ABIDJAN - Le ministre de la Jeunesse et de l`emploi du gouvernement de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé, a promis d`agir "bientôt" après l`appel du camp d`Alassane Ouattara, l`un des deux présidents ivoiriens proclamés, à marcher sur la télévision d`Etat jeudi à Abidjan.
"Je ne suis plus prêt à tolérer des vampires prêts à boire le sang des
Ivoiriens. Je vais agir bientôt", a lancé à quelque 3.000 jeunes Charles Blé
Goudé, chef des patriotes pro-Gbagbo et fer de lance des manifestations
anti-françaises de 2003 et 2004 à Abidjan.
Les partis soutenant Ouattara ont appelé leurs militants à prendre jeudi et
vendredi la télévision publique RTI et le siège du gouvernement à Abidjan,
actuellement contrôlés par les partisans de Laurent Gbagbo, faisant craindre
de violents affrontements entre les deux camps.
"Je peux accepter (...) que des gens soient à Bouaké (centre et QG de
l`ex-rébellion) et nous narguent, mais tenir de tels propos sous nos nez,
c`est (...) nous déclarer clairement la guerre", a affirmé Charles Blé Goudé.
A l`occasion de ces journées de mobilisation des partisans de Ouattara, il
a cependant demandé aux jeunes d`aller au travail. "Rien ne pourra vous
arriver" a-t-il affirmé, ajoutant: "Tout cela est de la diversion pour essayer
de vous faire peur. Guillaume Soro (Premier ministre de Ouattara et ex-chef de
la rébellion) se fait peur à lui même, il ne fera peur à personne".
Alassane Ouattara a été déclaré vainqueur de la présidentielle du 28 novembre et reconnu par presque toute la communauté internationale. Mais le Conseil constitutionnel a invalidé des résultats de la Commission électorale et annoncé la victoire du sortant Laurent Gbagbo.
Blé Goudé a accusé la France et l`envoyé spécial de l`ONU en Côte d`Ivoire, Choi Young-Jin, de soutenir Ouattara et de vouloir "déstabiliser" son pays.
"Ils ont l`ONU et la France (...) nous avons notre détermination avec nous,
quelque soit l`armée la plus puissante, elle sera vaincue" a-t-il martelé.
"Nous voulons vivre pour voir notre pays se développer, mais nous sommes aussi prêts à mourir pour que cette cause puisse se réaliser", a conclu M.Goudé.
De son côté, Le responsable de la puissante Fédération estudiantine de Côte
d`Ivoire (Fesci), Augustin Mian, a également déclaré que ses membres sont
"prêts à donner leur vie pour sauver leur nation contre une nouvelle race
d`impérialistes".
"Je ne suis plus prêt à tolérer des vampires prêts à boire le sang des
Ivoiriens. Je vais agir bientôt", a lancé à quelque 3.000 jeunes Charles Blé
Goudé, chef des patriotes pro-Gbagbo et fer de lance des manifestations
anti-françaises de 2003 et 2004 à Abidjan.
Les partis soutenant Ouattara ont appelé leurs militants à prendre jeudi et
vendredi la télévision publique RTI et le siège du gouvernement à Abidjan,
actuellement contrôlés par les partisans de Laurent Gbagbo, faisant craindre
de violents affrontements entre les deux camps.
"Je peux accepter (...) que des gens soient à Bouaké (centre et QG de
l`ex-rébellion) et nous narguent, mais tenir de tels propos sous nos nez,
c`est (...) nous déclarer clairement la guerre", a affirmé Charles Blé Goudé.
A l`occasion de ces journées de mobilisation des partisans de Ouattara, il
a cependant demandé aux jeunes d`aller au travail. "Rien ne pourra vous
arriver" a-t-il affirmé, ajoutant: "Tout cela est de la diversion pour essayer
de vous faire peur. Guillaume Soro (Premier ministre de Ouattara et ex-chef de
la rébellion) se fait peur à lui même, il ne fera peur à personne".
Alassane Ouattara a été déclaré vainqueur de la présidentielle du 28 novembre et reconnu par presque toute la communauté internationale. Mais le Conseil constitutionnel a invalidé des résultats de la Commission électorale et annoncé la victoire du sortant Laurent Gbagbo.
Blé Goudé a accusé la France et l`envoyé spécial de l`ONU en Côte d`Ivoire, Choi Young-Jin, de soutenir Ouattara et de vouloir "déstabiliser" son pays.
"Ils ont l`ONU et la France (...) nous avons notre détermination avec nous,
quelque soit l`armée la plus puissante, elle sera vaincue" a-t-il martelé.
"Nous voulons vivre pour voir notre pays se développer, mais nous sommes aussi prêts à mourir pour que cette cause puisse se réaliser", a conclu M.Goudé.
De son côté, Le responsable de la puissante Fédération estudiantine de Côte
d`Ivoire (Fesci), Augustin Mian, a également déclaré que ses membres sont
"prêts à donner leur vie pour sauver leur nation contre une nouvelle race
d`impérialistes".