Le camp de Laurent Gbagbo ne fait plus mystère de son intention de créer la chienlit avant son départ forcé du pouvoir. Et, le département de Sinfra, localité située en zone forestière où résident des ressortissants malinké et baoulé réputés proches d’Alassane Ouattara, pourrait être le point de départ de ces troubles. Des cadres LMP sont les principaux instigateurs du complot contre les ‘’étrangers’’ avec le recrutement de miliciens et la distribution d’armes à leurs militants. Ils n’ont pas pu digérer la défaite de leur candidat dans le département. En en faisant une affaire personnelle. Des techniques sont même mises en place pour identifier les potentielles victimes. « Puisque les miliciens ne connaissent pas tout le monde dans la ville, ceux qui sont d’ici se promènent avec eux. Et, lorsqu’ils rencontrent l’un d’entre nous (les militants houphouétistes, ndlr), ils le saluent en chœur. Et, là les miliciens n’ont plus qu’à l’ajouter à leur liste », explique l’habitant. Qui soutient par ailleurs que les militants pro-Gbagbo rendent fréquemment visite au commandant de brigade de la gendarmerie, Gbalou Yao Charles. Les forces onusiennes qui ont en charge la protection des civils savent donc vers où s’orienter. Mieux vaut prévenir que guérir !
C’est que, selon des sources crédibles, le feu de l’affrontement ethnique couve sous la cendre malgré un apparent retour à la normalité. Comme le confirme la confidence d’un agent des renseignements généraux, rapportée dans notre édition de lundi, qui confie que des populations proches de Laurent Gbagbo sont en train d’y être armées. A en croire un habitant sur place, plusieurs faits étranges laissent penser que le camp de l’ex-chef d’Etat prépare quelque chose de vilain. L’évocation de la guerre civile en cas d’intervention militaire sous-régionale par les sieurs Ahoua Don Mello, Charles Blé Goudé et Laurent Gbagbo lui-même ne serait donc pas fortuite. Après les violents affrontements intervenus dans le département au lendemain du second tour de la présidentielle, a confié notre interlocuteur, les militants de Lmp s’étaient terrés. Mais, depuis quelques jours, ils ont tous refait surface. Une réapparition subite qui n’a pas manqué de susciter des interrogations chez les houphouétistes. « Puisque nous avons très souvent des liens de parentés, lorsque nous taquinons nos cousins à propos de leur retour, ils nous disent : ‘’ La première fois vous nous avez surpris. Mais cette fois, ce ne sera pas le cas. Nous sommes prêts et nous prendrons notre revanche’’ », relate notre interlocuteur. Qui ajoute que ces menaces à peine voilées mises en rapport avec d’autres faits montrent clairement que Lmp prépare une offensive vindicative : « Nous avons pu apprendre que des jeunes sont en train d’être recrutés par tribus ».
Bamba K. Inza
C’est que, selon des sources crédibles, le feu de l’affrontement ethnique couve sous la cendre malgré un apparent retour à la normalité. Comme le confirme la confidence d’un agent des renseignements généraux, rapportée dans notre édition de lundi, qui confie que des populations proches de Laurent Gbagbo sont en train d’y être armées. A en croire un habitant sur place, plusieurs faits étranges laissent penser que le camp de l’ex-chef d’Etat prépare quelque chose de vilain. L’évocation de la guerre civile en cas d’intervention militaire sous-régionale par les sieurs Ahoua Don Mello, Charles Blé Goudé et Laurent Gbagbo lui-même ne serait donc pas fortuite. Après les violents affrontements intervenus dans le département au lendemain du second tour de la présidentielle, a confié notre interlocuteur, les militants de Lmp s’étaient terrés. Mais, depuis quelques jours, ils ont tous refait surface. Une réapparition subite qui n’a pas manqué de susciter des interrogations chez les houphouétistes. « Puisque nous avons très souvent des liens de parentés, lorsque nous taquinons nos cousins à propos de leur retour, ils nous disent : ‘’ La première fois vous nous avez surpris. Mais cette fois, ce ne sera pas le cas. Nous sommes prêts et nous prendrons notre revanche’’ », relate notre interlocuteur. Qui ajoute que ces menaces à peine voilées mises en rapport avec d’autres faits montrent clairement que Lmp prépare une offensive vindicative : « Nous avons pu apprendre que des jeunes sont en train d’être recrutés par tribus ».
Bamba K. Inza
