Le gouvernement de Laurent Gbagbo rompra les liens diplomatiques avec tous les Etats qui reconnaîtront les ambassadeurs nommés par son rival Alassane Ouattara, a annoncé mardi un porte-parole.
"Il nous revient que certains gouvernements, disant agir sur la base des correspondances émanant de M. Ouattara, entendent mettre fin à la mission des nos ambassadeurs dans leur état", a déclaré Ahoua Don Mello à la télévision.
"Le gouvernement rappelle que ces actes contraires à la pratique diplomatique ne sont pas de nature à favoriser, d'une part, le dialogue souhaité au plan interne et, d'autre part, les relations de franche coopération devant exister entre états souverains.
"Aussi le gouvernement vaudrait-il faire connaître que face à des telles décisions, il se réserve le droit d'appliquer la réciprocité en mettant fin à la mission en Côte d'Ivoire des ambassadeurs des pays concernés", a-t-il ajouté.
La commission électorale indépendante a déclaré Alassane Ouattara vainqueur du second tour de la présidentielle du 28 novembre qui l'opposait à Laurent Gbagbo, un résultat reconnu par la quasi-totalité de la communauté internationale mais contesté par le président sortant, dont la réélection a été proclamée par un Conseil constitutionnel à sa main.
Les Nations unies ont validé la semaine dernière le remplacement du représentant à New York de la Côte d'Ivoire acquis à Laurent Gbagbo, Alcide Djédjé, par un émissaire nommé par Alassane Ouattara, Joseph Bamba Youssoufou.
La procédure d'agrément de l'ambassadeur ivoirien en France choisi par le gouvernement Ouattara est en cours, a par ailleurs annoncé mardi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, sans préciser son nom.
"Il nous revient que certains gouvernements, disant agir sur la base des correspondances émanant de M. Ouattara, entendent mettre fin à la mission des nos ambassadeurs dans leur état", a déclaré Ahoua Don Mello à la télévision.
"Le gouvernement rappelle que ces actes contraires à la pratique diplomatique ne sont pas de nature à favoriser, d'une part, le dialogue souhaité au plan interne et, d'autre part, les relations de franche coopération devant exister entre états souverains.
"Aussi le gouvernement vaudrait-il faire connaître que face à des telles décisions, il se réserve le droit d'appliquer la réciprocité en mettant fin à la mission en Côte d'Ivoire des ambassadeurs des pays concernés", a-t-il ajouté.
La commission électorale indépendante a déclaré Alassane Ouattara vainqueur du second tour de la présidentielle du 28 novembre qui l'opposait à Laurent Gbagbo, un résultat reconnu par la quasi-totalité de la communauté internationale mais contesté par le président sortant, dont la réélection a été proclamée par un Conseil constitutionnel à sa main.
Les Nations unies ont validé la semaine dernière le remplacement du représentant à New York de la Côte d'Ivoire acquis à Laurent Gbagbo, Alcide Djédjé, par un émissaire nommé par Alassane Ouattara, Joseph Bamba Youssoufou.
La procédure d'agrément de l'ambassadeur ivoirien en France choisi par le gouvernement Ouattara est en cours, a par ailleurs annoncé mardi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, sans préciser son nom.