Le Premier ministre kényan Raila Odinga a suggéré de recourir à la force pour déloger le dirigeant ivoirien Laurent Gbagbo, vendredi lors d`une conférence de presse à Nairobi.
"Le peuple de Côte d`Ivoire est allé aux urnes en pensant que la démocratie
fonctionnerait pour eux (...) Nous ne devons pas les laisser tomber", a
expliqué M. Odinga.
"M. Gbagbo doit être forcé à partir, y compris si cela implique le recours à la force militaire", a-t-il estimé.
M. Odinga avait été contraint début 2008 de former un gouvernement d`union
avec le camp du président Mwai Kibaki, dont la réélection controversée avait
plongé le pays dans des violences politico-ethniques meurtrières (environ
1.500 morts).
Il a depuis critiqué à plusieurs reprises la mise en place de gouvernements
de coalition comme solution aux crises électorales sur le continent.
"Le monde doit être prêt à l`action, y compris par la force, pour préserver
la démocratie" en Côte d`Ivoire, a-t-il martelé.
Le Premier ministre a ainsi évoqué un schéma où les pays frontaliers de la Côte d`Ivoire masseraient des troupes à leurs frontières et donneraient un ultimatum de quelques heures au président Gbagbo pour qu`il reconnaisse la victoire de son rival Alassane Ouattara à l`élection présidentielle.
Le Premier ministre a au passage critiqué l`action de l`Union africaine
jugée trop timide-- dans ce type de crise.
"L`UA ne devrait pas restée assise à se lamenter tout le temps (...) sinon,
elle n`aura plus de raison d`être. L`UA devrait prendre du muscle", a-t-il
jugé.
Le président de la Commission de l`UA, Jean Ping, est arrivé vendredi à
Abidjan pour tenter de trouver une solution à cette crise politique née après
la présidentielle du 28 novembre.
Sa venue survient au lendemain de violences à Abidjan qui ont fait de onze
à trente morts, selon les sources: les partisans de M. Ouattara ont tenté de
marcher sur la radio-télévision d`Etat RTI, mais en ont été empêchés par les
forces de l`ordre fidèles à M. Gbagbo qui ont ouvert le feu.
Ces militants ont prévu de reprendre leur marche sur la RTI, ainsi que sur
le siège du gouvernement, vendredi.
"Le peuple de Côte d`Ivoire est allé aux urnes en pensant que la démocratie
fonctionnerait pour eux (...) Nous ne devons pas les laisser tomber", a
expliqué M. Odinga.
"M. Gbagbo doit être forcé à partir, y compris si cela implique le recours à la force militaire", a-t-il estimé.
M. Odinga avait été contraint début 2008 de former un gouvernement d`union
avec le camp du président Mwai Kibaki, dont la réélection controversée avait
plongé le pays dans des violences politico-ethniques meurtrières (environ
1.500 morts).
Il a depuis critiqué à plusieurs reprises la mise en place de gouvernements
de coalition comme solution aux crises électorales sur le continent.
"Le monde doit être prêt à l`action, y compris par la force, pour préserver
la démocratie" en Côte d`Ivoire, a-t-il martelé.
Le Premier ministre a ainsi évoqué un schéma où les pays frontaliers de la Côte d`Ivoire masseraient des troupes à leurs frontières et donneraient un ultimatum de quelques heures au président Gbagbo pour qu`il reconnaisse la victoire de son rival Alassane Ouattara à l`élection présidentielle.
Le Premier ministre a au passage critiqué l`action de l`Union africaine
jugée trop timide-- dans ce type de crise.
"L`UA ne devrait pas restée assise à se lamenter tout le temps (...) sinon,
elle n`aura plus de raison d`être. L`UA devrait prendre du muscle", a-t-il
jugé.
Le président de la Commission de l`UA, Jean Ping, est arrivé vendredi à
Abidjan pour tenter de trouver une solution à cette crise politique née après
la présidentielle du 28 novembre.
Sa venue survient au lendemain de violences à Abidjan qui ont fait de onze
à trente morts, selon les sources: les partisans de M. Ouattara ont tenté de
marcher sur la radio-télévision d`Etat RTI, mais en ont été empêchés par les
forces de l`ordre fidèles à M. Gbagbo qui ont ouvert le feu.
Ces militants ont prévu de reprendre leur marche sur la RTI, ainsi que sur
le siège du gouvernement, vendredi.