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Politique Publié le jeudi 5 avril 2012 | Le Patriote

5 avril 2011: Gbagbo refuse de reconnaître la victoire de Ouattara

© Le Patriote
Laurent GBAGBO président de la république de Côte d`Ivoire
On lui avait pourtant donné toutes les chances pour rentrer dans l'histoire par la grande porte. Il a tout refusé, préférant emprunter une voie sans issue. Le 5 avril 2011, Laurent Gbagbo avait encore toutes les cartes en main pour sauver ce qui lui restait comme honneur. Dans des interviewes à des chaînes étrangères, le président déchu reconnaît que son armée a été en grande partie détruite, mais, il refuse pour le moment , de parler de reddition: «Les militaires sont en train de discuter. Après cela, je souhaite que les civils, les politiques, prennent le relais et discutent de la sortie de crise» annonce-t-il, toujours fidèle à sa philosophie de diversion. Au même moment, Paris lui demande de reconnaître la victoire d'Alassane Ouattara. Refus catégorique de Gbagbo. Il ne veut pas entendre parler de signature d'un quelconque document dans lequel il reconnaitrait la victoire pourtant très claire de son adversaire et sa défaite à lui: «Je ne reconnais pas la victoire de Ouattara. Pourquoi voulez-vous que je signe ça?... Que l'on s'asseye et qu'on discute, mais on ne veut pas s'asseoir, parce qu'on compte sur les forces armées étrangères», lance-t-il , retranché dans son bunker. Ces propos rapportés par la chaîne de télévision française LCI, enregistrés ce mardi 5 avril 2011, relancent le débat en même temps qu'ils traduisent l'état d'esprit du chef de file des Refondateurs qui, pourtant avait donné son accord pour quitter le pouvoir sous la protection de l'ONUCI. Le tout Abidjan, à cet effet, bruissait déjà d'une éventuelle reddition de Gbagbo. Toute chose qui a été confirmée par la présidence française qui a affirmé qu'il y a des «tractations» sur le sort de Laurent Gbagbo. Surtout que ce même jour, à 18h 14 très exactes, la France ainsi que l'ONU, ont exigé unanimement que Laurent Gbagbo signe un document dans lequel il renonce au pouvoir en Côte d'Ivoire et reconnaisse Alassane Ouattara comme président du pays, selon Alain Juppé, le chef de la diplomatie française qui a tenu à préciser que son pays «n'a pas l'intention de s'incruster» en Côte d'Ivoire. Mais Gbagbo n'a pas entendu les choses de cette oreille. Il a préféré s'accrocher à un pouvoir qu'il a perdu à la loyale, c'est-à-dire, dans les urnes. Un entêtement qu'il a payé cash et qui lui vaut de se retrouver actuellement à la CPI.

Yves-M. ABIET
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