Malgré l’insistance du gouvernement légitime pour le respect du mot d’ordre de désobéissance civile à l’encontre du gouvernement factice du dictateur Laurent Gbagbo, des Préfets LMP continuent de donner dans la défiance. C’est le cas à Daoukro et à Daloa où les gouverneurs traquent et harcellent les fonctionnaires et agents de l’Etat qui respectent l’appel du Président légal de Côte d’Ivoire, le Docteur Alassane Ouattara.
A Daoukro, il y a deux jours, le préfet a lancé une chasse aux enseignants qui ont décidé d’obéir au mot d’ordre du président Alassane. Faisant preuve d’un zèle inouï, comme le rapporte la source qui donne l’information, le gouverneur a demandé aux responsables des établissements secondaires de dresser la liste des professeurs qui respectent la désobéissance civile. Révoltés par ce harcèlement, les jeunes de la ville ont pris d’assaut les lycées et collèges pour en déloger les élèves. Toutes choses qui ont provoqué le courroux des hommes en armes qui sont violemment intervenus, faisant deux blessés qui ont été conduits à l’hôpital. Fort heureusement, leur vie est hors de danger. Ils ont d’ailleurs rejoint leurs domiciles. Outre les enseignants, le préfet a dressé un rapport contre le sous-préfet au motif qu’il respecte la désobéissance civile. Et comme il fallait s’y attendre le commandant a été remplacé sans autre point de chute, précise la source. A Daloa, dans la cité des antilopes, c’est le préfet Dakoury Lohoré qui fait chanter les fonctionnaires de la ville. Sa méthode est de faire émarger chaque agent de l’Etat, chaque matin et en début d’après-midi, à la préfecture. Du coup, ces pauvres Ivoiriens, résignés, subissent le chantage d’une dictature dont se rendent complices des préfets qui n’ont pas encore compris que c’en est véritablement fini pour le régime Gbagbo. Le moment venu, chacun assumera son choix, comme l’a prévenu le ministre de l’Emploi et de la Fonction Publique, Gnamien Konan.
Mass Domi
A Daoukro, il y a deux jours, le préfet a lancé une chasse aux enseignants qui ont décidé d’obéir au mot d’ordre du président Alassane. Faisant preuve d’un zèle inouï, comme le rapporte la source qui donne l’information, le gouverneur a demandé aux responsables des établissements secondaires de dresser la liste des professeurs qui respectent la désobéissance civile. Révoltés par ce harcèlement, les jeunes de la ville ont pris d’assaut les lycées et collèges pour en déloger les élèves. Toutes choses qui ont provoqué le courroux des hommes en armes qui sont violemment intervenus, faisant deux blessés qui ont été conduits à l’hôpital. Fort heureusement, leur vie est hors de danger. Ils ont d’ailleurs rejoint leurs domiciles. Outre les enseignants, le préfet a dressé un rapport contre le sous-préfet au motif qu’il respecte la désobéissance civile. Et comme il fallait s’y attendre le commandant a été remplacé sans autre point de chute, précise la source. A Daloa, dans la cité des antilopes, c’est le préfet Dakoury Lohoré qui fait chanter les fonctionnaires de la ville. Sa méthode est de faire émarger chaque agent de l’Etat, chaque matin et en début d’après-midi, à la préfecture. Du coup, ces pauvres Ivoiriens, résignés, subissent le chantage d’une dictature dont se rendent complices des préfets qui n’ont pas encore compris que c’en est véritablement fini pour le régime Gbagbo. Le moment venu, chacun assumera son choix, comme l’a prévenu le ministre de l’Emploi et de la Fonction Publique, Gnamien Konan.
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