ABUJA -Les pays de la Cédéao ne souhaitent aucun compromis avec le président sortant Laurent Gbagbo qui doit "quitter" le pouvoir en Côte d`Ivoire où aucun gouvernement d`union nationale n`est envisageable, a déclaré vendredi le chef de la diplomatie nigériane.
"La question du compromis n`est pas sur la table", a déclaré Odein Ajumogobia à l`AFP à Abuja avant l`ouverture d`un sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao, 15 pays) consacré à la grave crise politique en Côte d`Ivoire.
"Quelque chose qui ressemble à un gouvernement d`union nationale comme ce
qui existe au Kenya ou au Zimbabwe ne sera pas sur la table" des négociations,
a-t-il ajouté.
"Nous sommes déterminés à voir Gbagbo quitter le pouvoir", a souligné le
ministre nigérian, dont le pays assure la présidence tournante de la Cédéao.
Les participants au sommet "veulent considérer quelles sont les options il
y a, pour lui (Gbagbo), pour quitter le pouvoir de son propre chef", a-t-il
précisé.
Le ministre nigérian a affirmé que tous les chefs d`Etat et de gouvernement
de l`organisation régionale devaient participer au sommet, à l`exception des
présidents malien et gambien, qui seront toutefois représentés.
Les dirigeants de la Cédéao s`étaient déjà rencontrés le 7 décembre et
avaient suspendu la participation à cette organisation de la Côte d`Ivoire.
Deux rivaux, le président sortant Gbagbo et Alassane Ouattara se disputent
la présidence depuis le scrutin du 28 novembre. La communauté internationale a
reconnu M. Ouattara comme seul président.
Mais M. Gbagbo refuse de céder le pouvoir en dépit des appels de la communauté internationale, notamment les Etats-Unis, l`Union européenne et l`Union africaine.
Le camp d`Alassane Ouattara espère que l`organisation régionale de la Cédéao se prononcera vendredi sur une option militaire pour chasser du pouvoir
M. Gbagbo, selon un de ses porte-parole.
La ministre française des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, a de son côté estimé vendredi que le président sortant avait encore droit à une "sortie honorable", mais a prévenu que cette perspective s`éloignerait si les violences se poursuivent.
"La question du compromis n`est pas sur la table", a déclaré Odein Ajumogobia à l`AFP à Abuja avant l`ouverture d`un sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao, 15 pays) consacré à la grave crise politique en Côte d`Ivoire.
"Quelque chose qui ressemble à un gouvernement d`union nationale comme ce
qui existe au Kenya ou au Zimbabwe ne sera pas sur la table" des négociations,
a-t-il ajouté.
"Nous sommes déterminés à voir Gbagbo quitter le pouvoir", a souligné le
ministre nigérian, dont le pays assure la présidence tournante de la Cédéao.
Les participants au sommet "veulent considérer quelles sont les options il
y a, pour lui (Gbagbo), pour quitter le pouvoir de son propre chef", a-t-il
précisé.
Le ministre nigérian a affirmé que tous les chefs d`Etat et de gouvernement
de l`organisation régionale devaient participer au sommet, à l`exception des
présidents malien et gambien, qui seront toutefois représentés.
Les dirigeants de la Cédéao s`étaient déjà rencontrés le 7 décembre et
avaient suspendu la participation à cette organisation de la Côte d`Ivoire.
Deux rivaux, le président sortant Gbagbo et Alassane Ouattara se disputent
la présidence depuis le scrutin du 28 novembre. La communauté internationale a
reconnu M. Ouattara comme seul président.
Mais M. Gbagbo refuse de céder le pouvoir en dépit des appels de la communauté internationale, notamment les Etats-Unis, l`Union européenne et l`Union africaine.
Le camp d`Alassane Ouattara espère que l`organisation régionale de la Cédéao se prononcera vendredi sur une option militaire pour chasser du pouvoir
M. Gbagbo, selon un de ses porte-parole.
La ministre française des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, a de son côté estimé vendredi que le président sortant avait encore droit à une "sortie honorable", mais a prévenu que cette perspective s`éloignerait si les violences se poursuivent.