La Côte d'Ivoire vit encore une situation dramatique depuis le 28 novembre 2010, date du déroulement du deuxième tour de l'élection présidentielle tout simplement parce que "l'enfant" imaginaire des élections qui n'a jamais gagné d'élection nulle part, a été battu à plate couture par son adversaire, le candidat Alassane OUATTARA. Usant des méthodes les plus mafieuses pour gagner cette élection à travers les empêchements de vote, les meurtres, les bourrages d'urnes et un couvre- feu stupide, inopportun et totalement injustifié dans le seul but de faire obstruction aux travaux de la Commission Electorale Indépendante et même de l'empêcher tout simplement de travailler, l'ancien président de la République qui s'est mis dans la tête que la présidence de la République de la Côte d'Ivoire, le palais et le fauteuil présidentiel sont ses propriétés Privées, est dans tous ses états depuis l'annonce de cette cuisante défaite que les achats massifs des consciences et des voix n'a pu lui éviter. Selon le fabuliste, "la colère du roi est terrible, surtout celle du roi lion !" Et la colère de sa majesté Gbagbo- Soundjata 1er de Côte d'Ivoire est plus effroyable que la manifestation de la toute puissance de l'Eternel sur le mont Sinaï ! Il sait pourtant, pour avoir fait nous dit-on ses humanités que "Ira furor brevis est", la colère est une brève folie.
Que devient alors cette colère lorsqu'elle est longue, si longue que Jupiter lui-même dans l'Olympe en tremble d'effroi ?
L'ancien président de la République ne comprend pas et n'accepte pas cette débâcle, lui qui a passé tous les pactes du monde pour que le succès lui soit garanti ... tous risques ! Pacte avec les Forces de Défense et de Sécurité, pacte avec ses compagnons et pontes du FPI devenus les nouveaux riches suffisants, arrogant et méprisants de la Côte d'Ivoire refondée, pacte pensait-il avec le peuple dont il se prétend être le nouveau Moïse et à qui il doit enseigner la démocratie, celle qui consiste à faire sa seule volonté et à se plier à tous ses desiderata et caprices.
N'oublions pas en effet que selon monsieur Gbagbo, lorsqu'un imam donne des consignes de vote et qu'il est suivi, ce n'est point de la démocratie.
Par contre lorsque lui, asséchant le Trésor Public fait remettre à des rois et à des chefs des sacs et des valises d'argent pour que ceux-ci obligent leurs sujets et administrés à voter pour lui Gbagbo, c'est l'expression de la vraie démocratie, celle qui permet à un individu à la nullité absolue de demeurer au pouvoir à vie ! Ce plan diabolique ayant été contré, les pires méthodes staliniennes sont infligées au peuple pour que la Communauté Internationale qui soutient de façon unanime son adversaire lui reconnaisse une parcelle d'existence.
Depuis lors, les enlèvements succèdent aux enlèvements, les meurtres aux meurtres, les assassinats aux assassinats, les massacres indiscriminés aux massacres indiscriminés !
Cela ne saurait surprendre de la part de celui dont la devise est "milli morts à droite, mille morts à gauche, moi j'avance."
Car, pour paraphraser le fabuliste, "eh bien tuer militants du RHDP, cette canaille et cette sotte espèce pour la pérennité au pouvoir de monsieur Gbagbo, est-ce un péché ? Assurément non au contraire, c'est un honneur de les trucider et de les faire occire puisque c'est pour ….la gloire sans fin du christ de Mama, cette grande lumière…qui a assombri pour longtemps le sort de la Côte d'Ivoire et de son peule !"
Depuis l'accession calamiteuse de monsieur Laurent Gbagbo au pouvoir, son régime et lui ont fait des victimes par milliers, non compris les victimes causées par les déchets toxiques qui ont enrichi tant de refondateurs.
En 10 ans donc, monsieur Laurent Gbagbo et son régime ont fait plus de morts que les " sales colons" contre qui il prétend lutter, en près d'un siècle de pénétration et de colonisation.
C'est pourquoi nous sommes étonnés d'entendre certains avancer qu'ils sont militants FPI parce que le Président HOUPHOUET- BOIGNY a jeté l'un des leurs en prison en 1963.
Et pourtant, sans nier ni minimiser le tort fait à ces personnes, le Président HOUPHOUET-BOIGNY leur a publiquement demandé pardon et les a dédommagés.
Quel regret monsieur Gbagbo a exprimés un seul jour pour ses milliers de victimes. Les parents de ces victimes n'auraient- ils pas préféré les savoir dans une prison d'où elles sortiraient un jour plutôt qu'à six pieds sous terre souvent dans des fosses communes ?
Il est à se demander si on en veut pas au Président HOUPHOUET- BOIGNY de s'être contenté de mettre les comploteurs présumés en prison au lieu de les tuer !
S'il en avait été autrement, ces militants de la rancune et quelquefois de la haine auraient tourné le dos au FPI et à monsieur Gbagbo pour qui la vie humaine ne représente rien !
C'est pourquoi pour empêcher toute marche pacifique et toute manifestation de contestation même débonnaire, le sicaire en chef "le généralissime" Dogbo Blé qui a obtenu ses avancements et grades grâce aux massacres répétés de civils aux mains nues, sort sans sourciller et sans état d'âme ses fusils et chars d'assaut, ses grenades offensives, ses canons et ses mortiers pour que sa garde dite républicaine, ses mercenaires libériens et angolais puissent opérer avec le maximum d'efficacité dans cette tuerie de manifestants sans armes !
Car appliquant à la lettre les recommandations de Machiavel demandant que le mal qu'on veut faire au peuple soit brutal et bref tandis que le bien se ferait à compte goutte, monsieur Gbagbo a décidé de semer la terreur pour que le peuple ivoirien se tienne tranquille et le laisse détruire la Côte d'Ivoire !
Octobre 2000 avec son immense charnier et les tueries sans nombre pour que monsieur Gbagbo usurpe le pouvoir, février 2001 avec les tueries de la mercedes noire, septembre 2002 avec les meurtres et assassinats sans nombre dont ceux du général Guéï, du ministre Boga Doudou, du comédien H, de l'artiste Marcellin Yacé, mars 2004 avec l'effroyable pogrom et ses 518 morts et ses centaines de blessés et de disparus !
Que dire des morts des audiences foraines, des enrôlements des populations, des femmes réclamant la baisse du coût de la vie et de quoi manger, des journalistes Jean Hélène et Guy André KIEFFER !
Aujourd'hui, pour avoir perdu l'élection présidentielle malgré les combines honteuses et déshonorantes de son ami Pablo, monsieur Gbagbo a remis en branle sa machine à tuer à la grande joie de monsieur Dogbo Blé et des patrons des escadrons de la mort !
Nous frôlons déjà les 200 morts, les centaines de blessés et de disparus !
Monsieur Gbagbo n'en a cure lui dont le parcours est jonché de morts et qui fait flotter la Côte d'Ivoire sur un océan de sang !
Monsieur Gbagbo, son camp, son clan et ses suiveurs ont les mains si tâchées de sang, si sanguinolentes que " tous les parfums d'Arabie ne peuvent" les purifier !
Face à tant de barbarie, face à ce musée des horreurs qu'est devenue la Côte d'Ivoire, la question qui vient immédiatement à l'esprit est : comment cela a pu être rendu possible ?
Concernant les douloureux évènements que nous vivons en ce moment, les regards se tournent automatiquement vers le président de la Cours Constitutionnelle qui a prêté un serment d'objectivité et de loyauté pour amuser la galerie car prenant une institution aussi vitale pour notre pays pour un jouet dont on pouvait faire ce qu'on voulait a préféré violer ce qu'il a comme conscience et proclamer son ami vainqueur contre la vérité et le bon sens.
Loin d'être ce juriste talentueux ( ?) dont on vantait hélas à tort les qualités, monsieur Paul Yao N'dré s'est comporté en petit militant FPI de quartier mettant au dessus du pays et de l'intérêt supérieur de la nation le médiocre et misérable attachement qu'il a pour son parti et pour son…ami dont il a pensé qu'il l'avait envoyé en mission pour garantir la victoire une fois qu'il aura enregistré une cuisante défaite !
Monsieur Yao N'dré, en faisant ce qu'il a fait et en agissant comme il a agi a tenté grossièrement et gauchement de donner l'habit de la légalité à un gangstérisme électoral inqualifiable !
S'appuyant sur ce faux, Monsieur Gbagbo qui sait pertinemment qu'il a perdu, comme le sait également son ami Pablo, a résolu de se cramponner au pouvoir au prix de centaines de vies humaines.
Monsieur Paul Yao N'dré, qui a refusé de jouer le rôle qui était le sien au service de la Côte d'Ivoire et en tentant à travers une décision illégale et inique de nous imposer un homme littéralement vomi par le peuple, est le premier responsable des abominations commises aujourd'hui par Monsieur Gbagbo dont il est solidaire et un complice actif.
Monsieur Paul Yao N'dré, qui s'est définitivement disqualifié et "grillé" à la face de l'univers entier peut-il se regarder dans une glace après le "bordel qu'il a foutu" dans le pays non pas seulement en tordant le cou de la loi mais en décidant de tourner carrément le dos à cette loi ?
La honte soit sur ces hommes ( ?) de loi ( ?) qui par leur irresponsabilité, leur cupidité et leur avarice ont été et sont les vrais "artisans" de l'affaissement et de la destruction de la Côte d'Ivoire !!!
Les Ivoiriens pensaient qu'ils disposaient d'une Armée nationale, d'une Gendarmerie Nationale, d'une Police nationale pour assurer et garantir leur sécurité, veiller, protéger, défendre, sauvegarder et maintenir l'intégrité de leur territoire.
Et lorsqu'à peine arrivé au pouvoir l'ancien président de la République, après s'être fixé un salaire mirobolant et revu à la hausse les salaires des ministres, députés, bref de tous les présidents et membres des institutions, décidait d'améliorer substantiellement la solde des Forces de Défense et Sécurité, personne ne trouva à redire.
La désillusion de ces Ivoiriens allait être grande lorsqu'un certain 19 septembre 2002, quelques centaines de rebelles chevelus et barbus mettaient en déroute en l'espace de trois jours cette "armada" dont monsieur Gbagbo et monsieur Lida Kouassi disaient qu'elle était invincible.
La victoire militaire étant impossible il fallut s'en remettre à la négociation sanctionnée par des accords que Monsieur Gbagbo violait systématiquement après les avoir signés. De guerre lasse, l'opposition décidait de manifester en mars 2004 pour réclamer l'application des accords. Cela ne plut point au "maître absolu" des lieux, Monsieur Gbagbo Laurent qui, n'ont seulement étouffa la manifestation dans l'œuf, elle n'eut donc pas lieu, mais fit pleuvoir sur les militants de l'opposition un déluge de souffre et de feu ! Entrant dans les concessions et les domiciles, les Forces de Défense et de Sécurité efficacement soutenues par les milices tribales comme le font aujourd'hui les Libériens et les Angolais, se livraient à des exécutions sommaires, à des liquidations physiques qui firent au total 518 morts, des centaines de blessés et de disparus dont la plupart n'ont jamais été retrouvés. De façon systématique, chaque frémissement de l'opposition entraînait immédiatement une répression sanglante des Forces de Défense avec un chapelet de charniers et de fosses communes répandus sur l'ensemble du territoire de la "Côte d'Ivoire utile" de monsieur Gbagbo.
L'Armée nationale, la Gendarmerie nationale, la Police nationale, bref les Forces de Défense et de Sécurité de républicaines qu'elles semblaient être étaient désormais devenue une garde prétorienne, des janissaires et des sicaires au service d'un individu et de son régime.
Toute contestation de la volonté de monsieur Gbagbo était aussitôt matée toujours dans le sang, le chef d'état major devenu homme politique membre de l'opposition et se substituant au ministre de Défense, justifiait tous les crimes, meurtres et assassinats estimant que l'opposition n'avait pas à envoyer "les enfants des gens" dans la rue.
On n'oubliait ainsi allégrement que dans l'opposition, pendant près de 10 ans, monsieur Gbagbo a manifesté, marché pour rendre le pays ingouvernable sans qu'on tire la moindre balle, même en caoutchouc, sur lui.
S'adossant à ses avions de combat, ses chars et fusils d'assaut et ses soldats robotisés, monsieur Gbagbo pouvait tout se permettre considérant la Côte d'Ivoire et ses habitants comme ses biens propres dont il pouvait user et abuser ad nutum.
Les Forces de Défense et de Sécurité permettaient tout, couvraient tout, protégeaient tout pourvu que ce tout soit le fait de monsieur Gbagbo et de son régime.
Comment dans cette situation monsieur Gbagbo peut-il ne pas penser qu'il avait le droit de vie et de mort sur ses concitoyens devenus au mieux ses sujets, sinon ses serfs et ses moujiks !
Monsieur Gbagbo en est arrivé à se convaincre qu'il avait droit à tout et que tout lui était dû. Et ce n'est pas la présence dans les tribunes lors de ses meetings de campagne du général Mangou chef d'état major et du général Kassaraté le commandant supérieur de la Gendarmerie, qui lui fera penser le contraire !
Fort de ces appuis, monsieur Gbagbo estimait que la victoire à l'élection présidentielle lui était due, l'élection n'étant organisée que pour consacrer sa mainmise féroce et sanguinaire sur le peuple ivoirien ! Et lorsqu' après le deuxième tour de l'élection présidentielle il fut proprement battu malgré les manœuvres grossières et malhabiles du militant FPI président de la Cour Constitutionnelle, les chefs des Forces de Défense et de Sécurité plutôt que de se mettre à la disposition du vainqueur sont aller faire allégeance au vaincu !!! Allez-y comprendre quelque chose ! Sachant pouvoir compter sur sa garde prétorienne, monsieur Gbagbo, tout en n'ignorant pas qu'il use de faux et s'appuie sur du faux se déclare président et voilà le pays paralysé et les crimes dénoncés plus haut !
Ainsi, les officiers généraux et les officiers supérieurs des Forces de Défense et de Sécurité ont préféré adorer les étoiles et les barrettes dorées sous lesquelles ils croulent plutôt que de servir la République.
Car s'ils s'étaient mis non pas au service mais à la disposition de monsieur OUATTARA le vainqueur, monsieur Gbagbo ne serait jamais senti pousser des ailes pour nier l'évidence et défier la communauté nationale et internationale.
Il parait à présent que ni l'Armée, hormis la garde présidentielle de monsieur Dogbo Blé et la Police, ni la Gendarmerie ne participent pas aux tueries actuelles, le général Mangou, le général Kassaraté et le général Brindou tentant timidement de se refaire une nouvelle virginité.
Cependant, leur refus de se déclarer et de se prononcer clairement favorise les meurtres et exactions de la garde républicaine, de la police et des mercenaires libériens et angolais.
Ils attendent, comme un enfant voyant ses parents se disputer une natte attend de rejoindre celui des deux qui aura la natte pour aller dormir avec lui, qu'il y ait au plan diplomatique, politique et du rassemblement des masses un vrai vainqueur pour enfin se mettre à sa disposition.
Comme mentionné plus haut cette attitude et leur allégeance à monsieur Gbagbo sont l'une des causes des malheurs actuels qui frappent la Côte d'Ivoire.
Par ailleurs, pendant longtemps, la Communauté Internationale a laissé monsieur Gbagbo agir à sa guise, selon son bon vouloir et son bon plaisir.
Notre surprise a en effet été grande de constater qu'après une enquête partielle elle faisant état de 120 morts indiscriminés après les horribles massacres des 25, 26 et 27 mars 2004, les Nations Unies aient classé le dossier sans suite !
N'est-ce pas là un blanc seing accordé à monsieur Gbagbo ?
Les cris de détresse résultant de chaque tuerie n'ont jamais ému outre mesure l'auguste Communauté Internationale et notamment les Nations Unies.
Enfin la résignation et la passivité moutonnière du peuple ivoirien ont été les éléments qui ont fait croire à monsieur Gbagbo qu'il était un grand politicien, un "garçon" et qu'il pouvait mener ce peuple à la chicotte.
N'est-il pas le maître absolu d'un pays où la population a totalement abdiqué malgré les exactions dont il est l'objet ?
Bref, toutes les conditions étaient réunies pour que monsieur Gbagbo règne en monarque ou plutôt en despote absolu qui n'a de compte à rendre ni à Dieu, ni au diable ni a fortiori à son ( ?) peuple.
Monsieur Gbagbo se prenait pour l'alpha et l'oméga de la Côte d'Ivoire et de ses habitants et il l'a fait lourdement savoir.
Les partis d'opposition ont fait montre d'un attentisme sidérant donnant l'impression qu'elles étaient les marche-pieds de monsieur Gbagbo qui a toujours pris toutes les initiatives politiques pendant ses 10 ans de règne chaotique.
C'est peu dire que d'avancer que tout le monde désespérait de cette opposition amorphe et suiviste qui avalait toutes les couleuvres sans rechigner ! S'il aurait été injuste de ne pas souligner la responsabilité de chacun, il va sans dire de façon non équivoque que les vrais responsables du drame actuel sont, en dehors de monsieur Gbagbo monsieur Paul Yao N'dré, une vraie neutralité et un engagement ferme de leur part au profit du vainqueur aurait neutralisé monsieur Gbagbo malgré sa garde républicaine et ses milices libériennes et angolaises. Il est à espérer que ceux qui peuvent se ressaisir le feront pour mettre fin à la souffrance et à la détresse des Ivoiriens et à la dégringolade vertigineuse de la Côte d'Ivoire !
Doubé Binty
Que devient alors cette colère lorsqu'elle est longue, si longue que Jupiter lui-même dans l'Olympe en tremble d'effroi ?
L'ancien président de la République ne comprend pas et n'accepte pas cette débâcle, lui qui a passé tous les pactes du monde pour que le succès lui soit garanti ... tous risques ! Pacte avec les Forces de Défense et de Sécurité, pacte avec ses compagnons et pontes du FPI devenus les nouveaux riches suffisants, arrogant et méprisants de la Côte d'Ivoire refondée, pacte pensait-il avec le peuple dont il se prétend être le nouveau Moïse et à qui il doit enseigner la démocratie, celle qui consiste à faire sa seule volonté et à se plier à tous ses desiderata et caprices.
N'oublions pas en effet que selon monsieur Gbagbo, lorsqu'un imam donne des consignes de vote et qu'il est suivi, ce n'est point de la démocratie.
Par contre lorsque lui, asséchant le Trésor Public fait remettre à des rois et à des chefs des sacs et des valises d'argent pour que ceux-ci obligent leurs sujets et administrés à voter pour lui Gbagbo, c'est l'expression de la vraie démocratie, celle qui permet à un individu à la nullité absolue de demeurer au pouvoir à vie ! Ce plan diabolique ayant été contré, les pires méthodes staliniennes sont infligées au peuple pour que la Communauté Internationale qui soutient de façon unanime son adversaire lui reconnaisse une parcelle d'existence.
Depuis lors, les enlèvements succèdent aux enlèvements, les meurtres aux meurtres, les assassinats aux assassinats, les massacres indiscriminés aux massacres indiscriminés !
Cela ne saurait surprendre de la part de celui dont la devise est "milli morts à droite, mille morts à gauche, moi j'avance."
Car, pour paraphraser le fabuliste, "eh bien tuer militants du RHDP, cette canaille et cette sotte espèce pour la pérennité au pouvoir de monsieur Gbagbo, est-ce un péché ? Assurément non au contraire, c'est un honneur de les trucider et de les faire occire puisque c'est pour ….la gloire sans fin du christ de Mama, cette grande lumière…qui a assombri pour longtemps le sort de la Côte d'Ivoire et de son peule !"
Depuis l'accession calamiteuse de monsieur Laurent Gbagbo au pouvoir, son régime et lui ont fait des victimes par milliers, non compris les victimes causées par les déchets toxiques qui ont enrichi tant de refondateurs.
En 10 ans donc, monsieur Laurent Gbagbo et son régime ont fait plus de morts que les " sales colons" contre qui il prétend lutter, en près d'un siècle de pénétration et de colonisation.
C'est pourquoi nous sommes étonnés d'entendre certains avancer qu'ils sont militants FPI parce que le Président HOUPHOUET- BOIGNY a jeté l'un des leurs en prison en 1963.
Et pourtant, sans nier ni minimiser le tort fait à ces personnes, le Président HOUPHOUET-BOIGNY leur a publiquement demandé pardon et les a dédommagés.
Quel regret monsieur Gbagbo a exprimés un seul jour pour ses milliers de victimes. Les parents de ces victimes n'auraient- ils pas préféré les savoir dans une prison d'où elles sortiraient un jour plutôt qu'à six pieds sous terre souvent dans des fosses communes ?
Il est à se demander si on en veut pas au Président HOUPHOUET- BOIGNY de s'être contenté de mettre les comploteurs présumés en prison au lieu de les tuer !
S'il en avait été autrement, ces militants de la rancune et quelquefois de la haine auraient tourné le dos au FPI et à monsieur Gbagbo pour qui la vie humaine ne représente rien !
C'est pourquoi pour empêcher toute marche pacifique et toute manifestation de contestation même débonnaire, le sicaire en chef "le généralissime" Dogbo Blé qui a obtenu ses avancements et grades grâce aux massacres répétés de civils aux mains nues, sort sans sourciller et sans état d'âme ses fusils et chars d'assaut, ses grenades offensives, ses canons et ses mortiers pour que sa garde dite républicaine, ses mercenaires libériens et angolais puissent opérer avec le maximum d'efficacité dans cette tuerie de manifestants sans armes !
Car appliquant à la lettre les recommandations de Machiavel demandant que le mal qu'on veut faire au peuple soit brutal et bref tandis que le bien se ferait à compte goutte, monsieur Gbagbo a décidé de semer la terreur pour que le peuple ivoirien se tienne tranquille et le laisse détruire la Côte d'Ivoire !
Octobre 2000 avec son immense charnier et les tueries sans nombre pour que monsieur Gbagbo usurpe le pouvoir, février 2001 avec les tueries de la mercedes noire, septembre 2002 avec les meurtres et assassinats sans nombre dont ceux du général Guéï, du ministre Boga Doudou, du comédien H, de l'artiste Marcellin Yacé, mars 2004 avec l'effroyable pogrom et ses 518 morts et ses centaines de blessés et de disparus !
Que dire des morts des audiences foraines, des enrôlements des populations, des femmes réclamant la baisse du coût de la vie et de quoi manger, des journalistes Jean Hélène et Guy André KIEFFER !
Aujourd'hui, pour avoir perdu l'élection présidentielle malgré les combines honteuses et déshonorantes de son ami Pablo, monsieur Gbagbo a remis en branle sa machine à tuer à la grande joie de monsieur Dogbo Blé et des patrons des escadrons de la mort !
Nous frôlons déjà les 200 morts, les centaines de blessés et de disparus !
Monsieur Gbagbo n'en a cure lui dont le parcours est jonché de morts et qui fait flotter la Côte d'Ivoire sur un océan de sang !
Monsieur Gbagbo, son camp, son clan et ses suiveurs ont les mains si tâchées de sang, si sanguinolentes que " tous les parfums d'Arabie ne peuvent" les purifier !
Face à tant de barbarie, face à ce musée des horreurs qu'est devenue la Côte d'Ivoire, la question qui vient immédiatement à l'esprit est : comment cela a pu être rendu possible ?
Concernant les douloureux évènements que nous vivons en ce moment, les regards se tournent automatiquement vers le président de la Cours Constitutionnelle qui a prêté un serment d'objectivité et de loyauté pour amuser la galerie car prenant une institution aussi vitale pour notre pays pour un jouet dont on pouvait faire ce qu'on voulait a préféré violer ce qu'il a comme conscience et proclamer son ami vainqueur contre la vérité et le bon sens.
Loin d'être ce juriste talentueux ( ?) dont on vantait hélas à tort les qualités, monsieur Paul Yao N'dré s'est comporté en petit militant FPI de quartier mettant au dessus du pays et de l'intérêt supérieur de la nation le médiocre et misérable attachement qu'il a pour son parti et pour son…ami dont il a pensé qu'il l'avait envoyé en mission pour garantir la victoire une fois qu'il aura enregistré une cuisante défaite !
Monsieur Yao N'dré, en faisant ce qu'il a fait et en agissant comme il a agi a tenté grossièrement et gauchement de donner l'habit de la légalité à un gangstérisme électoral inqualifiable !
S'appuyant sur ce faux, Monsieur Gbagbo qui sait pertinemment qu'il a perdu, comme le sait également son ami Pablo, a résolu de se cramponner au pouvoir au prix de centaines de vies humaines.
Monsieur Paul Yao N'dré, qui a refusé de jouer le rôle qui était le sien au service de la Côte d'Ivoire et en tentant à travers une décision illégale et inique de nous imposer un homme littéralement vomi par le peuple, est le premier responsable des abominations commises aujourd'hui par Monsieur Gbagbo dont il est solidaire et un complice actif.
Monsieur Paul Yao N'dré, qui s'est définitivement disqualifié et "grillé" à la face de l'univers entier peut-il se regarder dans une glace après le "bordel qu'il a foutu" dans le pays non pas seulement en tordant le cou de la loi mais en décidant de tourner carrément le dos à cette loi ?
La honte soit sur ces hommes ( ?) de loi ( ?) qui par leur irresponsabilité, leur cupidité et leur avarice ont été et sont les vrais "artisans" de l'affaissement et de la destruction de la Côte d'Ivoire !!!
Les Ivoiriens pensaient qu'ils disposaient d'une Armée nationale, d'une Gendarmerie Nationale, d'une Police nationale pour assurer et garantir leur sécurité, veiller, protéger, défendre, sauvegarder et maintenir l'intégrité de leur territoire.
Et lorsqu'à peine arrivé au pouvoir l'ancien président de la République, après s'être fixé un salaire mirobolant et revu à la hausse les salaires des ministres, députés, bref de tous les présidents et membres des institutions, décidait d'améliorer substantiellement la solde des Forces de Défense et Sécurité, personne ne trouva à redire.
La désillusion de ces Ivoiriens allait être grande lorsqu'un certain 19 septembre 2002, quelques centaines de rebelles chevelus et barbus mettaient en déroute en l'espace de trois jours cette "armada" dont monsieur Gbagbo et monsieur Lida Kouassi disaient qu'elle était invincible.
La victoire militaire étant impossible il fallut s'en remettre à la négociation sanctionnée par des accords que Monsieur Gbagbo violait systématiquement après les avoir signés. De guerre lasse, l'opposition décidait de manifester en mars 2004 pour réclamer l'application des accords. Cela ne plut point au "maître absolu" des lieux, Monsieur Gbagbo Laurent qui, n'ont seulement étouffa la manifestation dans l'œuf, elle n'eut donc pas lieu, mais fit pleuvoir sur les militants de l'opposition un déluge de souffre et de feu ! Entrant dans les concessions et les domiciles, les Forces de Défense et de Sécurité efficacement soutenues par les milices tribales comme le font aujourd'hui les Libériens et les Angolais, se livraient à des exécutions sommaires, à des liquidations physiques qui firent au total 518 morts, des centaines de blessés et de disparus dont la plupart n'ont jamais été retrouvés. De façon systématique, chaque frémissement de l'opposition entraînait immédiatement une répression sanglante des Forces de Défense avec un chapelet de charniers et de fosses communes répandus sur l'ensemble du territoire de la "Côte d'Ivoire utile" de monsieur Gbagbo.
L'Armée nationale, la Gendarmerie nationale, la Police nationale, bref les Forces de Défense et de Sécurité de républicaines qu'elles semblaient être étaient désormais devenue une garde prétorienne, des janissaires et des sicaires au service d'un individu et de son régime.
Toute contestation de la volonté de monsieur Gbagbo était aussitôt matée toujours dans le sang, le chef d'état major devenu homme politique membre de l'opposition et se substituant au ministre de Défense, justifiait tous les crimes, meurtres et assassinats estimant que l'opposition n'avait pas à envoyer "les enfants des gens" dans la rue.
On n'oubliait ainsi allégrement que dans l'opposition, pendant près de 10 ans, monsieur Gbagbo a manifesté, marché pour rendre le pays ingouvernable sans qu'on tire la moindre balle, même en caoutchouc, sur lui.
S'adossant à ses avions de combat, ses chars et fusils d'assaut et ses soldats robotisés, monsieur Gbagbo pouvait tout se permettre considérant la Côte d'Ivoire et ses habitants comme ses biens propres dont il pouvait user et abuser ad nutum.
Les Forces de Défense et de Sécurité permettaient tout, couvraient tout, protégeaient tout pourvu que ce tout soit le fait de monsieur Gbagbo et de son régime.
Comment dans cette situation monsieur Gbagbo peut-il ne pas penser qu'il avait le droit de vie et de mort sur ses concitoyens devenus au mieux ses sujets, sinon ses serfs et ses moujiks !
Monsieur Gbagbo en est arrivé à se convaincre qu'il avait droit à tout et que tout lui était dû. Et ce n'est pas la présence dans les tribunes lors de ses meetings de campagne du général Mangou chef d'état major et du général Kassaraté le commandant supérieur de la Gendarmerie, qui lui fera penser le contraire !
Fort de ces appuis, monsieur Gbagbo estimait que la victoire à l'élection présidentielle lui était due, l'élection n'étant organisée que pour consacrer sa mainmise féroce et sanguinaire sur le peuple ivoirien ! Et lorsqu' après le deuxième tour de l'élection présidentielle il fut proprement battu malgré les manœuvres grossières et malhabiles du militant FPI président de la Cour Constitutionnelle, les chefs des Forces de Défense et de Sécurité plutôt que de se mettre à la disposition du vainqueur sont aller faire allégeance au vaincu !!! Allez-y comprendre quelque chose ! Sachant pouvoir compter sur sa garde prétorienne, monsieur Gbagbo, tout en n'ignorant pas qu'il use de faux et s'appuie sur du faux se déclare président et voilà le pays paralysé et les crimes dénoncés plus haut !
Ainsi, les officiers généraux et les officiers supérieurs des Forces de Défense et de Sécurité ont préféré adorer les étoiles et les barrettes dorées sous lesquelles ils croulent plutôt que de servir la République.
Car s'ils s'étaient mis non pas au service mais à la disposition de monsieur OUATTARA le vainqueur, monsieur Gbagbo ne serait jamais senti pousser des ailes pour nier l'évidence et défier la communauté nationale et internationale.
Il parait à présent que ni l'Armée, hormis la garde présidentielle de monsieur Dogbo Blé et la Police, ni la Gendarmerie ne participent pas aux tueries actuelles, le général Mangou, le général Kassaraté et le général Brindou tentant timidement de se refaire une nouvelle virginité.
Cependant, leur refus de se déclarer et de se prononcer clairement favorise les meurtres et exactions de la garde républicaine, de la police et des mercenaires libériens et angolais.
Ils attendent, comme un enfant voyant ses parents se disputer une natte attend de rejoindre celui des deux qui aura la natte pour aller dormir avec lui, qu'il y ait au plan diplomatique, politique et du rassemblement des masses un vrai vainqueur pour enfin se mettre à sa disposition.
Comme mentionné plus haut cette attitude et leur allégeance à monsieur Gbagbo sont l'une des causes des malheurs actuels qui frappent la Côte d'Ivoire.
Par ailleurs, pendant longtemps, la Communauté Internationale a laissé monsieur Gbagbo agir à sa guise, selon son bon vouloir et son bon plaisir.
Notre surprise a en effet été grande de constater qu'après une enquête partielle elle faisant état de 120 morts indiscriminés après les horribles massacres des 25, 26 et 27 mars 2004, les Nations Unies aient classé le dossier sans suite !
N'est-ce pas là un blanc seing accordé à monsieur Gbagbo ?
Les cris de détresse résultant de chaque tuerie n'ont jamais ému outre mesure l'auguste Communauté Internationale et notamment les Nations Unies.
Enfin la résignation et la passivité moutonnière du peuple ivoirien ont été les éléments qui ont fait croire à monsieur Gbagbo qu'il était un grand politicien, un "garçon" et qu'il pouvait mener ce peuple à la chicotte.
N'est-il pas le maître absolu d'un pays où la population a totalement abdiqué malgré les exactions dont il est l'objet ?
Bref, toutes les conditions étaient réunies pour que monsieur Gbagbo règne en monarque ou plutôt en despote absolu qui n'a de compte à rendre ni à Dieu, ni au diable ni a fortiori à son ( ?) peuple.
Monsieur Gbagbo se prenait pour l'alpha et l'oméga de la Côte d'Ivoire et de ses habitants et il l'a fait lourdement savoir.
Les partis d'opposition ont fait montre d'un attentisme sidérant donnant l'impression qu'elles étaient les marche-pieds de monsieur Gbagbo qui a toujours pris toutes les initiatives politiques pendant ses 10 ans de règne chaotique.
C'est peu dire que d'avancer que tout le monde désespérait de cette opposition amorphe et suiviste qui avalait toutes les couleuvres sans rechigner ! S'il aurait été injuste de ne pas souligner la responsabilité de chacun, il va sans dire de façon non équivoque que les vrais responsables du drame actuel sont, en dehors de monsieur Gbagbo monsieur Paul Yao N'dré, une vraie neutralité et un engagement ferme de leur part au profit du vainqueur aurait neutralisé monsieur Gbagbo malgré sa garde républicaine et ses milices libériennes et angolaises. Il est à espérer que ceux qui peuvent se ressaisir le feront pour mettre fin à la souffrance et à la détresse des Ivoiriens et à la dégringolade vertigineuse de la Côte d'Ivoire !
Doubé Binty