J'ai pu suivre, sur une chaine de télévision étrangère, au lendemain du 1er tour de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, un débat au cours duquel l'un des invités a présenté le candidat Gbagbo comme étant un fervent chrétien et un authentique démocrate…
Je ne doute pas un seul instant de la qualité de la foi chrétienne de Mr Gbagbo, DIEU seul ayant le pouvoir de juger, Lui qui sonde les cœurs et les reins, et qui lit dans la pensée de l'homme qu'Il a créé.
Je suis conscient d'être un pécheur, mais je voudrais, très respectueusement, inviter Mr Gbagbo à considérer les résultats du scrutin présidentiel du 28 Novembre dernier, comme un signe de DIEU, à se soumettre à sa sainte Volonté, à reconnaitre enfin sa défaite, à ne pas rester fermé aux appels pressants de la Communauté Internationale et singulièrement de ses pairs de l'Union Africaine et de la CEDEAO, et à céder le fauteuil présidentiel à Mr Alassane Ouattara.
Une telle attitude constituerait un humble repentir qui le réconcilierait avec DIEU, DIEU que son parti, le FPI (Front Populaire Ivoirien) et lui, ont outragé et peiné, par la noirceur de leur conduite, en général, et en particulier, par les nombreux actes intrinsèquement mauvais qu'ils ont posés pendant deux décennies.
La stratégie du bouc-émissaire, en l'occurrence " un vaste complot international ourdi contre lui par des puissances étrangères " ou encore l'agitation du spectre de la guerre civile, s'il se retirait, dénote la volonté farouche de Mr Gbagbo de se cramponner au pouvoir, et constitue une offense au peuple ivoirien qu'il aurait dû " conduire pendant ses dix ans au pouvoir, comme un bon Père de Famille ", le peuple qui a saisi la seule arme démocratique qu'il détenait , et qui s'est souverainement exprimé dans les urnes en faveur de Mr Alassane Ouattara.
Oui, le peuple de Côte d'Ivoire n'est pas amnésique, qui a sanctionné Mr Gbagbo. Et, le faisant, les Ivoiriennes et Ivoiriens se sont rappelés, pour les uns, qu'étant dans l'opposition, l'objectif inavoué du FPI de Mr Gbagbo était d'installer la chienlit pour rendre la Côte d'Ivoire ingouvernable et, pour les autres, la gestion chaotique du régime FPI, depuis son accession au pouvoir d'Etat.
En effet, qui ne se souvient des violentes manifestations de rues, des pillages, des casses et autres destructions de biens qui ont ébranlé la paisible Cote d'Ivoire, notamment entre 1990 et 1995 , du fameux " boycott actif ", du sinistre " assaut final " et de ses conséquences sanglantes, particulièrement dans la partie Ouest de notre pays, en raison des massacres qui y ont été perpétrés contre des populations allogènes ?
Qui ne se souvient des dérives langagières, des injures et des invectives de Mr Gbagbo qui traitait les ministres de la République de Côte d'Ivoire d'"incompétents, de tocards et de voleurs ", et qui promettait au peuple monts et merveilles, et surtout plus de démocratie, plus de transparence en matière de gouvernance et plus de liberté, s'il accédait au pouvoir d'Etat ?
La fin justifiant les moyens , qui ne se souvient que Mr Gbagbo et le FPI ont magistralement planifié l'utilisation des Elèves et des Etudiants et principalement la FESCI (Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d'Ivoire) comme fer de lance de leur lutte politique, ces jeunes qu'ils ont réussi à dresser contre le régime au pouvoir, et auxquels ils se sont employés à enseigner l'art de dénigrer, le mépris des institutions de leur pays, la défiance des autorités, l'occupation violente des rues transformées en Ministère, et la négation des vraies valeurs ?
Qui ne se souvient que Mr Gbagbo et le FPI ont activement collaboré avec le régime militaire issu du coup d'Etat anachronique du 24 Décembre 1999, et qu'ils sont par conséquent solidairement responsables de tous les actes posés par la junte militaire et notamment des nombreuses atteintes aux libertés individuelles et collectives ainsi que des exécutions sommaires ?
Tout le monde a encore en mémoire les conditions dans lesquelles Mr Gbagbo a accédé au pouvoir, conditions qualifiées par lui-même de " calamiteuses ", après avoir enjambé tant de corps inertes, pour s'installer enfin dans le fauteuil présidentiel !
Et depuis lors, Mr Gbagbo qui, dans l'opposition, prétendait avoir solution à tous les problèmes des Ivoiriennes et des Ivoiriens, et donc à être le seul à pouvoir diriger et gérer la Côte d'Ivoire, s'est approprié, avec les cadres de son parti le FPI l'adage selon lequel "la charité bien ordonnée commence par soi-même ". Oubliant les promesses mirobolantes, et pour rattraper le temps perdu, ils se sont engagés dans une course effrénée à l'enrichissement illicite, à accumuler les richesses , à faire étalage, de façon ostentatoire et insolente du luxe et de la luxure au détriment de l'immense majorité de leurs concitoyennes et concitoyens confrontés de jour comme de nuit, aux problèmes épineux de la misère généralisée , de la faim, des soins médicaux et de la scolarisation de leur progéniture !
Et depuis lors, la Côte d'Ivoire, Havre de paix, pays profondément épris de paix et à la légendaire hospitalité, est devenue méconnaissable, en proie à la guerre, à la longue situation de " ni paix ni guerre ", toutes choses qui l'ont conduite à remuer ciel et terre, à la recherche de différents accords au bas desquels Mr Gbagbo a apposé sa signature et qu'il a reniés !
Et depuis lors, une frange de la Jeunesse adepte de la violence, s'en prend régulièrement à des biens publics et privés, détruit des journaux et incendie des sièges d'organes de presse et de partis politiques de l'opposition, et bastonne leurs Maitres !
Et depuis lors, la Côte d'Ivoire est devenue un Etat meurtrier où la vie de l'homme, créé à l'image et à la ressemble de Dieu, n'a guère plus de valeur que la vie des animaux, le sang d'hommes et de femmes innocents, coulant abondamment à intervalles réguliers !
" Tu ne tueras point " Exode 20,13, tel est l'un des plus importants commandements de Dieu. Et pourtant, comment expliquer ces fleuves de sang qui ont coulé et coulent encore sur cette terre de Côte d'Ivoire depuis le coup d'Etat absurde du 24 Décembre 1999, et les cadavres de ces malheureuses victimes qui en ont fécondé les champs ? Comment expliquer cette boucherie humaine qui a été programmée et planifiée lors de la marche de l'opposition du mois de mars 2004, et le bilan macabre de plusieurs centaines de tués ? Oui, comment expliquer la découverte de charniers et de fosses communes dans un pays qui, naguère, a fait de la paix sa seconde religion et qui, à présent, utilise ses propres enfants comme bouclier humain (Evénement de novembre 2004) ?
La conservation d'un pouvoir temporel et sa jouissance, par essence éphémère, peut-elle justifier le bilan officiel de près de 200 morts ainsi que des disparitions et des tortures qui ont été enregistrés depuis le 16 décembre 2010 ? Le meurtre n'est-il pas devenu un instrument du pouvoir FPI ? Les Forces de Défense et de Sécurité de Côte d'Ivoire (FDS-CI) n'ont-elles pas dévié de leur mission républicaine, devenant ainsi l'arme secrète de Mr Gbagbo lorsque, soutenues par des milices tribales, elles répriment dans le sang des manifestants aux mains nues ? En régime démocratique, leur place ne se trouve-t-elle pas dans les casernes ? Ne sont-elles pas utilisées et manipulées à des fins politiques en Côte d'Ivoire ?
Le peuple qui a porté Mr Gbagbo au pouvoir en octobre 2000 et qui aujourd'hui est fatigué et supplicié, veut garder de lui l'image d'un fervent chrétien (un homme qui craint Dieu) , d'un authentique démocrate et d'un vrai patriote ( qui aime réellement sa patrie et qui s'efforce de la servir), et lui demande de céder pacifiquement le pouvoir à Mr Ouattara et de tout mettre en œuvre pour éviter à la Côte d'Ivoire une guerre civile et un embrasement de la sous-région.
Le peuple l'invite, solennellement, à méditer cette parole de l'Apôtre Saint Paul : " le CHRIST s'humilia, aussi Dieu l'a-t-il exalté" Philippiens 2, 8-9, ou encore cette pensée de Saint Augustin : " il ne peut y avoir d'ordre et de paix dans le monde sans comme fondement l'amour de Dieu et des hommes " (Confessions).
Puissent les Ivoiriennes et les Ivoiriens, du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest, Musulmans, Chrétiens ou Animistes, qu'ils soient proches du RHDP ou de la Majorité présidentielle , se rappeler que la Paix est l'essentiel de l'héritage commun à sauvegarder en Côte d'Ivoire, cette portion de l'Univers que DIEU Lui-même nous a donnée pour notre bonheur, et que toutes et tous, nous aurons des comptes à Lui rendre !
Puisse Mr Gbagbo ouvrir son cœur et étendre une main réconciliatrice, dans un geste de pardon sincère, de réconciliation et de victoire sur lui-même, sur ses concitoyennes et concitoyens sans distinction de parti politique, d'appartenance ethnique ou de confession religieuse !
Que DIEU bénisse la COTE D'IVOIRE et Lui donne la Paix, qu'Il garde Mr Gbagbo !
ABBE JAMES AKA WADJA
Prêtre "Fidei Donum"
en Mission en Tunisie
Je ne doute pas un seul instant de la qualité de la foi chrétienne de Mr Gbagbo, DIEU seul ayant le pouvoir de juger, Lui qui sonde les cœurs et les reins, et qui lit dans la pensée de l'homme qu'Il a créé.
Je suis conscient d'être un pécheur, mais je voudrais, très respectueusement, inviter Mr Gbagbo à considérer les résultats du scrutin présidentiel du 28 Novembre dernier, comme un signe de DIEU, à se soumettre à sa sainte Volonté, à reconnaitre enfin sa défaite, à ne pas rester fermé aux appels pressants de la Communauté Internationale et singulièrement de ses pairs de l'Union Africaine et de la CEDEAO, et à céder le fauteuil présidentiel à Mr Alassane Ouattara.
Une telle attitude constituerait un humble repentir qui le réconcilierait avec DIEU, DIEU que son parti, le FPI (Front Populaire Ivoirien) et lui, ont outragé et peiné, par la noirceur de leur conduite, en général, et en particulier, par les nombreux actes intrinsèquement mauvais qu'ils ont posés pendant deux décennies.
La stratégie du bouc-émissaire, en l'occurrence " un vaste complot international ourdi contre lui par des puissances étrangères " ou encore l'agitation du spectre de la guerre civile, s'il se retirait, dénote la volonté farouche de Mr Gbagbo de se cramponner au pouvoir, et constitue une offense au peuple ivoirien qu'il aurait dû " conduire pendant ses dix ans au pouvoir, comme un bon Père de Famille ", le peuple qui a saisi la seule arme démocratique qu'il détenait , et qui s'est souverainement exprimé dans les urnes en faveur de Mr Alassane Ouattara.
Oui, le peuple de Côte d'Ivoire n'est pas amnésique, qui a sanctionné Mr Gbagbo. Et, le faisant, les Ivoiriennes et Ivoiriens se sont rappelés, pour les uns, qu'étant dans l'opposition, l'objectif inavoué du FPI de Mr Gbagbo était d'installer la chienlit pour rendre la Côte d'Ivoire ingouvernable et, pour les autres, la gestion chaotique du régime FPI, depuis son accession au pouvoir d'Etat.
En effet, qui ne se souvient des violentes manifestations de rues, des pillages, des casses et autres destructions de biens qui ont ébranlé la paisible Cote d'Ivoire, notamment entre 1990 et 1995 , du fameux " boycott actif ", du sinistre " assaut final " et de ses conséquences sanglantes, particulièrement dans la partie Ouest de notre pays, en raison des massacres qui y ont été perpétrés contre des populations allogènes ?
Qui ne se souvient des dérives langagières, des injures et des invectives de Mr Gbagbo qui traitait les ministres de la République de Côte d'Ivoire d'"incompétents, de tocards et de voleurs ", et qui promettait au peuple monts et merveilles, et surtout plus de démocratie, plus de transparence en matière de gouvernance et plus de liberté, s'il accédait au pouvoir d'Etat ?
La fin justifiant les moyens , qui ne se souvient que Mr Gbagbo et le FPI ont magistralement planifié l'utilisation des Elèves et des Etudiants et principalement la FESCI (Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d'Ivoire) comme fer de lance de leur lutte politique, ces jeunes qu'ils ont réussi à dresser contre le régime au pouvoir, et auxquels ils se sont employés à enseigner l'art de dénigrer, le mépris des institutions de leur pays, la défiance des autorités, l'occupation violente des rues transformées en Ministère, et la négation des vraies valeurs ?
Qui ne se souvient que Mr Gbagbo et le FPI ont activement collaboré avec le régime militaire issu du coup d'Etat anachronique du 24 Décembre 1999, et qu'ils sont par conséquent solidairement responsables de tous les actes posés par la junte militaire et notamment des nombreuses atteintes aux libertés individuelles et collectives ainsi que des exécutions sommaires ?
Tout le monde a encore en mémoire les conditions dans lesquelles Mr Gbagbo a accédé au pouvoir, conditions qualifiées par lui-même de " calamiteuses ", après avoir enjambé tant de corps inertes, pour s'installer enfin dans le fauteuil présidentiel !
Et depuis lors, Mr Gbagbo qui, dans l'opposition, prétendait avoir solution à tous les problèmes des Ivoiriennes et des Ivoiriens, et donc à être le seul à pouvoir diriger et gérer la Côte d'Ivoire, s'est approprié, avec les cadres de son parti le FPI l'adage selon lequel "la charité bien ordonnée commence par soi-même ". Oubliant les promesses mirobolantes, et pour rattraper le temps perdu, ils se sont engagés dans une course effrénée à l'enrichissement illicite, à accumuler les richesses , à faire étalage, de façon ostentatoire et insolente du luxe et de la luxure au détriment de l'immense majorité de leurs concitoyennes et concitoyens confrontés de jour comme de nuit, aux problèmes épineux de la misère généralisée , de la faim, des soins médicaux et de la scolarisation de leur progéniture !
Et depuis lors, la Côte d'Ivoire, Havre de paix, pays profondément épris de paix et à la légendaire hospitalité, est devenue méconnaissable, en proie à la guerre, à la longue situation de " ni paix ni guerre ", toutes choses qui l'ont conduite à remuer ciel et terre, à la recherche de différents accords au bas desquels Mr Gbagbo a apposé sa signature et qu'il a reniés !
Et depuis lors, une frange de la Jeunesse adepte de la violence, s'en prend régulièrement à des biens publics et privés, détruit des journaux et incendie des sièges d'organes de presse et de partis politiques de l'opposition, et bastonne leurs Maitres !
Et depuis lors, la Côte d'Ivoire est devenue un Etat meurtrier où la vie de l'homme, créé à l'image et à la ressemble de Dieu, n'a guère plus de valeur que la vie des animaux, le sang d'hommes et de femmes innocents, coulant abondamment à intervalles réguliers !
" Tu ne tueras point " Exode 20,13, tel est l'un des plus importants commandements de Dieu. Et pourtant, comment expliquer ces fleuves de sang qui ont coulé et coulent encore sur cette terre de Côte d'Ivoire depuis le coup d'Etat absurde du 24 Décembre 1999, et les cadavres de ces malheureuses victimes qui en ont fécondé les champs ? Comment expliquer cette boucherie humaine qui a été programmée et planifiée lors de la marche de l'opposition du mois de mars 2004, et le bilan macabre de plusieurs centaines de tués ? Oui, comment expliquer la découverte de charniers et de fosses communes dans un pays qui, naguère, a fait de la paix sa seconde religion et qui, à présent, utilise ses propres enfants comme bouclier humain (Evénement de novembre 2004) ?
La conservation d'un pouvoir temporel et sa jouissance, par essence éphémère, peut-elle justifier le bilan officiel de près de 200 morts ainsi que des disparitions et des tortures qui ont été enregistrés depuis le 16 décembre 2010 ? Le meurtre n'est-il pas devenu un instrument du pouvoir FPI ? Les Forces de Défense et de Sécurité de Côte d'Ivoire (FDS-CI) n'ont-elles pas dévié de leur mission républicaine, devenant ainsi l'arme secrète de Mr Gbagbo lorsque, soutenues par des milices tribales, elles répriment dans le sang des manifestants aux mains nues ? En régime démocratique, leur place ne se trouve-t-elle pas dans les casernes ? Ne sont-elles pas utilisées et manipulées à des fins politiques en Côte d'Ivoire ?
Le peuple qui a porté Mr Gbagbo au pouvoir en octobre 2000 et qui aujourd'hui est fatigué et supplicié, veut garder de lui l'image d'un fervent chrétien (un homme qui craint Dieu) , d'un authentique démocrate et d'un vrai patriote ( qui aime réellement sa patrie et qui s'efforce de la servir), et lui demande de céder pacifiquement le pouvoir à Mr Ouattara et de tout mettre en œuvre pour éviter à la Côte d'Ivoire une guerre civile et un embrasement de la sous-région.
Le peuple l'invite, solennellement, à méditer cette parole de l'Apôtre Saint Paul : " le CHRIST s'humilia, aussi Dieu l'a-t-il exalté" Philippiens 2, 8-9, ou encore cette pensée de Saint Augustin : " il ne peut y avoir d'ordre et de paix dans le monde sans comme fondement l'amour de Dieu et des hommes " (Confessions).
Puissent les Ivoiriennes et les Ivoiriens, du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest, Musulmans, Chrétiens ou Animistes, qu'ils soient proches du RHDP ou de la Majorité présidentielle , se rappeler que la Paix est l'essentiel de l'héritage commun à sauvegarder en Côte d'Ivoire, cette portion de l'Univers que DIEU Lui-même nous a donnée pour notre bonheur, et que toutes et tous, nous aurons des comptes à Lui rendre !
Puisse Mr Gbagbo ouvrir son cœur et étendre une main réconciliatrice, dans un geste de pardon sincère, de réconciliation et de victoire sur lui-même, sur ses concitoyennes et concitoyens sans distinction de parti politique, d'appartenance ethnique ou de confession religieuse !
Que DIEU bénisse la COTE D'IVOIRE et Lui donne la Paix, qu'Il garde Mr Gbagbo !
ABBE JAMES AKA WADJA
Prêtre "Fidei Donum"
en Mission en Tunisie