Les populations des zones Centre, Nord et Ouest ont entrepris, hier, de rallier Abidjan, pour prendre part à l’installation des nouveaux dirigeants de la radiodiffusion-télévision ivoirienne, censée marquer la prise de fonction du président Alassane Ouattara.
Ça bouge dans les zones Centre, Nord et Ouest du pays. Les populations, vivant dans ces parties du territoire national, ont décidé d’apporter leur caution aux initiatives prises par le Premier ministre ‘’d’installer’’ le nouveau président Alassane Ouattara. Aussi, ont-elles décidé de descendre sur Abidjan. La ‘’longue marche’’, initiée par les leaders de la société civile des régions concernées, s’est ébranlée, hier, en direction de la capitale économique. Les populations ont marqué un arrêt à Bouaké, pour embarquer leurs ‘’frères’’ de la capitale de la Paix. Et, hier, c’est le centre culturel Womiégnon de la ville qui a servi de cadre d’échange entre la direction locale du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), les Forces nouvelles et la société civile. Objectif de cette rencontre : préparer le déferlement humain. Prenant le premier, la parole, Soro Kanigui Mamadou, délégué général des FN à Korhogo, a comparé Laurent Gbagbo au « chef bandit du film qu’il a lui-même monté », avant de revenir sur la crise politique que vit la Côte d’Ivoire depuis le 1er tour du scrutin présidentiel. « Bien que le peuple a porté librement son choix sur le président Alassane Ouattara, candidat du Rhdp, le chef bandit et un groupuscule d’amis refusent d’appliquer le verdict des urnes et s’accrochent au pouvoir », a-t-il déploré. Au cours de son intervention, Soro Kanigui a annoncé que la marche pacifique baptisée ‘’la longue marche’’ était donc nécessaire pour installer dans sa nouvelle fonction de chef de l’Etat élu, Alassane Ouattara. Cette marche qui a débuté, hier, par la ville de Djébonoua, a pour destination finale, la capitale économique, Abidjan, et sera, selon M. Soro, historique car, elle sera l’aboutissement d’une initiative populaire. « Le but de cette marche est d’installer le président Alassane Ouattara, élu démocratiquement. Et, démontrer à la face de la communauté internationale qui n’a cessé de le soutenir, que le peuple ivoirien n’acceptera jamais le hold-up électoral et constitutionnel de Laurent Gbagbo », ajoutera le 3eme adjoint au maire de Bouaké, Koné Lancina, au nom du Rhdp. C’est sur le coup de 12 heures qu’un convoi d’une vingtaine de cars a pris la destination de la capitale de la Vallée du Bandama, pour rallier Abidjan. Mais, selon toute vraisemblance, il va falloir passer par Tiébissou où un verrou important des soldats de Laurent Gbagbo attend armes au poing. Au niveau sécuritaire, les ‘’marcheurs’’ sont encadrés par des soldats des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn) et de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci). La santé n’est pas laissée de côté. Plusieurs ambulances équipées font partie du convoi. Pour reprendre des forces, les marcheurs n’ont pas oublié d’emporter de la nourriture. Un camion de 10 tonnes rempli de sac de riz, de boîtes de sardines et de divers vivres a été mobilisé. Des bouteilles de gaz ont été emportées pour la cuisson. Les marcheurs devraient atteindre Abidjan mercredi soir ou jeudi au matin au plus tard. On note la présence des danseuses d’adjanou venues du pays baoulé. La caravane a quitté Bouaké pour Djébonoua. Au moment où nous mettions sous presse, le convoi était à 10 km de Tiébissou.
Cheick Timité et Denis Koné à Bouaké
Ça bouge dans les zones Centre, Nord et Ouest du pays. Les populations, vivant dans ces parties du territoire national, ont décidé d’apporter leur caution aux initiatives prises par le Premier ministre ‘’d’installer’’ le nouveau président Alassane Ouattara. Aussi, ont-elles décidé de descendre sur Abidjan. La ‘’longue marche’’, initiée par les leaders de la société civile des régions concernées, s’est ébranlée, hier, en direction de la capitale économique. Les populations ont marqué un arrêt à Bouaké, pour embarquer leurs ‘’frères’’ de la capitale de la Paix. Et, hier, c’est le centre culturel Womiégnon de la ville qui a servi de cadre d’échange entre la direction locale du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), les Forces nouvelles et la société civile. Objectif de cette rencontre : préparer le déferlement humain. Prenant le premier, la parole, Soro Kanigui Mamadou, délégué général des FN à Korhogo, a comparé Laurent Gbagbo au « chef bandit du film qu’il a lui-même monté », avant de revenir sur la crise politique que vit la Côte d’Ivoire depuis le 1er tour du scrutin présidentiel. « Bien que le peuple a porté librement son choix sur le président Alassane Ouattara, candidat du Rhdp, le chef bandit et un groupuscule d’amis refusent d’appliquer le verdict des urnes et s’accrochent au pouvoir », a-t-il déploré. Au cours de son intervention, Soro Kanigui a annoncé que la marche pacifique baptisée ‘’la longue marche’’ était donc nécessaire pour installer dans sa nouvelle fonction de chef de l’Etat élu, Alassane Ouattara. Cette marche qui a débuté, hier, par la ville de Djébonoua, a pour destination finale, la capitale économique, Abidjan, et sera, selon M. Soro, historique car, elle sera l’aboutissement d’une initiative populaire. « Le but de cette marche est d’installer le président Alassane Ouattara, élu démocratiquement. Et, démontrer à la face de la communauté internationale qui n’a cessé de le soutenir, que le peuple ivoirien n’acceptera jamais le hold-up électoral et constitutionnel de Laurent Gbagbo », ajoutera le 3eme adjoint au maire de Bouaké, Koné Lancina, au nom du Rhdp. C’est sur le coup de 12 heures qu’un convoi d’une vingtaine de cars a pris la destination de la capitale de la Vallée du Bandama, pour rallier Abidjan. Mais, selon toute vraisemblance, il va falloir passer par Tiébissou où un verrou important des soldats de Laurent Gbagbo attend armes au poing. Au niveau sécuritaire, les ‘’marcheurs’’ sont encadrés par des soldats des Forces armées des Forces nouvelles (Fafn) et de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci). La santé n’est pas laissée de côté. Plusieurs ambulances équipées font partie du convoi. Pour reprendre des forces, les marcheurs n’ont pas oublié d’emporter de la nourriture. Un camion de 10 tonnes rempli de sac de riz, de boîtes de sardines et de divers vivres a été mobilisé. Des bouteilles de gaz ont été emportées pour la cuisson. Les marcheurs devraient atteindre Abidjan mercredi soir ou jeudi au matin au plus tard. On note la présence des danseuses d’adjanou venues du pays baoulé. La caravane a quitté Bouaké pour Djébonoua. Au moment où nous mettions sous presse, le convoi était à 10 km de Tiébissou.
Cheick Timité et Denis Koné à Bouaké
