Les leaders de la jeunesse du RHDP se prononcent sur la marche pacifique de demain.
Le Patriote : Quels sens donnez-vous aux deux manifestations jeudi et vendredi auxquelles vous appelez les Ivoiriens?
Blé Guirao : Les Ivoiriens qui ne voyaient pas une sortie de crise basée sur des élections libres, démocratiques et transparentes, ont été heureux d’aller à ces élections qui se sont soldées par la victoire du candidat du RHDP, Alassane Ouattara. Depuis le 2 novembre dernier, il est donc le nouveau président de la République de Côte d’Ivoire. Il n’y a pas deux présidents. Au nom de la paix, et parce que les Ivoiriens ont assez souffert de la faim, des calamités, nous avons donné une chance à la paix. Pendant ce temps, la RTI nous sert des discours haineux sans que nous ne réagissions. C’est la première fois que dans le monde, la communauté internationale s’accorde à reconnaître la victoire d’un candidat. Celle d’Alassane Ouattara. Mais vous avez vu la confiscation du pouvoir par le clan Gbagbo. Nous qui avons gagné et qui sommes reconnus par la communauté internationale c’est-à-dire, l’ONU, la CEDEAO, l’UE, l’UA, et tous les grandes puissances du monde, c’est nous qui sommes obligés de nous cloîtrés au Golf. Et ceux qui ont perdu sont aux affaires. Ils tuent nos militants sous le couvre-feu. Je veux dire en clair que le moment est venu pour que chaque Ivoirien, à son niveau, là où il se trouve, prenne conscience de ce que nul n’a l’autorité sur la Côte d’Ivoire. Le temps est arrivé pour que ceux qui sont majoritaires et qui l’ont prouvé dans les urnes, le démontrent. C’est pourquoi, je demande aux Ivoiriens de mettre fin à ce hold-up électoral et de faire en sorte que le jeudi 16 novembre (NDLR Demain), le pouvoir démocratiquement élu prenne les rênes pour installer le président Alassane Ouattara. Mais ce passage commence par les institutions de la République. La RTI en est une.
LP : Ne craignez-vous pas que certains militaires aux ordres tirent sur les manifestants?
BG : Si Laurent Gbagbo qui est aujourd’hui un ancien président, veut tuer tous les Ivoiriens, alors il les tuera et il va gérer la Côte d’Ivoire avec ses militants. Si Laurent Gbagbo croyait qu’il allait nous avoir à l’usure et nous faire cloîtrer au Golf, il a fait une fausse analyse. Je voulais profiter pour dire aux FDS qui sont aussi nos frères, que tous les dictateurs qui ont usé de la force de l’armée, ont payé, et avec eux tous les militaires qui les ont suivis dans leur massacre. Parce que l’histoire rattrape toujours ses auteurs. Qu’ils sachent que toute la communauté internationale ne put pas se tromper. Gbagbo a perdu les élections, il faut que les uns et les autres le sachent et qu’il s’aligne sur le pouvoir démocratiquement élu. Aujourd’hui, on parle de miliciens. Mais ces derniers sont des frères qui ont été manipulés. On leur a fait croire que la République était attaquée. Cette fois-ci, on leur donne une derrière chance. Ils doivent se ressaisir. On nous parle aussi de la présence de mercenaires venus des pays étrangers. S’ils s’attaquent au peuple, ils auront la réaction appropriée. Il faut qu’à partir du jeudi et vendredi, le pouvoir revienne à celui qui a été démocratiquement élu. Et nous allons le faire. Car, comme on le dit, trop c’est trop ! Je lance un appel à tous les Ivoiriens. L’heure de la prise du pouvoir a sonné. Nous avons eu le pouvoir par les urnes depuis le 28 Novembre, c’est le temps de sa gestion effective. Il faut se mettre en ordre de bataille le jeudi et vendredi prochains celui qui a été élu doit être installé dans le fauteuil qui est le sien, au Palais présidentiel.
YVes-M. Abiet
Le Patriote : Quels sens donnez-vous aux deux manifestations jeudi et vendredi auxquelles vous appelez les Ivoiriens?
Blé Guirao : Les Ivoiriens qui ne voyaient pas une sortie de crise basée sur des élections libres, démocratiques et transparentes, ont été heureux d’aller à ces élections qui se sont soldées par la victoire du candidat du RHDP, Alassane Ouattara. Depuis le 2 novembre dernier, il est donc le nouveau président de la République de Côte d’Ivoire. Il n’y a pas deux présidents. Au nom de la paix, et parce que les Ivoiriens ont assez souffert de la faim, des calamités, nous avons donné une chance à la paix. Pendant ce temps, la RTI nous sert des discours haineux sans que nous ne réagissions. C’est la première fois que dans le monde, la communauté internationale s’accorde à reconnaître la victoire d’un candidat. Celle d’Alassane Ouattara. Mais vous avez vu la confiscation du pouvoir par le clan Gbagbo. Nous qui avons gagné et qui sommes reconnus par la communauté internationale c’est-à-dire, l’ONU, la CEDEAO, l’UE, l’UA, et tous les grandes puissances du monde, c’est nous qui sommes obligés de nous cloîtrés au Golf. Et ceux qui ont perdu sont aux affaires. Ils tuent nos militants sous le couvre-feu. Je veux dire en clair que le moment est venu pour que chaque Ivoirien, à son niveau, là où il se trouve, prenne conscience de ce que nul n’a l’autorité sur la Côte d’Ivoire. Le temps est arrivé pour que ceux qui sont majoritaires et qui l’ont prouvé dans les urnes, le démontrent. C’est pourquoi, je demande aux Ivoiriens de mettre fin à ce hold-up électoral et de faire en sorte que le jeudi 16 novembre (NDLR Demain), le pouvoir démocratiquement élu prenne les rênes pour installer le président Alassane Ouattara. Mais ce passage commence par les institutions de la République. La RTI en est une.
LP : Ne craignez-vous pas que certains militaires aux ordres tirent sur les manifestants?
BG : Si Laurent Gbagbo qui est aujourd’hui un ancien président, veut tuer tous les Ivoiriens, alors il les tuera et il va gérer la Côte d’Ivoire avec ses militants. Si Laurent Gbagbo croyait qu’il allait nous avoir à l’usure et nous faire cloîtrer au Golf, il a fait une fausse analyse. Je voulais profiter pour dire aux FDS qui sont aussi nos frères, que tous les dictateurs qui ont usé de la force de l’armée, ont payé, et avec eux tous les militaires qui les ont suivis dans leur massacre. Parce que l’histoire rattrape toujours ses auteurs. Qu’ils sachent que toute la communauté internationale ne put pas se tromper. Gbagbo a perdu les élections, il faut que les uns et les autres le sachent et qu’il s’aligne sur le pouvoir démocratiquement élu. Aujourd’hui, on parle de miliciens. Mais ces derniers sont des frères qui ont été manipulés. On leur a fait croire que la République était attaquée. Cette fois-ci, on leur donne une derrière chance. Ils doivent se ressaisir. On nous parle aussi de la présence de mercenaires venus des pays étrangers. S’ils s’attaquent au peuple, ils auront la réaction appropriée. Il faut qu’à partir du jeudi et vendredi, le pouvoir revienne à celui qui a été démocratiquement élu. Et nous allons le faire. Car, comme on le dit, trop c’est trop ! Je lance un appel à tous les Ivoiriens. L’heure de la prise du pouvoir a sonné. Nous avons eu le pouvoir par les urnes depuis le 28 Novembre, c’est le temps de sa gestion effective. Il faut se mettre en ordre de bataille le jeudi et vendredi prochains celui qui a été élu doit être installé dans le fauteuil qui est le sien, au Palais présidentiel.
YVes-M. Abiet