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Société Publié le jeudi 6 janvier 2011 | Le Patriote

Abengourou/ Moyen-Comoé - Elèves et enseignants traînent le pas

Trois jours après l'appel de la ministre de l'Education nationale du gouvernement (fantoche) Aké Ngbo à reprendre les cours ce lundi 03 janvier dernier, l'école a du mal à reprendre des couleurs dans le Moyen-comoé. C'est devant des classes très clairsemées que les quelques professeurs et instituteurs qui ont répondu à l'appel de Lohouès Oble dispensent leur savoir. Dans plusieurs autres écoles primaires notamment, les acteurs de l'école étaient totalement absents. Ceci était valable à Niablé, sauf que là-bas, le secondaire était partiellement animé. A Agnibilékrou par contre, la reprise n'a rencontré aucun échos favorable, ni dans le primaire encore moins dans le secondaire. Devant les deux lycées et le collège moderne d'Abengourou, l'on pouvait apercevoir des policiers assurant un semblant de sécurité. Certains observateurs pensent que les retardataires entendent reprendre le chemin de l'école à la date du 06 janvier, date initiale de la rentrée. A l'évocation du mot d'ordre de blocage de l'école décidé par le gouvernement Soro, les professeurs et instituteurs rencontrés sur leur lieu de travail ont répondu pour certains qu'ils ont fait leur part en allant voter, la suite étant l'affaire des leaders politiques. Pour une bonne partie, notamment les militants ou sympathisants du RHDP, leur présence à l'école s'expliquerait par la prudence. C'est le cas de K.A.K, professeur dans un lycée de la place :"Nous sommes dans une situation délicate. La plupart de nos hiérarchies ne sont pas forcément pour le RHDP et surtout, ils veulent respecter les consignes de Oble. Nous sommes donc dans un environnement plus ou moins hostile et personne ne veut s'exposer à des sanctions ou pire, aux escadrons de la mort. Notre conviction est intacte et nous essayons de nous organiser pour faire respecter le mot d'ordre" dit-il, prudent. Sa prudence paraît d'autant plus justifiée que les débats politiques houleux exposant des positions tranchées ont très souvent court dans les salles de professeurs où s'empoignent les sympathisants des deux camps.
Armand Déa, correspondant

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