Comme il est de coutume, à l’occasion des solennités de fin d’année, le président de la République adresse un message à ses concitoyens. A quelques heures de ce rendez-vous primordial pendant lequel le premier citoyen ivoirien expose à toutes les nations les grandes lignes de son cahier de charges annuels, le message du tout nouveau président de la République, Alassane Ouattara est plus qu’attendu par ses concitoyens qui l’ont oint avec 54,1% de leurs suffrages pendant le scrutin du 28 novembre dernier. Et cette victoire retentissante a été certifiée par l’ensemble de la communauté internationale à travers M. Y J Choï, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies. Et pour sceller le pacte du retour de la Côte d’Ivoire dans le concert des nations et sur le chemin du développement, afin que les Ivoiriens renouent avec les valeurs du travail, la fraternité et une vie harmonieuse, le Président Ouattara entend passer un message d’espoir à ses compatriotes le 31 décembre prochain. A ce sujet, celui dont le programme de gouvernement a séduit les Ivoiriens, a exigé que les chefs d’Etat, Pedro Pires du Cap vert; Baï Koroma de la Sierra Leone et Yayi Boni du Bénin, enjoignent Laurent Gbagbo de s’abstenir de toute adresse à la nation. Car, pour lui, « la déclaration à la nation de Laurent Gbagbo sera considérée comme une défiance à la CEDEAO». Comme Ouattara le dit, Gbagbo n’a pas intérêt à outrepasser ces recommandations car, il est de notoriété, que cette organisation sous-régionale, qui ne veut pas que le cas Gbagbo fasse école, a mandat et les moyens de le chasser, manu militari, du palais qu’il squatte. Mais, pour lui permettre de partir dans des conditions acceptables, que lui garantit Alassane Ouattara, la CEDEAO use encore des dernières ressources diplomatiques pour faire entendre raison à celui que les politologues baptisent de "Machiavel de la Lagune Ebrié".
Si Gbagbo pousse l’outrecuidance à faire une quelconque déclaration à la nation, ce serait également une véritable usurpation de titre. Il est clair que depuis le 28 novembre dernier, Gbagbo ayant perdu le pouvoir ne peut, en aucun cas, s’arroger la prérogative de s’adresser aux Ivoiriens en tant que chef de l’Etat. Même si les Brou Amessan, Herman Aboa, Awa Ehoura, qui font la pluie et le beau temps à la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI) sont prompts à braquer sur lui les cameras et micros de ce média à capitaux publics, les Ivoiriens qui ne sont pas dupes, sauront que le vrai message du président de la République, est celui que Ouattara leur adressera. Et ils seront nombreux ceux qui verront en ce discours, la boussole, le pacte de l’alliance et du bien-être des Ivoiriens. Tous attendent que le Président dise la parole, celle qui va guérir la Côte d’Ivoire.
Jean- Antoine Doudou
Si Gbagbo pousse l’outrecuidance à faire une quelconque déclaration à la nation, ce serait également une véritable usurpation de titre. Il est clair que depuis le 28 novembre dernier, Gbagbo ayant perdu le pouvoir ne peut, en aucun cas, s’arroger la prérogative de s’adresser aux Ivoiriens en tant que chef de l’Etat. Même si les Brou Amessan, Herman Aboa, Awa Ehoura, qui font la pluie et le beau temps à la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI) sont prompts à braquer sur lui les cameras et micros de ce média à capitaux publics, les Ivoiriens qui ne sont pas dupes, sauront que le vrai message du président de la République, est celui que Ouattara leur adressera. Et ils seront nombreux ceux qui verront en ce discours, la boussole, le pacte de l’alliance et du bien-être des Ivoiriens. Tous attendent que le Président dise la parole, celle qui va guérir la Côte d’Ivoire.
Jean- Antoine Doudou