L'Union européenne considère la "main tendue" par le président ivoirien autoproclamé Laurent Gbagbo à son rival
Alassane Ouattara comme un "faux message d'apaisement" par lequel il cherche
avant tout à diviser les Africains, selon un diplomate européen de haut rang.
"L'objectif des déclarations de Laurent Gbagbo est de diviser notamment le
camp africain, de gagner du temps, afin de se donner le beau rôle, mais c'est
en contradiction totale avec les violations massives des droits de l'Homme
opérées par son camp" sur le terrain, a estimé ce diplomate.
Alors qu'un sommet de la Communauté économique des Etats d'Afrique de
l'ouest (Cédéao) dont fait partie la Côte d'Ivoire est prévu vendredi à Abuja
(Nigeria), "c'est un faux message d'apaisement de quelqu'un en train
d'utiliser tous les moyens illégaux dont il dispose", a-t-il ajouté.
De fait, tout en se disant disposé à "accueillir un comité d'évaluation sur
la crise post-électorale" placé sous l'autorité notamment de l'ONU, M. Gbagbo
demande le départ de la force de l'ONU, l'ONUCI, et du contingent français de
l'opération Licorne, a relevé ce diplomate.
Et tout en disant tendre la main à Alassane Ouattara, le quartier général
du président reconnu par la communauté internationale est soumis à un blocus
des forces fidèles à M. Gbagbo depuis plusieurs jours.
Dans son premier discours depuis son investiture le 4 décembre, diffusé sur
la radio-télévision d'Etat RTI, un pilier de son régime, Laurent Gbagbo a
réaffirmé mardi soir qu'il était "le président" de la Côte d'Ivoire. Il s'est
dit en même temps prêt à discuter avec son rival Alassane Ouattara et la
communauté internationale qui le soutient, pour sortir d'une crise qui a fait
au moins 50 morts selon l'ONU.
L'Union européenne a entériné mercredi des sanctions contre Laurent Gbagbo
et 18 membres de son entourage. La liste "est révisable", ont souligné le jour
même des diplomates européens.
Alassane Ouattara comme un "faux message d'apaisement" par lequel il cherche
avant tout à diviser les Africains, selon un diplomate européen de haut rang.
"L'objectif des déclarations de Laurent Gbagbo est de diviser notamment le
camp africain, de gagner du temps, afin de se donner le beau rôle, mais c'est
en contradiction totale avec les violations massives des droits de l'Homme
opérées par son camp" sur le terrain, a estimé ce diplomate.
Alors qu'un sommet de la Communauté économique des Etats d'Afrique de
l'ouest (Cédéao) dont fait partie la Côte d'Ivoire est prévu vendredi à Abuja
(Nigeria), "c'est un faux message d'apaisement de quelqu'un en train
d'utiliser tous les moyens illégaux dont il dispose", a-t-il ajouté.
De fait, tout en se disant disposé à "accueillir un comité d'évaluation sur
la crise post-électorale" placé sous l'autorité notamment de l'ONU, M. Gbagbo
demande le départ de la force de l'ONU, l'ONUCI, et du contingent français de
l'opération Licorne, a relevé ce diplomate.
Et tout en disant tendre la main à Alassane Ouattara, le quartier général
du président reconnu par la communauté internationale est soumis à un blocus
des forces fidèles à M. Gbagbo depuis plusieurs jours.
Dans son premier discours depuis son investiture le 4 décembre, diffusé sur
la radio-télévision d'Etat RTI, un pilier de son régime, Laurent Gbagbo a
réaffirmé mardi soir qu'il était "le président" de la Côte d'Ivoire. Il s'est
dit en même temps prêt à discuter avec son rival Alassane Ouattara et la
communauté internationale qui le soutient, pour sortir d'une crise qui a fait
au moins 50 morts selon l'ONU.
L'Union européenne a entériné mercredi des sanctions contre Laurent Gbagbo
et 18 membres de son entourage. La liste "est révisable", ont souligné le jour
même des diplomates européens.