Malgré une météo extrêmement exécrable caractérisée par la chute de gros flocons de neige, une centaine d’ivoiriens et d’Africains de plusieurs nationalités ont tenu à manifester leur mécontentement face à la volonté de la France et de la communauté dite internationale de placer leur suppôt, Alassane Ouattara au pouvoir en Côte d’Ivoire.
«Gbagbo président», «Ouattara rebelle», «A Bas Sarkozy», « A bas la Françafrique», etc, tels sont quelques slogans qu’ont scandés les manifestants qui ont pris d’assaut ce vendredi 17 décembre, les consulats de France et des USA à Hambourg, dans le Nord de l’Allemagne. Il est 15h ce vendredi. En face de la gare de Métro de Dammtor, à deux encablures de l’université de Hambourg. Des petits groupes d’africains arrivent par vagues munis de pancartes, banderoles, des drapeaux ivoiriens et des effigies du président Gbagbo. En attendant le début de la manifestation pour laquelle ils sont là, ils devisent entre eux de la dernière actualité sur la Côte d’Ivoire, sous le regard distrait de policiers commis à leur encadrement. « Sarkozy ose demander au président élu de Côte d’Ivoire de quitter le pouvoir avant la fin de semaine ? s’exclame Aline ; « Il faut que Sarkozy vienne chasser Gbagbo et puis on va voir… » peste Lambert, l’un des organisateurs de la marche. A 15h30, le cortège s’ébranle lentement en direction du consulat des Etats Unis d’Amérique. Un manifestant hurle sa colère dans un mégaphone, dont le bruit attire la curiosité de nombreux passants, à qui des tracts expliquant le but de la manifestation sont distribués. Les marcheurs entendent protester contre la position des USA, qui ont reconnu Ouattara comme « président », bien avant que le Conseil Constitutionnel ne rende son verdict.
Une fois devant les locaux, une lettre destinée au président Obama a été remise aux autorités consulaires, dans laquelle les protestataires demandent le respect des institutions et de la souveraineté ivoiriennes; l’expulsion de l’Ambassadeur de France, le départ du représentant du SG de l’ONU en Côte d’Ivoire et des troupes Onusiennes, etc. Le mémorandum dont nous avons eu copie, appelle le président Obama à « reconnaître la victoire du Président Gbagbo afin d’être en conformité avec ses propos tenus à Accra en juillet 2009». Rappelons que le président étasunien en visite au Ghana avait soutenu que « l’Afrique n’a pas besoin d’Homme forts, mais d’institutions fortes». Après le consulat des USA, cap sur le consulat de France situé à 2km. Les manifestants au rythme de la chanson patriotique du moment « On a installé Gbagbo, On a installé Gbagbo» et de «Gbagbo président, Gbagbo président», rallient la représentation française dans la capitale Hanséatique. Une fois sur les lieux, Mr Diaby Kalilou, le représentant de LMP en Allemagne donnera lecture des revendications des protestataires: le respect par la France des institutions et la souveraineté de la Côte d’Ivoire, le départ immédiat des troupes françaises et de l’ONUCI de Côte d’Ivoire etc… La mobilisation des africains d’Allemagne en faveur du président Gbagbo se poursuivra dans les prochains jours avec l’organisation d’un grand rassemblement prévu devant les locaux de l’ONU et de l’Ambassade de France à Berlin. Autour du même mot d’ordre: le respect de la souveraineté de la Côte d’Ivoire et de la décision du Conseil Constitutionnel.
Kouassi Koffi à Hambourg
lcdh_ci@yahoo.fr
«Gbagbo président», «Ouattara rebelle», «A Bas Sarkozy», « A bas la Françafrique», etc, tels sont quelques slogans qu’ont scandés les manifestants qui ont pris d’assaut ce vendredi 17 décembre, les consulats de France et des USA à Hambourg, dans le Nord de l’Allemagne. Il est 15h ce vendredi. En face de la gare de Métro de Dammtor, à deux encablures de l’université de Hambourg. Des petits groupes d’africains arrivent par vagues munis de pancartes, banderoles, des drapeaux ivoiriens et des effigies du président Gbagbo. En attendant le début de la manifestation pour laquelle ils sont là, ils devisent entre eux de la dernière actualité sur la Côte d’Ivoire, sous le regard distrait de policiers commis à leur encadrement. « Sarkozy ose demander au président élu de Côte d’Ivoire de quitter le pouvoir avant la fin de semaine ? s’exclame Aline ; « Il faut que Sarkozy vienne chasser Gbagbo et puis on va voir… » peste Lambert, l’un des organisateurs de la marche. A 15h30, le cortège s’ébranle lentement en direction du consulat des Etats Unis d’Amérique. Un manifestant hurle sa colère dans un mégaphone, dont le bruit attire la curiosité de nombreux passants, à qui des tracts expliquant le but de la manifestation sont distribués. Les marcheurs entendent protester contre la position des USA, qui ont reconnu Ouattara comme « président », bien avant que le Conseil Constitutionnel ne rende son verdict.
Une fois devant les locaux, une lettre destinée au président Obama a été remise aux autorités consulaires, dans laquelle les protestataires demandent le respect des institutions et de la souveraineté ivoiriennes; l’expulsion de l’Ambassadeur de France, le départ du représentant du SG de l’ONU en Côte d’Ivoire et des troupes Onusiennes, etc. Le mémorandum dont nous avons eu copie, appelle le président Obama à « reconnaître la victoire du Président Gbagbo afin d’être en conformité avec ses propos tenus à Accra en juillet 2009». Rappelons que le président étasunien en visite au Ghana avait soutenu que « l’Afrique n’a pas besoin d’Homme forts, mais d’institutions fortes». Après le consulat des USA, cap sur le consulat de France situé à 2km. Les manifestants au rythme de la chanson patriotique du moment « On a installé Gbagbo, On a installé Gbagbo» et de «Gbagbo président, Gbagbo président», rallient la représentation française dans la capitale Hanséatique. Une fois sur les lieux, Mr Diaby Kalilou, le représentant de LMP en Allemagne donnera lecture des revendications des protestataires: le respect par la France des institutions et la souveraineté de la Côte d’Ivoire, le départ immédiat des troupes françaises et de l’ONUCI de Côte d’Ivoire etc… La mobilisation des africains d’Allemagne en faveur du président Gbagbo se poursuivra dans les prochains jours avec l’organisation d’un grand rassemblement prévu devant les locaux de l’ONU et de l’Ambassade de France à Berlin. Autour du même mot d’ordre: le respect de la souveraineté de la Côte d’Ivoire et de la décision du Conseil Constitutionnel.
Kouassi Koffi à Hambourg
lcdh_ci@yahoo.fr
