Alassane Ouattara, reconnu vainqueur de l`élection présidentielle ivoirienne par la communauté internationale, a annoncé vendredi qu`il demandait à la Cour pénale internationale d`envoyer une mission en Côte d`Ivoire pour enquêter sur les violences post-électorales.
Ouattara et le président sortant Laurent Gbagbo revendiquent tous deux la victoire au scrutin du 28 novembre, censé tourner la page de la guerre civile de 2002-2003.
Alassane Ouattara a été reconnu président légitime de la Côte d`Ivoire par les Nations unies, la Banque mondiale, la Cedeao et l`Union européenne tandis que Gbagbo maintient son emprise sur le pouvoir avec l`appui de l`armée et du puissant mouvement des "Jeunes Patriotes".
Les Nations unies ont estimé jeudi que les violences avaient fait plus de 170 morts et des résidents de quartiers pro-Ouattara d`Abidjan affirment que, la nuit, des hommes masqués et armés font irruption dans les maisons, enlevant et parfois tuant des habitants.
La violence est réapparue dans nos villes et nos quartiers. De graves violations des droits de l`homme ont été signalées. Pendant le couvre-feu, des personnes ont été enlevées et exécutées par des éléments de la Garde républicaine (...) soutenus par des mercenaires, a déclaré Ouattara.
"Face à la gravité des faits, j`ai demandé à la Cour pénale internationale d`envoyer une mission dans les prochains jours dans notre pays", a-t-il ajouté.
A La Haye, la CPI n`a pas réagi dans l`immédiat.
La mission de l`Onu en Côte d`Ivoire a déclaré jeudi que des partisans masqués de Gbagbo, armés de lance-roquettes, bloquaient une route menant à Anyama, près de N`Dotre qui, a dit la mission, "est un village près d`Abidjan où des allégations font état de l`existence d`une fosse commune".
Le Conseil des droits de l`homme de l`Onu a publié une déclaration condamnant les violations des droits de l`homme et appelant à la réconciliation pour prévenir la guerre civile.
Ouattara et le président sortant Laurent Gbagbo revendiquent tous deux la victoire au scrutin du 28 novembre, censé tourner la page de la guerre civile de 2002-2003.
Alassane Ouattara a été reconnu président légitime de la Côte d`Ivoire par les Nations unies, la Banque mondiale, la Cedeao et l`Union européenne tandis que Gbagbo maintient son emprise sur le pouvoir avec l`appui de l`armée et du puissant mouvement des "Jeunes Patriotes".
Les Nations unies ont estimé jeudi que les violences avaient fait plus de 170 morts et des résidents de quartiers pro-Ouattara d`Abidjan affirment que, la nuit, des hommes masqués et armés font irruption dans les maisons, enlevant et parfois tuant des habitants.
La violence est réapparue dans nos villes et nos quartiers. De graves violations des droits de l`homme ont été signalées. Pendant le couvre-feu, des personnes ont été enlevées et exécutées par des éléments de la Garde républicaine (...) soutenus par des mercenaires, a déclaré Ouattara.
"Face à la gravité des faits, j`ai demandé à la Cour pénale internationale d`envoyer une mission dans les prochains jours dans notre pays", a-t-il ajouté.
A La Haye, la CPI n`a pas réagi dans l`immédiat.
La mission de l`Onu en Côte d`Ivoire a déclaré jeudi que des partisans masqués de Gbagbo, armés de lance-roquettes, bloquaient une route menant à Anyama, près de N`Dotre qui, a dit la mission, "est un village près d`Abidjan où des allégations font état de l`existence d`une fosse commune".
Le Conseil des droits de l`homme de l`Onu a publié une déclaration condamnant les violations des droits de l`homme et appelant à la réconciliation pour prévenir la guerre civile.