Sept ministres des Finances de l`Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) ont demandé jeudi à la Banque centrale des Etats d`Afrique de l`Ouest (BCEAO) d`autoriser uniquement les représentants du président ivoirien "légitimement élu", Alassane Ouattara, à gérer les comptes du pays.
"Le Conseil des ministres (des Finances de l`Uémoa, ndlr) a pris acte des décisions de l`ONU, de l`Union africaine et de la Cédéao (Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest), de reconnaître M. Alassane Ouattara comme président légitimement élu de la Côte d`Ivoire", selon un communiqué obtenu jeudi soir par l`AFP.
Le conseil a décidé, premièrement, "que les représentants régulièrement désignés par le gouvernement légitime de Côte d`Ivoire sont les seuls habilités à prendre des mesures relatives au fonctionnement de l`Uéoma au nom de ce pays".
Deuxièmement, les ministres des Finances de l`Uémoa ont décidé "d`instruire la BCEAO de permettre aux seuls représentants régulièrement désignés par le gouvernement légitime de Côte d`Ivoire d`effectuer les mouvements sur les comptes ouverts en son nom", selon ce texte.
Les ministres ont également donné "instruction à la BCEAO et aux banques de l`Uémoa de prendre toutes mesures de sauvegarde pour l`application rigoureuse des mesures qui précédent".
Dans le même temps, ils ont officiellement "félicité" le gouverneur de la BCEAO, l`Ivoirien Philippe-Henri Dacoury-Tabley, "pour la manière dont il a géré la situation monétaire et financière depuis le début de la crise politique en Côte d`Ivoire".
La réunion extraordinaire et à huis clos de ces ministres des Finances s`est tenue à Bissau et a duré de 9H00 à 19H00 (locales et GMT).
Ils représentaient sept pays d`Afrique de l`Ouest - Bénin, Burkina Faso, Mali, Niger, Togo, Sénégal et Guinée-Bissau - ayant tous le franc CFA comme monnaie commune et la BCEAO comme institut d`émission.
Mais aucun représentant de la Côte d`Ivoire n`avait été admis à participer.
Le ministre bissau-guinéen des Finances, Jose Mario Vaz, avait souligné qu`"aucune délégation ivoirienne n`avait été invitée" puisque la situation en Côte d`Ivoire était "au centre des débats".
Aucun ministre présent n`a voulu faire de commentaire, ni à la sortie de la réunion ni à l`aéroport.
Le communiqué final a été transmis à l`AFP par le président de la Commission de l`Uémoa, Soumaïla Cissé.
Depuis l`élection présidentielle du 28 novembre, la Côte d`Ivoire est plongée dans une très grave crise qui aurait déjà fait 173 morts entre le 16 et le 21 décembre, selon l`ONU.
La communauté internationale a appelé le sortant Laurent Gbagbo à reconnaître sa défaite face à son adversaire Alassane Ouattara et à quitter le pouvoir. M. Gbagbo a ignoré ces pressions en se réaffirmant président mardi.
"Le Conseil des ministres (des Finances de l`Uémoa, ndlr) a pris acte des décisions de l`ONU, de l`Union africaine et de la Cédéao (Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest), de reconnaître M. Alassane Ouattara comme président légitimement élu de la Côte d`Ivoire", selon un communiqué obtenu jeudi soir par l`AFP.
Le conseil a décidé, premièrement, "que les représentants régulièrement désignés par le gouvernement légitime de Côte d`Ivoire sont les seuls habilités à prendre des mesures relatives au fonctionnement de l`Uéoma au nom de ce pays".
Deuxièmement, les ministres des Finances de l`Uémoa ont décidé "d`instruire la BCEAO de permettre aux seuls représentants régulièrement désignés par le gouvernement légitime de Côte d`Ivoire d`effectuer les mouvements sur les comptes ouverts en son nom", selon ce texte.
Les ministres ont également donné "instruction à la BCEAO et aux banques de l`Uémoa de prendre toutes mesures de sauvegarde pour l`application rigoureuse des mesures qui précédent".
Dans le même temps, ils ont officiellement "félicité" le gouverneur de la BCEAO, l`Ivoirien Philippe-Henri Dacoury-Tabley, "pour la manière dont il a géré la situation monétaire et financière depuis le début de la crise politique en Côte d`Ivoire".
La réunion extraordinaire et à huis clos de ces ministres des Finances s`est tenue à Bissau et a duré de 9H00 à 19H00 (locales et GMT).
Ils représentaient sept pays d`Afrique de l`Ouest - Bénin, Burkina Faso, Mali, Niger, Togo, Sénégal et Guinée-Bissau - ayant tous le franc CFA comme monnaie commune et la BCEAO comme institut d`émission.
Mais aucun représentant de la Côte d`Ivoire n`avait été admis à participer.
Le ministre bissau-guinéen des Finances, Jose Mario Vaz, avait souligné qu`"aucune délégation ivoirienne n`avait été invitée" puisque la situation en Côte d`Ivoire était "au centre des débats".
Aucun ministre présent n`a voulu faire de commentaire, ni à la sortie de la réunion ni à l`aéroport.
Le communiqué final a été transmis à l`AFP par le président de la Commission de l`Uémoa, Soumaïla Cissé.
Depuis l`élection présidentielle du 28 novembre, la Côte d`Ivoire est plongée dans une très grave crise qui aurait déjà fait 173 morts entre le 16 et le 21 décembre, selon l`ONU.
La communauté internationale a appelé le sortant Laurent Gbagbo à reconnaître sa défaite face à son adversaire Alassane Ouattara et à quitter le pouvoir. M. Gbagbo a ignoré ces pressions en se réaffirmant président mardi.