PARIS - Le patron des députés UMP, Christian Jacob, a confirmé mardi qu'il n'avait pas jugé "opportun" que trois députés de son groupe se rendent à Abidjan le week-end dernier en raison des risques
"d'exploitation" de ce déplacement, après avoir reçu un appel de l'Elysée.
"Je m'en suis expliqué avec eux, pensant qu'il n'était pas opportun de
faire ce déplacement en ce moment parce qu'il y avait un risque évident
d'exploitation de leur déplacement là-bas sur place", a dit M. Jacob lors de
son point de presse hebdomadaire.
"J'ai eu un coup de fil d'un conseiller de l'Elysée qui m'a demandé si
j'étais informé de ce déplacement, ce qui n'était pas le cas. J'ai informé les
parlementaires qui ont convenu de renoncer à leur déplacement", a-t-il conclu.
L'un des trois députés UMP qui devaient faire le voyage de samedi à lundi,
Yves Censi, a confirmé une invitation du président de l'Assemblée nationale
ivoirienne.
M. Censi a confirmé que lui et ses collègues avaient renoncé à ce
déplacement quand il a été annoncé par les services du président ivoirien
sortant Laurent Gbagbo, non reconnu par Paris.
Selon les informations fournies vendredi par le cabinet de M. Gbagbo, les
deux autres députés UMP qui étaient attendus à Abidjan étaient Jean-François
Mancel et Cécile Dumoulin.
"Il y avait une condition: rencontrer de façon équilibrée toutes les
parties, du côté de Gbagbo et d'Alassane Ouatarra", a précisé M. Censi.
Député UMP de Paris, Bernard Debré s'est dit "sidéré": "Qu'est-ce qu'ils
allaient faire là-bas? On peut se sentir investi d'une mission divine pour
dire à Laurent Gbagbo qu'il fallait démissionner".
"Heureusement qu'ils n'y sont pas allés parce que le ridicule ne tue pas,
c'est vrai, mais il fait tout de même du mal quelques fois", a conclu M. Debré.
"d'exploitation" de ce déplacement, après avoir reçu un appel de l'Elysée.
"Je m'en suis expliqué avec eux, pensant qu'il n'était pas opportun de
faire ce déplacement en ce moment parce qu'il y avait un risque évident
d'exploitation de leur déplacement là-bas sur place", a dit M. Jacob lors de
son point de presse hebdomadaire.
"J'ai eu un coup de fil d'un conseiller de l'Elysée qui m'a demandé si
j'étais informé de ce déplacement, ce qui n'était pas le cas. J'ai informé les
parlementaires qui ont convenu de renoncer à leur déplacement", a-t-il conclu.
L'un des trois députés UMP qui devaient faire le voyage de samedi à lundi,
Yves Censi, a confirmé une invitation du président de l'Assemblée nationale
ivoirienne.
M. Censi a confirmé que lui et ses collègues avaient renoncé à ce
déplacement quand il a été annoncé par les services du président ivoirien
sortant Laurent Gbagbo, non reconnu par Paris.
Selon les informations fournies vendredi par le cabinet de M. Gbagbo, les
deux autres députés UMP qui étaient attendus à Abidjan étaient Jean-François
Mancel et Cécile Dumoulin.
"Il y avait une condition: rencontrer de façon équilibrée toutes les
parties, du côté de Gbagbo et d'Alassane Ouatarra", a précisé M. Censi.
Député UMP de Paris, Bernard Debré s'est dit "sidéré": "Qu'est-ce qu'ils
allaient faire là-bas? On peut se sentir investi d'une mission divine pour
dire à Laurent Gbagbo qu'il fallait démissionner".
"Heureusement qu'ils n'y sont pas allés parce que le ridicule ne tue pas,
c'est vrai, mais il fait tout de même du mal quelques fois", a conclu M. Debré.