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Économie Publié le jeudi 27 octobre 2011 | Nord-Sud

Accusations liées au travail des enfants, prix indicatif … / Café-cacao : les producteurs en colère

© Nord-Sud
Un planteur ramassant les grains de café, dans une plantation de café et de cacao, à Divo.
Malgré les campagnes menées par les autorités ponctuées par l’adoption d’une loi interdisant les pires formes de travail des enfants les critiquent demeurent. Certains lobbies continuent de dé­noncer l’existence d’enfants effectuant encore des travaux dangereux dans les plantations de cacao, tels que l’utilisation de machettes, la pulvérisation de pesticides et la manipulation de lourdes charges. «Il y a eu une forte pression du public au cours de la dernière décennie pour améliorer la vie des personnes qui travaillent dans le secteur du cacao, mais la situation a très peu évolué », font-ils remarquer. Calomnie, complot, médisance…, s’écrit le président de l’Association ivoirienne pour la défense des droits des producteurs de café-cacao (Aidpcc). Selon Stéphane Mané, toutes ces accusations sont infondées vu qu’elles ne reflètent pas du tout la réalité du terrain. Il emboîte ainsi le pas au gouvernement ivoirien qui minimise l’ampleur de ce phénomène qui, pourtant, brouille son image auprès des consommateurs de chocolat. «Ce sont des manœuvres exercées par nos concurrents pour saper la principale activité économique de notre pays à leur profit», fulmine le président Stéphane Mané. D’ailleurs, plusieurs organisations caritatives ainsi que des exportateurs de cacao ont mis en route des projets visant à réduire le travail des enfants et à augmenter l’offre d’écoles. Par ailleurs, et en ce qui concerne la campagne de commercialisation en cours, l’association de producteurs estime qu’elle a été mal préparée par le comité de gestion de la filière café-cacao. Selon elle, le prix indicatif de 1.000 Fcfa le kilogramme de fèves n’est pas réaliste. «Ce prix pour plaire à qui ? », s’interroge Stéphane Mané, qui s’étonne qu’on annonce des prix manifestement inapplicables au bord champ. Autant dire qu’il aurait fallu mettre en place un mécanisme plus lisible qui garantirait les revenus des paysans. «Il est important d’identifier les responsabilités des uns et des autres, et dans une synergie commune y apporter des solutions adéquates», propose-t-il.

L.B
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