Le Liberia va accueillir un premier camp de
réfugiés pour les Ivoiriens qui y sont déjà près de 20.000 et continuent
d'affluer par centaines chaque jour dans la crainte d'une guerre civile, a
annoncé vendredi le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).
"Le HCR va déployer du personnel additionnel pour renforcer son équipe
d'urgence au Liberia. Ce personnel sera essentiel pour établir le nouveau camp
près de la ville de Saclepea dans le Comté de Nimba, où les réfugiés sont
actuellement hébergés" dans des familles ou communautés d'accueil, explique un
communiqué.
"Le HCR a enregistré 18.091 réfugiés (au Liberia) et ils continuent
d'arriver chaque jour" à un rythme d'"environ 400 à 500 par jour",
indique-t-il.
Mardi, une porte-parole de l'organisation avait indiqué que "15.120
Ivoiriens (avaient) été enregistrés par le HCR, et (que) 4.000 autres
(avaient) signalés par les autorités" du Liberia.
Environ 55% de ces réfugiés sont des femmes et 62% ont moins de 18 ans.
Ils fuient les violences en Côte d'Ivoire, qualifiées d'"atrocités" par le
Conseil des droits de l'homme de l'ONU et qui, selon des experts de l'ONU,
pourraient constituer des "crimes contre l'humanité".
Jusqu'à présent, l'ensemble des réfugiés qui s'étaient enfuis au Liberia se
logeaient chez ceux qui voulaient bien les accueillir mais ces familles et
communautés d'accueil sont "sous pression".
En ayant obtenu le feu vert du Liberia, le HCR va pouvoir construire un
camp pour regrouper les réfugiés ivoiriens qui, en s'enregistrant auprès de
l'organisation, obtiennent de l'aide non alimentaire, comme des bâches en
plastique, des couvertures, des jerrycans, du kérosène, des lampes, du savon,
des seaux et des moustiquaires.
"Il s'agit du premier camp de réfugiés ivoriens au Liberia", a précisé un
porte-parole du HCR, Babar Baloch, contacté par l'AFP.
Le HCR dispose pour l'instant d'assez d'aide dans la région pour assister à
quelque 30.000 réfugiés ivoiriens et a puisé 3 millions de dollars dans ses
réserves d'urgence. Mais "nous aurons besoin de l'appui des donateurs pour
poursuivre nos efforts d'aide au Liberia", souligne-t-il.
Environ 200 Ivoriens sont également réfugiés en Guinée. La Fédération
internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge craint un "afflux de
personnes" vers le Burkina Faso, le Mali et le Ghana".
réfugiés pour les Ivoiriens qui y sont déjà près de 20.000 et continuent
d'affluer par centaines chaque jour dans la crainte d'une guerre civile, a
annoncé vendredi le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).
"Le HCR va déployer du personnel additionnel pour renforcer son équipe
d'urgence au Liberia. Ce personnel sera essentiel pour établir le nouveau camp
près de la ville de Saclepea dans le Comté de Nimba, où les réfugiés sont
actuellement hébergés" dans des familles ou communautés d'accueil, explique un
communiqué.
"Le HCR a enregistré 18.091 réfugiés (au Liberia) et ils continuent
d'arriver chaque jour" à un rythme d'"environ 400 à 500 par jour",
indique-t-il.
Mardi, une porte-parole de l'organisation avait indiqué que "15.120
Ivoiriens (avaient) été enregistrés par le HCR, et (que) 4.000 autres
(avaient) signalés par les autorités" du Liberia.
Environ 55% de ces réfugiés sont des femmes et 62% ont moins de 18 ans.
Ils fuient les violences en Côte d'Ivoire, qualifiées d'"atrocités" par le
Conseil des droits de l'homme de l'ONU et qui, selon des experts de l'ONU,
pourraient constituer des "crimes contre l'humanité".
Jusqu'à présent, l'ensemble des réfugiés qui s'étaient enfuis au Liberia se
logeaient chez ceux qui voulaient bien les accueillir mais ces familles et
communautés d'accueil sont "sous pression".
En ayant obtenu le feu vert du Liberia, le HCR va pouvoir construire un
camp pour regrouper les réfugiés ivoiriens qui, en s'enregistrant auprès de
l'organisation, obtiennent de l'aide non alimentaire, comme des bâches en
plastique, des couvertures, des jerrycans, du kérosène, des lampes, du savon,
des seaux et des moustiquaires.
"Il s'agit du premier camp de réfugiés ivoriens au Liberia", a précisé un
porte-parole du HCR, Babar Baloch, contacté par l'AFP.
Le HCR dispose pour l'instant d'assez d'aide dans la région pour assister à
quelque 30.000 réfugiés ivoiriens et a puisé 3 millions de dollars dans ses
réserves d'urgence. Mais "nous aurons besoin de l'appui des donateurs pour
poursuivre nos efforts d'aide au Liberia", souligne-t-il.
Environ 200 Ivoriens sont également réfugiés en Guinée. La Fédération
internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge craint un "afflux de
personnes" vers le Burkina Faso, le Mali et le Ghana".