Il ne faut pas se méprendre, la résolution de la crise post-électorale en Côte d'Ivoire constitue un intérêt géographique et géostratégique pour les deux grandes puissances du continent que sont l'Afrique du Sud et le Nigéria. Jacob Zuma craint que son concurrent nigérian ne prenne une sérieuse avance sur lui au plan diplomatique si Goodluck Jonathan et la Cedeao parvenaient à résoudre cette crise. Les deux géants de l'Afrique se disputent la place qui doit revenir à l'Afrique en tant que membre permanent du Conseil de sécurité de l'Onu.
C'est pourquoi Jacob Zuma, actionné par Thabo Mbeki, s'est battu de toutes ses forces à Addis-Abeba, au récent sommet de l'Ua pour que l'usage de la force contre Gbagbo soit écarté.
Ouvertement, l'Afrique du Sud s'est déclarée opposée à cette option pourtant envisagée par la Cedeao qui avait déjà, sous l'impulsion de son président en exercice Goodluck Jonathan, entrepris les actes préparatoires à la mise en œuvre de cette intervention pour déloger Gbagbo du palais.
Pour certainement parer à toute éventualité au cas où la mission du panel des chefs d'Etat de l'Ua échouerait, l'Afrique du Sud a déployé depuis quelques semaines un bâtiment de guerre aux larges d'Abidjan. Il n'est en tout état de cause pas exclu que l'Afrique du sud se positionne comme un appui à Gbagbo en cas d'intervention de la Cedeao. La présence de ce navire de guerre sud-africain à Abidjan n'a pas d'autre signification que de contraindre la communauté internationale et en particulier la Cedeao à renoncer définitivement à l'option militaire. Que les Ivoiriens meurent chaque jour à cause de l'entêtement de M. Gbagbo, que la Côte d'Ivoire économique sombre, que le pays s'enlise dans cette crise, que la misère et la maladie ravagent la population, Jacob Zuma et l'Afrique du Sud s'en moquent. Ce qui compte, c'est que Goodluck Jonathan, qui a toutes les chances d'être réélu en avril, ne remporte pas un succès diplomatique qui peut avoir son pesant d'or lorsqu'il s'agira de désigner le pays africain qui va occuper le sixième siège des membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu.
AKWABA Saint clair
C'est pourquoi Jacob Zuma, actionné par Thabo Mbeki, s'est battu de toutes ses forces à Addis-Abeba, au récent sommet de l'Ua pour que l'usage de la force contre Gbagbo soit écarté.
Ouvertement, l'Afrique du Sud s'est déclarée opposée à cette option pourtant envisagée par la Cedeao qui avait déjà, sous l'impulsion de son président en exercice Goodluck Jonathan, entrepris les actes préparatoires à la mise en œuvre de cette intervention pour déloger Gbagbo du palais.
Pour certainement parer à toute éventualité au cas où la mission du panel des chefs d'Etat de l'Ua échouerait, l'Afrique du Sud a déployé depuis quelques semaines un bâtiment de guerre aux larges d'Abidjan. Il n'est en tout état de cause pas exclu que l'Afrique du sud se positionne comme un appui à Gbagbo en cas d'intervention de la Cedeao. La présence de ce navire de guerre sud-africain à Abidjan n'a pas d'autre signification que de contraindre la communauté internationale et en particulier la Cedeao à renoncer définitivement à l'option militaire. Que les Ivoiriens meurent chaque jour à cause de l'entêtement de M. Gbagbo, que la Côte d'Ivoire économique sombre, que le pays s'enlise dans cette crise, que la misère et la maladie ravagent la population, Jacob Zuma et l'Afrique du Sud s'en moquent. Ce qui compte, c'est que Goodluck Jonathan, qui a toutes les chances d'être réélu en avril, ne remporte pas un succès diplomatique qui peut avoir son pesant d'or lorsqu'il s'agira de désigner le pays africain qui va occuper le sixième siège des membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu.
AKWABA Saint clair