L'Union africaine (Ua) et la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) remettent le couvert. En ce début de semaine, elles tenteront à nouveau d'appliquer leur méthode de résolution de la crise post-électorale en Côte d'Ivoire. C'est donc reparti pour de nouvelles tractations ce lundi.
La communauté africaine fait une seconde incursion sur la scène politique nationale. Objectif de cette intervention, résoudre le conflit post-électoral que vit la Côte d'Ivoire depuis l'annonce des résultats électoraux, le jeudi 2 décembre dernier. La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et L'Union africaine (Ua) parviendront-elles à soulager les Ivoiriens de cette crise, elles sont à l'œuvre depuis maintenant un mois ? La tâche n'est pas si aisée quand on sait qu'elles avaient penché pour une « intervention militaire » en vue de « déloger » Laurent Gbagbo, avant de se raviser en faveur d'une solution politique dans un premier temps. Jonathan Goodluck, président de la République fédérale du Nigeria et président en exercice de la Cedeao qui a épluché les rapports d'audiences des présidents Yayi Boni, Perdo Pires et Ernest Baï Koroma, a laissé poindre, samedi, une lueur d'espoir quant à l'issue de la crise post-électorale. « Le Président Jonathan a déclaré que la Cédéao va décider de nouveaux pas d'ici mardi de la semaine prochaine après avoir reçu des rapports de ses émissaires », peut-on lire dans un communiqué qu'a produit, samedi, la Cédéao.
En principe, c'est aujourd'hui qu'est attendue à Abidjan la deuxième mission, en l'espace d'une semaine, de la Cédéao. Contrairement à la précédente, la mission annoncée pour ce lundi 3 janvier, sera renforcée parce qu'elle comprendra quatre personnalités au lieu de trois. «Demain (ce jour), M. Odinga se joindra aux présidents du Bénin, du Cap-Vert et de Sierra Leone, qui sont envoyés par la Cédéao en Côte d'Ivoire avec un message pour le président sortant Laurent Gbagbo », a précisé, hier, un communiqué de la primature kenyane relayé par la presse internationale. Raila Odinga est fait membre de la délégation en sa qualité de coordonnateur des efforts de l'Union africaine comme celle-ci l'a décidé, le lundi 27 décembre dernier. Dimanche déjà, il s'est rendu à Abuja où il a eu des entretiens avec le président nigérian Goodluck Jonathan, président de la Cédéao. Pourra-t-on faire l'économie d'un usage de la force ? On attend de voir.
Bidi Ignace
La communauté africaine fait une seconde incursion sur la scène politique nationale. Objectif de cette intervention, résoudre le conflit post-électoral que vit la Côte d'Ivoire depuis l'annonce des résultats électoraux, le jeudi 2 décembre dernier. La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et L'Union africaine (Ua) parviendront-elles à soulager les Ivoiriens de cette crise, elles sont à l'œuvre depuis maintenant un mois ? La tâche n'est pas si aisée quand on sait qu'elles avaient penché pour une « intervention militaire » en vue de « déloger » Laurent Gbagbo, avant de se raviser en faveur d'une solution politique dans un premier temps. Jonathan Goodluck, président de la République fédérale du Nigeria et président en exercice de la Cedeao qui a épluché les rapports d'audiences des présidents Yayi Boni, Perdo Pires et Ernest Baï Koroma, a laissé poindre, samedi, une lueur d'espoir quant à l'issue de la crise post-électorale. « Le Président Jonathan a déclaré que la Cédéao va décider de nouveaux pas d'ici mardi de la semaine prochaine après avoir reçu des rapports de ses émissaires », peut-on lire dans un communiqué qu'a produit, samedi, la Cédéao.
En principe, c'est aujourd'hui qu'est attendue à Abidjan la deuxième mission, en l'espace d'une semaine, de la Cédéao. Contrairement à la précédente, la mission annoncée pour ce lundi 3 janvier, sera renforcée parce qu'elle comprendra quatre personnalités au lieu de trois. «Demain (ce jour), M. Odinga se joindra aux présidents du Bénin, du Cap-Vert et de Sierra Leone, qui sont envoyés par la Cédéao en Côte d'Ivoire avec un message pour le président sortant Laurent Gbagbo », a précisé, hier, un communiqué de la primature kenyane relayé par la presse internationale. Raila Odinga est fait membre de la délégation en sa qualité de coordonnateur des efforts de l'Union africaine comme celle-ci l'a décidé, le lundi 27 décembre dernier. Dimanche déjà, il s'est rendu à Abuja où il a eu des entretiens avec le président nigérian Goodluck Jonathan, président de la Cédéao. Pourra-t-on faire l'économie d'un usage de la force ? On attend de voir.
Bidi Ignace