La reprise des cours initialement prévue pour le 6 janvier a finalement été ramenée à hier. Cependant, les enseignants, dans la quasi-totalité des établissements, ont boudé le rendez-vous de Jacqueline Oble, ministre en charge de l’éducation nationale dans le gouvernement Aké N’Gbo.
Les cris fusent dans tous les recoins de l’école. L’enceinte de l’établissement est bondée d’élèves. Mais, malgré cette animation, les cours n’ont pas repris comme l’avait recommandé la ministre de l’Education nationale, Jacqueline Oble. Au lycée classique hier, dans la plupart des classes, les élèves étaient présents. Mais les enseignants se font désirer. «Depuis ce matin, nous n’avons eu cours qu’avec un seul professeur. Les autres sont absents», explique un élève de la 2nde C14. Même remarque du côté des élèves de la 1ère D4, tournant en rond dans la cour du lycée. « Nous avons eu une heure de cours de mathématique depuis ce matin. Et après plus rien. Or nous devions normalement avoir cours toute la journée. Ce qui commence à nous inquiéter», se lamente Koné Zana, au nom de ses condisciples de la 1ère D4. Si la majorité d’entre eux ont eu la chance d’effectuer au moins une heure de cours, ce n’est pas le cas d’Oulaï Marie Christel, élève en classe de 2nde C8. Cette dernière attend depuis trois heures qu’un de ses professeurs réponde enfin à l’appel. «Il est presque 11 h. Et, jusqu’à présent je n’ai vu aucun de mes enseignants franchir le seuil de la classe. Pourtant j’ai cours de 8h à 17h30. Je suis obligée de rester jusque dans l’après-midi», s’indigne-t-elle, puis d’ajouter que si les autres professeurs ne viennent pas, ce sera une journée de perdu pour elle. ’’Au lieu de rester à ne rien faire à l’école, il est mieux d’être en train d’étudier à la maison’’. Un professeur de ce lycée, sous le sceau de l’anonymat, justifie l’absence des enseignants par le fait que la rentrée était initialement prévue le 6 janvier. Et cela sans oublier que l’appel à la désobéissance civile qui avait été lancé par le Premier ministre d’Alassane Ouattara suit son cours dans certaines localités du pays. «Ceux qui ont effectué des voyages à l’intérieur n’ont pu rentrer», indique ce dernier. Du côté du Collège Moderne du Plateau, même constat. Les apprenants ont pris d’assaut les salles de classes. Mais, à leur grande surprise, les enseignants ont manqué à l’appel. Les salles de classes sont devenues pour la circonstance des lieux de détente en attendant l’arrivée des professeurs. Certains élèves n’ont pas manqué d’exposer leurs inquiétudes face à la validation de l’année scolaire 2010-2011. «Je crains de reprendre ma classe de 3ème, car à vrai dire depuis le début de l’année scolaire, les cours n’ont pas été suivis comme il le faut. Et ce à quoi nous assistons actuellement peut avoir des conséquences dommageables pour nous», assène Blé Stéphane. Comme elle, d’autres élèves, qui avaient cours l’après-midi, se demandent si les professeurs arriveront. ‘’ Si les enseignants ne sont pas venus le matin, ce n’est pas ce soir qu’ils seront là“, s’inquiète B. Jean Marc. Approché, le coordonnateur des censeurs dudit établissement a préféré esquiver nos questions relatives aux causes de cette situation. «Compte tenu de la situation socio-politique, je préfère ne pas me prononcer », a-t-il dit. Si dans nombre d’établissements les enseignants ont boycotté l’appel à la reprise de Jacqueline Oble, dans certains établissements tels que le lycée Sainte-Marie, les maîtres ont répondu à l’appel. En témoigne la présence dans l’établissement, de la ministre venue s’enquérir sur l’effectivité des cours. Un tour dans les classes nous a permis de constater que les élèves et leurs enseignants étaient présents.
Dacoury Vincent(Stagiaire)
Les cris fusent dans tous les recoins de l’école. L’enceinte de l’établissement est bondée d’élèves. Mais, malgré cette animation, les cours n’ont pas repris comme l’avait recommandé la ministre de l’Education nationale, Jacqueline Oble. Au lycée classique hier, dans la plupart des classes, les élèves étaient présents. Mais les enseignants se font désirer. «Depuis ce matin, nous n’avons eu cours qu’avec un seul professeur. Les autres sont absents», explique un élève de la 2nde C14. Même remarque du côté des élèves de la 1ère D4, tournant en rond dans la cour du lycée. « Nous avons eu une heure de cours de mathématique depuis ce matin. Et après plus rien. Or nous devions normalement avoir cours toute la journée. Ce qui commence à nous inquiéter», se lamente Koné Zana, au nom de ses condisciples de la 1ère D4. Si la majorité d’entre eux ont eu la chance d’effectuer au moins une heure de cours, ce n’est pas le cas d’Oulaï Marie Christel, élève en classe de 2nde C8. Cette dernière attend depuis trois heures qu’un de ses professeurs réponde enfin à l’appel. «Il est presque 11 h. Et, jusqu’à présent je n’ai vu aucun de mes enseignants franchir le seuil de la classe. Pourtant j’ai cours de 8h à 17h30. Je suis obligée de rester jusque dans l’après-midi», s’indigne-t-elle, puis d’ajouter que si les autres professeurs ne viennent pas, ce sera une journée de perdu pour elle. ’’Au lieu de rester à ne rien faire à l’école, il est mieux d’être en train d’étudier à la maison’’. Un professeur de ce lycée, sous le sceau de l’anonymat, justifie l’absence des enseignants par le fait que la rentrée était initialement prévue le 6 janvier. Et cela sans oublier que l’appel à la désobéissance civile qui avait été lancé par le Premier ministre d’Alassane Ouattara suit son cours dans certaines localités du pays. «Ceux qui ont effectué des voyages à l’intérieur n’ont pu rentrer», indique ce dernier. Du côté du Collège Moderne du Plateau, même constat. Les apprenants ont pris d’assaut les salles de classes. Mais, à leur grande surprise, les enseignants ont manqué à l’appel. Les salles de classes sont devenues pour la circonstance des lieux de détente en attendant l’arrivée des professeurs. Certains élèves n’ont pas manqué d’exposer leurs inquiétudes face à la validation de l’année scolaire 2010-2011. «Je crains de reprendre ma classe de 3ème, car à vrai dire depuis le début de l’année scolaire, les cours n’ont pas été suivis comme il le faut. Et ce à quoi nous assistons actuellement peut avoir des conséquences dommageables pour nous», assène Blé Stéphane. Comme elle, d’autres élèves, qui avaient cours l’après-midi, se demandent si les professeurs arriveront. ‘’ Si les enseignants ne sont pas venus le matin, ce n’est pas ce soir qu’ils seront là“, s’inquiète B. Jean Marc. Approché, le coordonnateur des censeurs dudit établissement a préféré esquiver nos questions relatives aux causes de cette situation. «Compte tenu de la situation socio-politique, je préfère ne pas me prononcer », a-t-il dit. Si dans nombre d’établissements les enseignants ont boycotté l’appel à la reprise de Jacqueline Oble, dans certains établissements tels que le lycée Sainte-Marie, les maîtres ont répondu à l’appel. En témoigne la présence dans l’établissement, de la ministre venue s’enquérir sur l’effectivité des cours. Un tour dans les classes nous a permis de constater que les élèves et leurs enseignants étaient présents.
Dacoury Vincent(Stagiaire)
