Un communiqué du chef d'état-major, le gal de corps d'armée, Philippe Mangou, concernant la nomination du colonel-major, Gaston Mian comme directeur de cabinet du ministre de la Défense, par le président de la République, Alassane Ouattara, a été lu, hier, au journal télévisé de 20h de la Rti. Si l'information livrée le jour-même, par Nord-Sud Quotidien, n'a pas été démentie, le Cema a toutefois rappelé que le nommé ayant fait valoir ses droits à la retraite, ne fait plus partie des effectifs de l'armée de Côte d'Ivoire. Et donc qu'il apporte son soutien à M. Ouattara ne signifie pas qu'il y a ralliement dans l'armée. Deux choses importantes sont à relever toutefois. D'abord, qu'on demeure toujours un soldat de l'armée de son pays, même en étant à la retraite ; parce que le pays peut avoir besoin de soi un jour. Et ça, le gal Philippe Mangou le sait bien. C'est justement ce qui s'est passé avec le colonel-major, Gaston Mian. Le pays l'a appelé et il a répondu présent.
Ensuite, à aucun moment, Philippe Mangou n'a dénié au président de la République, Alassane Ouattara, et à son gouvernement, le droit de nommer qui ils veulent, au poste qu'ils veulent. Au regard de ce qui a été dit plus haut, la logique aurait voulu qu'il se prononce contre cette nomination, s'il est vrai que de leur point de vue, Alassane Ouattara n'est pas le président de la République de Côte d'Ivoire et donc n'est pas le chef suprême des armées, comme le stipule la Constitution. Serait-ce une reconnaissance du chef d’'état-major qui ne dit pas son nom ?
Anne-Marie Eba
Ensuite, à aucun moment, Philippe Mangou n'a dénié au président de la République, Alassane Ouattara, et à son gouvernement, le droit de nommer qui ils veulent, au poste qu'ils veulent. Au regard de ce qui a été dit plus haut, la logique aurait voulu qu'il se prononce contre cette nomination, s'il est vrai que de leur point de vue, Alassane Ouattara n'est pas le président de la République de Côte d'Ivoire et donc n'est pas le chef suprême des armées, comme le stipule la Constitution. Serait-ce une reconnaissance du chef d’'état-major qui ne dit pas son nom ?
Anne-Marie Eba