Après les turbulences, le calme est de nouveau revenu à Duékoué. Les taxis communaux ont repris leur va-et-vient habituel. Les acheteurs aussi. Cependant, le conflit inter-communautaire qui a secoué la ville a laissé une marque indélébile. L'école est sérieusement affectée. Des enseignants, qui ont vu leurs domiciles incendiés, ont quitté la ville. « Ce n'est pas sûr que l'école puisse reprendre avant octobre prochain ; j'ai un ami enseignant qui dit avoir tout perdu et n'a plus aucun document qui atteste qu'il a été un jour à l'école », signale un habitant de Duékoué. Le calme continue de règner après le passage à Duékoué du ministre de l'Intérieur du gouvernement Aké Ngbo, Emile Guiriéoulou et le secrétaire d'Etat chargé des victimes de guerre, Dosso Charles Rodel. Ce dernier, dans son argumentaire pour convaincre les populations de Duékoué, a tenu des propos accusateurs à l'encontre du gouvernement Soro. « C'est une action planifiée depuis Abidjan. Il s'agit de vous amener à réagir violemment et prétexter de cette situation pour faire venir les forces internationales pour faire partir le président Laurent Gbagbo », a-t-il accusé. De son côté, Emile Guiriéoulou a invité ses parents à la culture de la paix, à taire les querelles et d'éviter de porter atteinte à la cohésion sociale déjà fragile.
Un autre incident qu'il faut noter, c'est que le préfet du département de Duékoué, Bony Agnimel, en voulant expliquer la vérité sur le conflit inter-communautaire a été tout simplement hué par les populations, à la mission catholique et à la salle des réunions de la mairie où a eu lieu la rencontre. Le commandant de brigade de gendarmerie est lui aussi devenu indésirable dans la ville. Selon certaines indiscrétions, lui et le préfet auraient été accusés d'être des achetés, parce que n'ayant pas voulu cautionner la fausse thèse selon laquelle le conflit de Duékoué est une attaque des Forces nouvelles. Toujours selon la même source, des cadres de la région auraient même demandé à ces deux autorités de modifier leurs rapports sur les événements de Duékoué. Ce que ces derniers auraient refusé.
Kindo Oussény à Man
Un autre incident qu'il faut noter, c'est que le préfet du département de Duékoué, Bony Agnimel, en voulant expliquer la vérité sur le conflit inter-communautaire a été tout simplement hué par les populations, à la mission catholique et à la salle des réunions de la mairie où a eu lieu la rencontre. Le commandant de brigade de gendarmerie est lui aussi devenu indésirable dans la ville. Selon certaines indiscrétions, lui et le préfet auraient été accusés d'être des achetés, parce que n'ayant pas voulu cautionner la fausse thèse selon laquelle le conflit de Duékoué est une attaque des Forces nouvelles. Toujours selon la même source, des cadres de la région auraient même demandé à ces deux autorités de modifier leurs rapports sur les événements de Duékoué. Ce que ces derniers auraient refusé.
Kindo Oussény à Man
