Le président de la Jeunesse club d’Abidjan-Treichville s’inquiète de l’avenir du football ivoirien. Les difficultés financières le rendent pessimiste.
Vous répétez que l’avenir du football ivoirien est sombre. Pourquoi le dites-vous ?
L’avenir de notre football est sombre parce que le nerf de la guerre reste l’argent. A partir du moment où nous sommes confrontés à des problèmes financiers, quel enthousiasme avez-vous pour poursuivre la route ?
Etes-vous pessimiste ?
Il y a de quoi ! La Ligue 1 n’a plus de sponsor. Et nous ne savons pas quand les activités reprendront. Si cela devient une lourdeur et que nous sommes confrontés d’une façon permanente aux problèmes financiers, le plaisir de jouer au football n’a plus sa raison d’être.
Visiblement, les choses commencent mal pour cette nouvelle saison ?
Bien sûr ! Dans les autres pays, les clubs sont déjà en compétitions. Dans notre cas, par contre, nous n’avons même pas de terrain d’entraînement. La JCAT a adressé un courrier à l’ONS pour bénéficier des installations du Parc des sports. Vendredi, le président de la FIF nous a appris que l’argent manque. Je vous laisse le soin d’apprécier. La situation est loin d’être bonne.
Dans ces conditions, la JCAT va-t-elle participer à sa première Ligue des champions ?
Cela va dépendre… C’est inadmissible que la Côte d’Ivoire ne puisse pas soutenir des clubs qualifiés pour participer à la Ligue des champions. C’est triste !
Qu’allez-vous faire ?
Pour l’instant, je n’envisage pas la possibilité de ne pas participer à cette compétition. C’est la première fois que la JCAT se qualifie pour la Ligue des champions. Il y a une volonté de la part de tous les joueurs et de leurs encadreurs qui se sont battus pendant toute une saison pour arriver à ce stade. Si nous n’allons pas à la Ligue des champions, leur moral sera sapé.
Comment comptez-vous gérer le cas Lago Bailly qui n’a pas la Licence A-CAF ?
Nous allons trouver une solution. C’est dommage pour ce garçon. Nous avons espéré jusqu’au dernier moment qu’il bénéficierait d’une dérogation mais le président Jacques Anouma a été très ferme. Il exige désormais la Licence A à tous les entraîneurs de la Ligue 1. Or, ce n’est pas en un mois que Lago Bailly va régler ce problème de Licence A. J’ai déjà approché Yéo Martial qui a suffisamment d’expérience pour m’aider à résoudre ce problème.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo
Vous répétez que l’avenir du football ivoirien est sombre. Pourquoi le dites-vous ?
L’avenir de notre football est sombre parce que le nerf de la guerre reste l’argent. A partir du moment où nous sommes confrontés à des problèmes financiers, quel enthousiasme avez-vous pour poursuivre la route ?
Etes-vous pessimiste ?
Il y a de quoi ! La Ligue 1 n’a plus de sponsor. Et nous ne savons pas quand les activités reprendront. Si cela devient une lourdeur et que nous sommes confrontés d’une façon permanente aux problèmes financiers, le plaisir de jouer au football n’a plus sa raison d’être.
Visiblement, les choses commencent mal pour cette nouvelle saison ?
Bien sûr ! Dans les autres pays, les clubs sont déjà en compétitions. Dans notre cas, par contre, nous n’avons même pas de terrain d’entraînement. La JCAT a adressé un courrier à l’ONS pour bénéficier des installations du Parc des sports. Vendredi, le président de la FIF nous a appris que l’argent manque. Je vous laisse le soin d’apprécier. La situation est loin d’être bonne.
Dans ces conditions, la JCAT va-t-elle participer à sa première Ligue des champions ?
Cela va dépendre… C’est inadmissible que la Côte d’Ivoire ne puisse pas soutenir des clubs qualifiés pour participer à la Ligue des champions. C’est triste !
Qu’allez-vous faire ?
Pour l’instant, je n’envisage pas la possibilité de ne pas participer à cette compétition. C’est la première fois que la JCAT se qualifie pour la Ligue des champions. Il y a une volonté de la part de tous les joueurs et de leurs encadreurs qui se sont battus pendant toute une saison pour arriver à ce stade. Si nous n’allons pas à la Ligue des champions, leur moral sera sapé.
Comment comptez-vous gérer le cas Lago Bailly qui n’a pas la Licence A-CAF ?
Nous allons trouver une solution. C’est dommage pour ce garçon. Nous avons espéré jusqu’au dernier moment qu’il bénéficierait d’une dérogation mais le président Jacques Anouma a été très ferme. Il exige désormais la Licence A à tous les entraîneurs de la Ligue 1. Or, ce n’est pas en un mois que Lago Bailly va régler ce problème de Licence A. J’ai déjà approché Yéo Martial qui a suffisamment d’expérience pour m’aider à résoudre ce problème.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo
