A la suite d’une vive tension entre militaires hier, à la Riviera, les Forces de défense et de sécurité (Fds) ont bouclé tous les accès à l’Hôtel du Golf.
était chaud hier. Une vive tension entre Fds et Onuci-rebelles a failli faire sauter l’Hôtel du Golf. Des tirs se sont faits entendre dans la matinée d’hier lundi 13 décembre 2010, à la Riviera golf, non loin de l’Hôtel du Golf. Où le président du Rdr et ses cadres partisans se sont retranchés, depuis la proclamation de la réélection du Président de la République, Laurent Gbagbo, par le Conseil constitutionnel.
Selon une source officielle, tout a commencé à 9h d’hier matin. Des éléments des Forces armées des forces nouvelles (Fafn) armés, tentent de rallier l’Hôtel du Golf. Ils ont d’abord emprunté la voie de la Riviera 3 menant à ce Qg de campagne du candidat du Rdr. Mais là, ils buttent sur un barrage de fer des Forces de défense et de sécurité (Fds). Ils rebroussent chemin sans faire de difficulté. Et décident d’accéder forcément là où se trouve leur mentor, Alassane Dramane Ouattara. En passant par le quartier Anono. Cette fois, ils ne sont pas seuls. Ils sont accompagnés d’éléments de l’Onuci. Ces derniers à bord d’un pick-up surmonté d’armes à feu, suivent le véhicule du même type des éléments Fafn de Morou Ouattara. Arrivés au niveau des feux tricolores, de la Riviera golf, non loin de l’entrée de la résidence de l’ex-Première Dame, Thérèse Houphouët-Boigny, les deux forces (rebelles et onusiens) ouvrent le feu. Ils tirent des coups des rafales en l’air. Pensant que les vaillants soldats allaient abandonner leur poste. Très en alerte, les éléments des Fds qui tiennent bien leur poste s’approchent, armes aux poings et interrogent les occupants du premier véhicule, c’est-à-dire les rebelles. Ils répondent qu’ils accompagnent un de leurs ministres à l’Hôtel du Golf. Les Fds lèvent donc le barrage, pour laisser passer leurs frères d’armes. Mais à leur grande surprise, les hommes de Yung Jin Choi s’installent et prennent position dans leur barrage. Stationnement teinté de défi vis-à-vis des hommes du Général Mangou.
Puisque les éléments de Morou Ouattara aidés des soldats de l’Onuci, entreprendront une action éclair qui ne laissera pas le temps aux trois soldats des Fds de répliquer. Ils sont capturés et faits prisonniers à l’Hôtel du Golf, en l’absence de leurs autres collègues qui se sont éloignés du barrage. Les assaillants emportant avec eux un 12-7, une arme lourde. Le plus chanceux des trois a pu s’échapper. La nouvelle est vite parvenue à l’état-major des Armées. Il n’en fallait pas plus pour que les Fds sortent leurs griffes. Elles réagissent vigoureusement et reçoivent du renfort. Dissuadés, les soldats onusiens quittent précipitamment les lieux sans se faire prier. Après quoi, l’armée nationale boucle tous les accès à l’Hôtel du Golf. En fin de soirée d’hier, le Général de Corps d’armée, Philippe Mangou, Chef d’état-major des Armées (Cema) s’est lui-même rendu à l’Hôtel du Golf pour faire libérer ses deux hommes et récupérer l’arme chipée. C’est le lieu de s’interroger sur cet autre comportement qui sent la provocation. Pourquoi les soldats des Forces dites impartiales escortent-ils un véhicule de rebelles armés ? Pourquoi ont-ils décidé de prendre position là où, il y a déjà un barrage des Fds ? Qui a pu les armer, alors qu’ils sont supposés ne pas parader avec ces armes dans la capitale ivoirienne ?
En attendant d’en savoir davantage sur ce zèle onusien, il est à noter que ces brefs tirs des soldats de l’Onuci ont créé une peur panique, de courte durée, dans le quartier de la Riviera golf. Plus qu’un simple signal, cette attitude des éléments onusiens ressemble bien à une mise en garde sévère à prendre au sérieux. Prudence est mère de sûreté.
Frimo D. K
koukoudf@yahoo.fr
était chaud hier. Une vive tension entre Fds et Onuci-rebelles a failli faire sauter l’Hôtel du Golf. Des tirs se sont faits entendre dans la matinée d’hier lundi 13 décembre 2010, à la Riviera golf, non loin de l’Hôtel du Golf. Où le président du Rdr et ses cadres partisans se sont retranchés, depuis la proclamation de la réélection du Président de la République, Laurent Gbagbo, par le Conseil constitutionnel.
Selon une source officielle, tout a commencé à 9h d’hier matin. Des éléments des Forces armées des forces nouvelles (Fafn) armés, tentent de rallier l’Hôtel du Golf. Ils ont d’abord emprunté la voie de la Riviera 3 menant à ce Qg de campagne du candidat du Rdr. Mais là, ils buttent sur un barrage de fer des Forces de défense et de sécurité (Fds). Ils rebroussent chemin sans faire de difficulté. Et décident d’accéder forcément là où se trouve leur mentor, Alassane Dramane Ouattara. En passant par le quartier Anono. Cette fois, ils ne sont pas seuls. Ils sont accompagnés d’éléments de l’Onuci. Ces derniers à bord d’un pick-up surmonté d’armes à feu, suivent le véhicule du même type des éléments Fafn de Morou Ouattara. Arrivés au niveau des feux tricolores, de la Riviera golf, non loin de l’entrée de la résidence de l’ex-Première Dame, Thérèse Houphouët-Boigny, les deux forces (rebelles et onusiens) ouvrent le feu. Ils tirent des coups des rafales en l’air. Pensant que les vaillants soldats allaient abandonner leur poste. Très en alerte, les éléments des Fds qui tiennent bien leur poste s’approchent, armes aux poings et interrogent les occupants du premier véhicule, c’est-à-dire les rebelles. Ils répondent qu’ils accompagnent un de leurs ministres à l’Hôtel du Golf. Les Fds lèvent donc le barrage, pour laisser passer leurs frères d’armes. Mais à leur grande surprise, les hommes de Yung Jin Choi s’installent et prennent position dans leur barrage. Stationnement teinté de défi vis-à-vis des hommes du Général Mangou.
Puisque les éléments de Morou Ouattara aidés des soldats de l’Onuci, entreprendront une action éclair qui ne laissera pas le temps aux trois soldats des Fds de répliquer. Ils sont capturés et faits prisonniers à l’Hôtel du Golf, en l’absence de leurs autres collègues qui se sont éloignés du barrage. Les assaillants emportant avec eux un 12-7, une arme lourde. Le plus chanceux des trois a pu s’échapper. La nouvelle est vite parvenue à l’état-major des Armées. Il n’en fallait pas plus pour que les Fds sortent leurs griffes. Elles réagissent vigoureusement et reçoivent du renfort. Dissuadés, les soldats onusiens quittent précipitamment les lieux sans se faire prier. Après quoi, l’armée nationale boucle tous les accès à l’Hôtel du Golf. En fin de soirée d’hier, le Général de Corps d’armée, Philippe Mangou, Chef d’état-major des Armées (Cema) s’est lui-même rendu à l’Hôtel du Golf pour faire libérer ses deux hommes et récupérer l’arme chipée. C’est le lieu de s’interroger sur cet autre comportement qui sent la provocation. Pourquoi les soldats des Forces dites impartiales escortent-ils un véhicule de rebelles armés ? Pourquoi ont-ils décidé de prendre position là où, il y a déjà un barrage des Fds ? Qui a pu les armer, alors qu’ils sont supposés ne pas parader avec ces armes dans la capitale ivoirienne ?
En attendant d’en savoir davantage sur ce zèle onusien, il est à noter que ces brefs tirs des soldats de l’Onuci ont créé une peur panique, de courte durée, dans le quartier de la Riviera golf. Plus qu’un simple signal, cette attitude des éléments onusiens ressemble bien à une mise en garde sévère à prendre au sérieux. Prudence est mère de sûreté.
Frimo D. K
koukoudf@yahoo.fr
