Trois députés du parti du président français Nicolas Sarkozy ont déclaré samedi qu`ils avaient renoncé à une mission à Abidjan ce week-end sur la crise ivoirienne, annoncée auparavant par les services du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo, non reconnu par Paris.
Le cabinet de M. Gbagbo avait transmis vendredi à la presse le programme
d`une "mission" que devaient effectuer de samedi à lundi des "parlementaires
français UMP", parmi lesquels les députés Jean-François Mancel, Cécile
Dumoulin et Yves Censi.
Ce programme prévoyait des entretiens quasi-exclusivement avec des
responsables du régime en place, dont deux rencontres avec M. Gbagbo.
Depuis l`élection du 28 novembre, la quasi-totalité de la communauté
internationale appelle le sortant à céder le pouvoir à son rival Alassane
Ouattara, qu`elle reconnaît comme président élu.
Dans un communiqué transmis samedi soir à l`AFP à Abidjan, les trois
députés indiquent avoir décidé d`"ajourner" ce déplacement, après une
"information intempestive" et la publication "d`un programme de travail qui
paraissait déséquilibré".
La visite "ne nous paraissait plus pouvoir se dérouler comme nous l`avions
souhaité", soulignent-ils, exprimant leurs regrets "car la préparation et la
réflexion menées longuement au préalable permettaient d`espérer une
contribution utile".
Ils entendaient, "compte tenu des liens" entre la Côte d`Ivoire et la
France, ex-puissance coloniale, "procéder à une observation et à une audition
équilibrées des parties en présence afin d`apporter, en toute indépendance,
(leur) modeste contribution à une solution pacifique à la crise".
Les relations Abidjan-Paris connaissent une nouvelle détérioration depuis
le début de la crise fin 2010. Nicolas Sarkozy est l`un des dirigeants
occidentaux les plus en pointe pour demander le départ de Laurent Gbagbo, dont
les partisans honnissent le président français.
Le cabinet de M. Gbagbo avait transmis vendredi à la presse le programme
d`une "mission" que devaient effectuer de samedi à lundi des "parlementaires
français UMP", parmi lesquels les députés Jean-François Mancel, Cécile
Dumoulin et Yves Censi.
Ce programme prévoyait des entretiens quasi-exclusivement avec des
responsables du régime en place, dont deux rencontres avec M. Gbagbo.
Depuis l`élection du 28 novembre, la quasi-totalité de la communauté
internationale appelle le sortant à céder le pouvoir à son rival Alassane
Ouattara, qu`elle reconnaît comme président élu.
Dans un communiqué transmis samedi soir à l`AFP à Abidjan, les trois
députés indiquent avoir décidé d`"ajourner" ce déplacement, après une
"information intempestive" et la publication "d`un programme de travail qui
paraissait déséquilibré".
La visite "ne nous paraissait plus pouvoir se dérouler comme nous l`avions
souhaité", soulignent-ils, exprimant leurs regrets "car la préparation et la
réflexion menées longuement au préalable permettaient d`espérer une
contribution utile".
Ils entendaient, "compte tenu des liens" entre la Côte d`Ivoire et la
France, ex-puissance coloniale, "procéder à une observation et à une audition
équilibrées des parties en présence afin d`apporter, en toute indépendance,
(leur) modeste contribution à une solution pacifique à la crise".
Les relations Abidjan-Paris connaissent une nouvelle détérioration depuis
le début de la crise fin 2010. Nicolas Sarkozy est l`un des dirigeants
occidentaux les plus en pointe pour demander le départ de Laurent Gbagbo, dont
les partisans honnissent le président français.