Le comité de crise mis sur pied par les responsables locaux du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la paix (RHDP) de la région de la Marahoué est sans équivoque. « Notre objectif à atteindre, c’est de faire partir Gbagbo. Le faisant, nous sommes déterminés à bloquer toutes activités éducatives, commerciales et du secteur transport, pour montrer aux yeux de tous que Gbagbo n’est plus le président des Ivoiriens», a déclaré hier, le coordonnateur du comité de crise, Traoré Bazoumana. Selon lui, la cellule de crise mise sur pied par les premiers responsables du RHDP de la région de la Marahoué, a en charge l’organisation, la coordination et l’exécution effective du mot d’ordre du président Alassane Ouattara et du Premier ministre Soro Kigbafory Guillaume. Cette cellule, selon lui, coordonne toutes les activités liées à la crise post-électorale pour déboucher sur le départ définitif de Laurent Gbagbo du palais. Les actions sont menées de concert avec les sections régionales des syndicats des enseignants de Côte d’Ivoire (SYNECI), la Fédération des commerçants, les transporteurs terrestres, les opérateurs économiques et la société civile.
Comme temps fort depuis l’annonce de la «désobéissance civile à Gbagbo», le président Traoré Bazoumana a déclaré qu’il n’y aura pas d’entrée scolaire et secondaire dans la Marahoué tant qu’une issue n’est pas trouvée au départ de Gbagbo. Aussi, indique-t-il, le commerce, le transport et le service public connaîtront une grave perturbation jusqu’à nouvel ordre. Le constat est actuellement clair, depuis lundi 3 janvier où toutes les activités ont connu un arrêt. Hier encore, la situation s’est aggravée. Le marché a été fermé, ainsi que tout le commerce. Les transporteurs, les services publics n’ont pas fonctionné comme il se devait. A l’instar de l’hôpital général où un service minimum était assuré.
Mais le président Traoré Bazoumana et son équipe mettent en garde quelques brebis égarées du RHDP qui se livrent à des jeux dangereux. C’est le cas de Diarra Lipman (collaborateur du maire Adjé Dominique) et un certain Koïta qui, selon le président et son équipe, vont livrer les dispositions prises par le comité de crise aux forces de l’ordre et autres autorités politiques et administratives. Jacquelin Mintoh
Envoyé spécial à Bouaflé.
Comme temps fort depuis l’annonce de la «désobéissance civile à Gbagbo», le président Traoré Bazoumana a déclaré qu’il n’y aura pas d’entrée scolaire et secondaire dans la Marahoué tant qu’une issue n’est pas trouvée au départ de Gbagbo. Aussi, indique-t-il, le commerce, le transport et le service public connaîtront une grave perturbation jusqu’à nouvel ordre. Le constat est actuellement clair, depuis lundi 3 janvier où toutes les activités ont connu un arrêt. Hier encore, la situation s’est aggravée. Le marché a été fermé, ainsi que tout le commerce. Les transporteurs, les services publics n’ont pas fonctionné comme il se devait. A l’instar de l’hôpital général où un service minimum était assuré.
Mais le président Traoré Bazoumana et son équipe mettent en garde quelques brebis égarées du RHDP qui se livrent à des jeux dangereux. C’est le cas de Diarra Lipman (collaborateur du maire Adjé Dominique) et un certain Koïta qui, selon le président et son équipe, vont livrer les dispositions prises par le comité de crise aux forces de l’ordre et autres autorités politiques et administratives. Jacquelin Mintoh
Envoyé spécial à Bouaflé.
