Le Conseil de sécurité de l’Opération des Nations Unies (Onu) a prorogé de six mois le mandat de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (Onuci). La présidente du Réseau de paix et sécurité des femmes de l’espace CEDEAO Salimata Porquet a donné sa position sur la question le mardi 21 décembre 2010 sur Onuci-Fm.
Salimata Porquet s’est félicité de la décision de l’Onu de proroger le mandat de l’Onuci de six mois en Côte d’Ivoire. Elle a néanmoins souhaité que l’organisation internationale aille un peu plus loin en mettant l’accent sur la sécurité des Ivoiriens. « Les organisations de la société civile ivoirienne ont le droit de s’inquiéter. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons rencontré le président de la Commission de l’Union africaine et le président de la Commission de la Cedeao pour leur demander de voir dans quelle mesure il serait possible d’assurer la sécurité des ivoiriens parce que beaucoup de décisions et de sanctions sont prises. Tout ceci est bon pour l’extérieur où pour ceux qui prennent des armes et tuent. Cependant, ceux qui sont tués et ceux qui risquent d’être tués, qu’est ce qu’ils font pour assurer leur sécurité? Voilà notre interrogation. Il ne faut pas que la mission s’arrête uniquement pour dire que l’Onuci est en Côte d’Ivoire alors que toutes les nuits des Ivoiriens sont tués sans que rien ne soit fait pour y mettre fin».
Touré Abdoulaye
Salimata Porquet s’est félicité de la décision de l’Onu de proroger le mandat de l’Onuci de six mois en Côte d’Ivoire. Elle a néanmoins souhaité que l’organisation internationale aille un peu plus loin en mettant l’accent sur la sécurité des Ivoiriens. « Les organisations de la société civile ivoirienne ont le droit de s’inquiéter. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons rencontré le président de la Commission de l’Union africaine et le président de la Commission de la Cedeao pour leur demander de voir dans quelle mesure il serait possible d’assurer la sécurité des ivoiriens parce que beaucoup de décisions et de sanctions sont prises. Tout ceci est bon pour l’extérieur où pour ceux qui prennent des armes et tuent. Cependant, ceux qui sont tués et ceux qui risquent d’être tués, qu’est ce qu’ils font pour assurer leur sécurité? Voilà notre interrogation. Il ne faut pas que la mission s’arrête uniquement pour dire que l’Onuci est en Côte d’Ivoire alors que toutes les nuits des Ivoiriens sont tués sans que rien ne soit fait pour y mettre fin».
Touré Abdoulaye