Après l’invasion du Koweït par Saddam Hussein, le 10 octobre 1990, le monde entier est en émoi en écoutant le témoignage d’une jeune infirmière koweïtienne, retransmis sur toutes les chaînes de télévision du monde, qui explique comment, devant ses yeux, les soudards irakiens ont massacré 372 nourrissons dans une maternité de Koweït City. Ce reportage a bouleversé l’opinion publique mondiale et, à partir de cet instant, plus personne ne pouvait préconiser une solution négociée à cette crise. En réalité, il s’agissait de la première grande opération de désinformation au niveau planétaire: la jeune fille s’appelait Nayirah al-Sabah, c’était la fille de l’ambassadeur du Koweït à Washington, une collégienne de 15 ans vivant aux États-Unis, en aucun cas infirmière... Ce que l’on peut appeler son show avait été soigneusement préparé par une agence de communication américaine, mandatée par la Cia, Hill & Knowlton, qui avait rédigé le scénario et fait répéter son intervention avec des professionnels, qui lui avaient même appris à pleurer en direct devant les caméras…
Conséquences : Après une guerre éclair et le vote de l’embargo de l’Onu contre l’Irak, l’islamisme radical progresse dans le monde, la haine des Etats-Unis et de l’Occident s’étend dans le monde arabe et musulman et surviennent… les événements dramatiques du 11 septembre 2001.
Onu acte 2 :
La fiole tueuse et les plans bidons de Colin Powell…
Alors que l’Irak est soumis à un embargo depuis 13 ans, Saddam Hussein décide d’abandonner le dollar et de faire de l’euro la devise officielle de l’Irak pour ses échanges internationaux dans le cadre de l’opération «Pétrole contre nourriture». Les Etats-Unis entendent définitivement occuper l’Irak et mettre la main sur ses réserves de pétrole. Jeudi 6 février 2003, Colin Powell présente à l’Onu une fiole pleine du mortel bacille du charbon et les plans détaillés des lieux où le régime irakien stocke ses armes de destruction massive. En réalité, les éléments produits étaient tous bidons et Colin Powell a raconté une histoire totalement fictive. Les Etats-Unis attaquent l’Irak quelques jours plus tard.
Conséquences : Le renforcement de l’anti-américanisme dans le monde entier, la montée en puissance de l’islamisme radical et les attaques des chrétiens en Irak, puis en Orient. Aujourd’hui, l’Irak n’est toujours pas en paix et l’Europe doit accueillir les chrétiens d’Irak et d’autres pays qui souhaitent s’y réfugier.
Onu acte 3 :
Young Ji Choï, le fonctionnaire qui ne veut rien voir…
L’opinion publique occidentale est convaincue que l’Onu a supervisé en toute indépendance des élections dans un pays comme un autre. Malgré l’issue du scrutin, un « dictateur fou » refuse de quitter son fauteuil présidentiel… Fin de la version officielle. En réalité, l’Onu a organisé des élections dans un pays encore coupé en deux et dont une partie du territoire est tenue par des rebelles armés. Peut-être le clan de Laurent Gbagbo a-t-il commis des fraudes, mais il est incontestable que les partisans d’Alassane Ouattara ont truqué les élections dans le Nord. L’Onu n’a pas été surveiller les bureaux de vote dans le Nord du pays, tenus par les rebelles. Or, malgré cela, le fonctionnaire de l’Onu, Young Ji Choï, a certifié des Pv incohérents en reconnaissant publiquement que ce n’était pas «son problème…»
Conséquences : C’est le chaos… Malgré le soutien des chefs d’Etat africains à la position occidentale, la rue africaine conservera le sentiment que Paris et Washington ont fait ingérence dans une affaire africaine et que leurs élites respectives sont corrompues. Lorsque Nicolas Sarkozy « ordonne » à Laurent Gbagbo de partir, même l’Africain anti-Gbagbo devient pro-Gbagbo, celui-ci prenant alors à ses yeux la qualité de résistant au «colonisateur blanc».
Conséquences : Après une guerre éclair et le vote de l’embargo de l’Onu contre l’Irak, l’islamisme radical progresse dans le monde, la haine des Etats-Unis et de l’Occident s’étend dans le monde arabe et musulman et surviennent… les événements dramatiques du 11 septembre 2001.
Onu acte 2 :
La fiole tueuse et les plans bidons de Colin Powell…
Alors que l’Irak est soumis à un embargo depuis 13 ans, Saddam Hussein décide d’abandonner le dollar et de faire de l’euro la devise officielle de l’Irak pour ses échanges internationaux dans le cadre de l’opération «Pétrole contre nourriture». Les Etats-Unis entendent définitivement occuper l’Irak et mettre la main sur ses réserves de pétrole. Jeudi 6 février 2003, Colin Powell présente à l’Onu une fiole pleine du mortel bacille du charbon et les plans détaillés des lieux où le régime irakien stocke ses armes de destruction massive. En réalité, les éléments produits étaient tous bidons et Colin Powell a raconté une histoire totalement fictive. Les Etats-Unis attaquent l’Irak quelques jours plus tard.
Conséquences : Le renforcement de l’anti-américanisme dans le monde entier, la montée en puissance de l’islamisme radical et les attaques des chrétiens en Irak, puis en Orient. Aujourd’hui, l’Irak n’est toujours pas en paix et l’Europe doit accueillir les chrétiens d’Irak et d’autres pays qui souhaitent s’y réfugier.
Onu acte 3 :
Young Ji Choï, le fonctionnaire qui ne veut rien voir…
L’opinion publique occidentale est convaincue que l’Onu a supervisé en toute indépendance des élections dans un pays comme un autre. Malgré l’issue du scrutin, un « dictateur fou » refuse de quitter son fauteuil présidentiel… Fin de la version officielle. En réalité, l’Onu a organisé des élections dans un pays encore coupé en deux et dont une partie du territoire est tenue par des rebelles armés. Peut-être le clan de Laurent Gbagbo a-t-il commis des fraudes, mais il est incontestable que les partisans d’Alassane Ouattara ont truqué les élections dans le Nord. L’Onu n’a pas été surveiller les bureaux de vote dans le Nord du pays, tenus par les rebelles. Or, malgré cela, le fonctionnaire de l’Onu, Young Ji Choï, a certifié des Pv incohérents en reconnaissant publiquement que ce n’était pas «son problème…»
Conséquences : C’est le chaos… Malgré le soutien des chefs d’Etat africains à la position occidentale, la rue africaine conservera le sentiment que Paris et Washington ont fait ingérence dans une affaire africaine et que leurs élites respectives sont corrompues. Lorsque Nicolas Sarkozy « ordonne » à Laurent Gbagbo de partir, même l’Africain anti-Gbagbo devient pro-Gbagbo, celui-ci prenant alors à ses yeux la qualité de résistant au «colonisateur blanc».