La messe de la Paix, le 31 décembre dernier, à la cathédrale Sainte Thérèse de Bouaké a été l’occasion pour Mgr Siméon Ahouana, d’exprimer la lassitude des Ivoiriens face à la crise qui perdure.
La recherche de solution à la crise post-électorale née du scrutin électoral du 28 novembre dernier commence agace l’archevêque de Bouaké, Mgr Paul Siméon Ahouana. « Ce lundi (aujourd’hui, Ndlr), les émissaires vont encore revenir pour la dernière fois. Nous sommes encore appelés à Abidjan. Il faut qu’on quitte dans ça, on est fatigués. Si dans la semaine de la négociation, on ne trouve pas de solution et que je rentre à Bouaké. Il ne faut plus qu’on m’appelle à Abidjan, parce que je ne bougerai pas », a averti l’archevêque de Bouaké, déplorant que la nouvelle année commence dans la crise. «Nous entrons difficilement dans la nouvelle année. Nous commençons l’année 2011 avec une nouvelle crise », a-t-il déploré. Mais, affichant un optimisme de bon aloi, Mgr Ahouana dit espérer que la solution à la crise ne tardera pas. « Je crois que tous les moyens sont quasiment réunis pour que cette crise se résolve et que nous ayons la paix. Je connais aussi la souffrance des uns et des autres. Je sais, ce n’est pas facile parce que notre crise dure et ça perdure. Il n’est pas bon de s’accommoder dans la crise. Par la prière, par le sacrifice et pour cette démarche que nous faisons dans la foi, nous pensons que Dieu touchera le cœur des uns et des autres pour que cette situation trouve rapidement une solution heureuse », a-t-il prophétisé. Sur cette lancée, l’homme de Dieu a appelé les chrétiens à cultiver l’unité et la fraternité en cette nouvelle année. Il s’exprimait ainsi, vendredi dernier, à l’occasion d’une messe dédiée à la paix, célébrée à la cathédrale Sainte Thérèse de l’archidiocèse de Bouaké.
Qui avec ses pairs de la conférence épiscopale (Mgrs Jean-Pierre Kutwa d’Abidjan, Joseph Aké de Gagnoa, Marie Daniel Dadié de Korhogo), participe aux côtés des trois chefs d’Etat mandatés par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) à une solution négociée de la crise.
Denis Koné à Bouaké
La recherche de solution à la crise post-électorale née du scrutin électoral du 28 novembre dernier commence agace l’archevêque de Bouaké, Mgr Paul Siméon Ahouana. « Ce lundi (aujourd’hui, Ndlr), les émissaires vont encore revenir pour la dernière fois. Nous sommes encore appelés à Abidjan. Il faut qu’on quitte dans ça, on est fatigués. Si dans la semaine de la négociation, on ne trouve pas de solution et que je rentre à Bouaké. Il ne faut plus qu’on m’appelle à Abidjan, parce que je ne bougerai pas », a averti l’archevêque de Bouaké, déplorant que la nouvelle année commence dans la crise. «Nous entrons difficilement dans la nouvelle année. Nous commençons l’année 2011 avec une nouvelle crise », a-t-il déploré. Mais, affichant un optimisme de bon aloi, Mgr Ahouana dit espérer que la solution à la crise ne tardera pas. « Je crois que tous les moyens sont quasiment réunis pour que cette crise se résolve et que nous ayons la paix. Je connais aussi la souffrance des uns et des autres. Je sais, ce n’est pas facile parce que notre crise dure et ça perdure. Il n’est pas bon de s’accommoder dans la crise. Par la prière, par le sacrifice et pour cette démarche que nous faisons dans la foi, nous pensons que Dieu touchera le cœur des uns et des autres pour que cette situation trouve rapidement une solution heureuse », a-t-il prophétisé. Sur cette lancée, l’homme de Dieu a appelé les chrétiens à cultiver l’unité et la fraternité en cette nouvelle année. Il s’exprimait ainsi, vendredi dernier, à l’occasion d’une messe dédiée à la paix, célébrée à la cathédrale Sainte Thérèse de l’archidiocèse de Bouaké.
Qui avec ses pairs de la conférence épiscopale (Mgrs Jean-Pierre Kutwa d’Abidjan, Joseph Aké de Gagnoa, Marie Daniel Dadié de Korhogo), participe aux côtés des trois chefs d’Etat mandatés par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) à une solution négociée de la crise.
Denis Koné à Bouaké