Dans un contexte miné par l`activité économique en baisse, la cherté de la vie et le couvre-feu, les opérateurs et les hommes d`affaires des Pme et Pmi sont frappés de plein fouet. Les gestionnaires de cabine téléphonique, les coiffeuses, les couturiers, les tenanciers de maquis, pour ne citer que ceux-là broient en ce moment du noir dans cette période considérée comme étant faste pour eux à cause des fêtes de fin d`année (24 décembre, 25 décembre, 31 décembre et 1er janvier). Comme nous l`a fait savoir Sophie, vendeuse de poulet et poisson braisé à la Riviera, le contexte politique actuel les oblige à réduire la quantité de leur provision pour leur commerce. "Avec le couvre-feu, nous sommes obligés de ne pas prendre beaucoup de poissons et de poulets surtout que le prix carton a augmenté et les clients peu nombreux. Si on prend le carton, comme de coutume, nous allons vendre à perte". En ce qui concerne les fêtes de fin d`année, Sophie est pour le moins très prudente. Pour elle, la préoccupation actuelle des Ivoiriens ne réside pas, comme auparavant, dans la manière de trouver les moyens (fussent-ils minimes) pour célébrer les fêtes de fin d`année en ce mois de décembre mais plutôt de voir le pays être réunifié avec une stabilité politique pour permettre à tous d`exercer une activité.
Dans cette situation confuse, les opérateurs économiques qui ne vivent que de leurs petits métiers se voient limités dans l`exercice de leur activité, faute de clients et en raison du couvre-feu.
Pis, ceux qui sont soutenus par des Ong internationales dans leur activité ou qui bénéficient de l`aide de partenaires nationaux ou internationaux sont de plus en plus inquiets quant à l`avenir de leur projet ou entreprise. En effet, dans un communiqué le 7 décembre dernier, Jean Kacou Diagou, président de la Confédération générale des entreprises de Côte d`Ivoire (Cgeci) déplorait la situation économique et financière de nombreuses entreprises qui commence déjà à être difficile. "Elle risque de s`aggraver si la situation politique actuelle perdure au-delà du 15 décembre", soit dans moins de cinq jours. De ce fait, poursuit-il, "de nombreuses entreprises ne pourront pas honorer leurs engagements fiscaux dont le paiement des impôts". Cette situation laisse donc voir des horizons sombres pour les opérateurs économiques et partant l`économie nationale. Surtout avec la menace des grands établissements financiers tels que la Banque mondiale (Bm), la Banque africaine de développement (Bad) et le Fonds monétaire international (Fmi). Qui menacent de fermer les robinets d`argent à la Côte d`Ivoire. En d`autres termes, toute aide financière venant de leur part n`est plus à l`ordre du jour. Cela, tant que la situation politique restera confuse avec deux présidents dont l`un Alassane Ouattara est proclamé élu par la commission électorale indépendante et l`autre Laurent Gbagbo proclamé élu par le conseil constitutionnel.
Cinthia R Aka
Dans cette situation confuse, les opérateurs économiques qui ne vivent que de leurs petits métiers se voient limités dans l`exercice de leur activité, faute de clients et en raison du couvre-feu.
Pis, ceux qui sont soutenus par des Ong internationales dans leur activité ou qui bénéficient de l`aide de partenaires nationaux ou internationaux sont de plus en plus inquiets quant à l`avenir de leur projet ou entreprise. En effet, dans un communiqué le 7 décembre dernier, Jean Kacou Diagou, président de la Confédération générale des entreprises de Côte d`Ivoire (Cgeci) déplorait la situation économique et financière de nombreuses entreprises qui commence déjà à être difficile. "Elle risque de s`aggraver si la situation politique actuelle perdure au-delà du 15 décembre", soit dans moins de cinq jours. De ce fait, poursuit-il, "de nombreuses entreprises ne pourront pas honorer leurs engagements fiscaux dont le paiement des impôts". Cette situation laisse donc voir des horizons sombres pour les opérateurs économiques et partant l`économie nationale. Surtout avec la menace des grands établissements financiers tels que la Banque mondiale (Bm), la Banque africaine de développement (Bad) et le Fonds monétaire international (Fmi). Qui menacent de fermer les robinets d`argent à la Côte d`Ivoire. En d`autres termes, toute aide financière venant de leur part n`est plus à l`ordre du jour. Cela, tant que la situation politique restera confuse avec deux présidents dont l`un Alassane Ouattara est proclamé élu par la commission électorale indépendante et l`autre Laurent Gbagbo proclamé élu par le conseil constitutionnel.
Cinthia R Aka