Peur panique à Abidjan. De mémoire d’Abidjanais, aucun mois de décembre ne
ressemble à celui de cette année 2010. D’ordinaire et à l’instar du monde entier,
ce mois des plus mouvementé, voit un regain d’activités aux senteurs de fête. Tout
bouge : commerce, transport, banque et autres activités tournent à un rythme
effréné. Les hommes qui exercent dans ce milieu se frottent les mains. En ce seul
mois de décembre, les chiffrent d’affaires grimpent au grand bonheur des uns et
des autres. Aujourd’hui, la terreur qui enveloppe le pays du fait des miliciens et
mercenaires de Gbagbo qui sème la mort partout, a conféré une morosité à ce
mois. Malheureusement, ce mois ci, tout est bloqué. Et ce, par la faute d’un seul
homme : Laurent Gbagbo. Devant son entêtement à confisquer le pouvoir, il fait
plomber l’économie ivoirienne. Plus rient ne tourne. Personnes ne veut prendre
de risque pour exposer ses marchandises. Cette peur s’est accentuée depuis ce
week-end dans plusieurs communes. Une peur provoquée par les fréquences
rondes d’hommes en armes. Ces derniers n’hésitent pas à tirer en l’air. Des tirent
qui ne sont pas faites pour arranger les choses. « Il faut être toujours prêts à
courir. Dans ces conditions, pas question d’exposer une marchandise », témoigne
une commerçante rencontrée à Koumassi. Préoccupés par leur sécurité, les
Ivoiriens n’ont plus la tête à la fête. Plusieurs d’entre eux ont oublié être dans le
mois de décembre. Notre premier soucis, c’est notre vie, la fête viendra après,
répètent à longueur de journée, les Abidjanais. Une vie, qu’ils sont obligés de
défendre malgré eux en lieu et place des forces de sécurités, commis à cette
tâche. Les barricades sont dressées dans tous quartiers d’Abidjan, une fois la nuit
tombée. « C’est la seule façon de préserver nos vie et d’éviter les enlèvement
nocturnes », précisent un autre habitant d’Abidjan. La fête est aussi gâchée par le
manque de moyens financiers. Les activités n’ayant pas tourné depuis le mois de
novembre, les populations d’Abidjan sont sans le sou. Peut-on fêter sans argent ?
Rien n’est moins sûr.
Thiery Latt
ressemble à celui de cette année 2010. D’ordinaire et à l’instar du monde entier,
ce mois des plus mouvementé, voit un regain d’activités aux senteurs de fête. Tout
bouge : commerce, transport, banque et autres activités tournent à un rythme
effréné. Les hommes qui exercent dans ce milieu se frottent les mains. En ce seul
mois de décembre, les chiffrent d’affaires grimpent au grand bonheur des uns et
des autres. Aujourd’hui, la terreur qui enveloppe le pays du fait des miliciens et
mercenaires de Gbagbo qui sème la mort partout, a conféré une morosité à ce
mois. Malheureusement, ce mois ci, tout est bloqué. Et ce, par la faute d’un seul
homme : Laurent Gbagbo. Devant son entêtement à confisquer le pouvoir, il fait
plomber l’économie ivoirienne. Plus rient ne tourne. Personnes ne veut prendre
de risque pour exposer ses marchandises. Cette peur s’est accentuée depuis ce
week-end dans plusieurs communes. Une peur provoquée par les fréquences
rondes d’hommes en armes. Ces derniers n’hésitent pas à tirer en l’air. Des tirent
qui ne sont pas faites pour arranger les choses. « Il faut être toujours prêts à
courir. Dans ces conditions, pas question d’exposer une marchandise », témoigne
une commerçante rencontrée à Koumassi. Préoccupés par leur sécurité, les
Ivoiriens n’ont plus la tête à la fête. Plusieurs d’entre eux ont oublié être dans le
mois de décembre. Notre premier soucis, c’est notre vie, la fête viendra après,
répètent à longueur de journée, les Abidjanais. Une vie, qu’ils sont obligés de
défendre malgré eux en lieu et place des forces de sécurités, commis à cette
tâche. Les barricades sont dressées dans tous quartiers d’Abidjan, une fois la nuit
tombée. « C’est la seule façon de préserver nos vie et d’éviter les enlèvement
nocturnes », précisent un autre habitant d’Abidjan. La fête est aussi gâchée par le
manque de moyens financiers. Les activités n’ayant pas tourné depuis le mois de
novembre, les populations d’Abidjan sont sans le sou. Peut-on fêter sans argent ?
Rien n’est moins sûr.
Thiery Latt