Encore sous le choc après avoir été séquestrée dans une banque par des éléments se réclamant de la Fesci et vu que sa voiture (Honda 4*4) est cassée, Antoinette Allany réagit face à cet acte odieux.
l Vous avez été victime, mercredi, d’une séquestration à la Riviera. Que s’est-il passé ?
C’était à la Riviera II. J’étais allé retirer de l’argent. J’étais déjà dans un bureau lorsque des jeunes gens sont arrivés. Lorsqu’ils couraient, nous avions pensé à l’intérieur qu’il s’agit de voleurs. Les vigiles qui montent la garde ont essayé d’en savoir plus. Et, c’est à ce moment qu’ils ont sorti des machettes, des haches, toutes les armes blanches qu’on peut utiliser pour mettre fin à la vie d’un être humain. Ils scandaient qu’ils étaient des étudiants. Que je dois sortir de leur cité. Alors que la banque n’est même pas dans ce rayon.
l Selon vous pourquoi cette attaque ?
D’après ce qu’ils disaient, ils se plaignaient du fait que je sois à cet endroit. Pour eux, ‘’les rebelles’’, comme ils m’ont appelée, sont au Golf hôtel. Ils ont dit que je suis une rebelle et qu’il faut que je quitte les lieux. Pour eux, je chante pour Alassane Ouattara et eux ne veulent pas voir ces personnes. Car, disaient-ils, Laurent Gbagbo a donné l’ordre de tuer les Baoulé et les Dioula.
l Comment vous-êtes vous comportée ?
J’étais très calme. Franchement, je comptais sur mon Dieu, donc je suis restée calme. Comme j’ai un ami (dont je tairais le nom) à Notre Voie, je l’ai appelé. Je lui ai expliqué ce qui se passait. Il a même essayé d’appeler le Cecos. Il y avait des personnes présentes qui connaissaient le secrétaire général de la Fesci de la Riviera II, qui s’appelle Maho. C’est lui qu’elles sont allées chercher.
l Que s’est-il passé ensuite ?
Bien qu’il soit arrivé, les autres continuaient à me menacer de mort. Déjà ils avaient mis à sac ma voiture. Ils ont tout cassé. Mais, je me suis dit, la voiture est moins importante que ma vie. Je continuais à prier Dieu. Eux n’arrêtaient pas de dire que les Baoulé et les Dioula sont des rebelles et qu’il faut les tuer. Et que c’est Gbagbo qui aurait dit cela. C’est Maho qui a essayé de les calmer et qui m’a permis de quitter les lieux.
l Qu’en pensez-vous ?
C’est vraiment dommage que les gens n’arrivent pas à comprendre. Il faut savoir que nous les artistes, sommes libres de chanter partout. De 1992 à 2000, j’ai chanté pour Laurent Gbagbo. Ceux qui étaient au pouvoir à cette période, ne sont pas allés me tuer pour avoir soutenu Gbagbo. Comment se fait-il qu’aujourd’hui parce que je chante pour Ado qu’on veuille mettre fin à ma vie. Le Fpi ne m’appelait plus lors de ses manifestations. Alors que le Rdr me joint à tout ce qu’il fait. Moi je vais chercher mon argent pour manger. Pourquoi cela crée-t-il la haine, la guerre et fait de moi une rebelle ? C’est dommage que nous les Africains ne comprenions pas que la politique est comme un match de foot (Asec-Africa). Chacun peut supporter un candidat. Mais au-delà de tout, nous restons des frères et sœurs. Je pense qu’il faut éviter d’agresser les gens.
l Cette attitude peut-elle vous décourager à soutenir le président Ouattara ?
Je ne voudrais pas faire de cette affaire un débat Antoinette Allany Alassane Ouattara. Je parle de ce qui m’est arrivé. Gbagbo est un papa à moi, Alassane aussi. Je veux faire comprendre que je ne suis pas en palabre avec Gbagbo.
Entretien réalisé par Sanou A.
l Vous avez été victime, mercredi, d’une séquestration à la Riviera. Que s’est-il passé ?
C’était à la Riviera II. J’étais allé retirer de l’argent. J’étais déjà dans un bureau lorsque des jeunes gens sont arrivés. Lorsqu’ils couraient, nous avions pensé à l’intérieur qu’il s’agit de voleurs. Les vigiles qui montent la garde ont essayé d’en savoir plus. Et, c’est à ce moment qu’ils ont sorti des machettes, des haches, toutes les armes blanches qu’on peut utiliser pour mettre fin à la vie d’un être humain. Ils scandaient qu’ils étaient des étudiants. Que je dois sortir de leur cité. Alors que la banque n’est même pas dans ce rayon.
l Selon vous pourquoi cette attaque ?
D’après ce qu’ils disaient, ils se plaignaient du fait que je sois à cet endroit. Pour eux, ‘’les rebelles’’, comme ils m’ont appelée, sont au Golf hôtel. Ils ont dit que je suis une rebelle et qu’il faut que je quitte les lieux. Pour eux, je chante pour Alassane Ouattara et eux ne veulent pas voir ces personnes. Car, disaient-ils, Laurent Gbagbo a donné l’ordre de tuer les Baoulé et les Dioula.
l Comment vous-êtes vous comportée ?
J’étais très calme. Franchement, je comptais sur mon Dieu, donc je suis restée calme. Comme j’ai un ami (dont je tairais le nom) à Notre Voie, je l’ai appelé. Je lui ai expliqué ce qui se passait. Il a même essayé d’appeler le Cecos. Il y avait des personnes présentes qui connaissaient le secrétaire général de la Fesci de la Riviera II, qui s’appelle Maho. C’est lui qu’elles sont allées chercher.
l Que s’est-il passé ensuite ?
Bien qu’il soit arrivé, les autres continuaient à me menacer de mort. Déjà ils avaient mis à sac ma voiture. Ils ont tout cassé. Mais, je me suis dit, la voiture est moins importante que ma vie. Je continuais à prier Dieu. Eux n’arrêtaient pas de dire que les Baoulé et les Dioula sont des rebelles et qu’il faut les tuer. Et que c’est Gbagbo qui aurait dit cela. C’est Maho qui a essayé de les calmer et qui m’a permis de quitter les lieux.
l Qu’en pensez-vous ?
C’est vraiment dommage que les gens n’arrivent pas à comprendre. Il faut savoir que nous les artistes, sommes libres de chanter partout. De 1992 à 2000, j’ai chanté pour Laurent Gbagbo. Ceux qui étaient au pouvoir à cette période, ne sont pas allés me tuer pour avoir soutenu Gbagbo. Comment se fait-il qu’aujourd’hui parce que je chante pour Ado qu’on veuille mettre fin à ma vie. Le Fpi ne m’appelait plus lors de ses manifestations. Alors que le Rdr me joint à tout ce qu’il fait. Moi je vais chercher mon argent pour manger. Pourquoi cela crée-t-il la haine, la guerre et fait de moi une rebelle ? C’est dommage que nous les Africains ne comprenions pas que la politique est comme un match de foot (Asec-Africa). Chacun peut supporter un candidat. Mais au-delà de tout, nous restons des frères et sœurs. Je pense qu’il faut éviter d’agresser les gens.
l Cette attitude peut-elle vous décourager à soutenir le président Ouattara ?
Je ne voudrais pas faire de cette affaire un débat Antoinette Allany Alassane Ouattara. Je parle de ce qui m’est arrivé. Gbagbo est un papa à moi, Alassane aussi. Je veux faire comprendre que je ne suis pas en palabre avec Gbagbo.
Entretien réalisé par Sanou A.