Grand rassemblement à Lomé, le 19 janvier prochain
La société civile africaine entend faire éclater la vérité dans la crise post-électorale en Côte d’Ivoire. Le parlement africain de la société civile, dont le siège est à Lomé au Togo, veut mener ce combat. Hier, en visite à notre rédaction, les responsables de cette association panafricaine ont dévoilé un pan de leurs activités. M. Yao Philippe Mensah Dogo, premier responsable du parlement africain de la société civile, a expliqué que son organisation est venue s’enquérir de la situation «Notre organisation a observé le 1er tour de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire. On a donc été témoin de certains faits. C’est au Burkina Faso que nous avons appris ce qui se passe aujourd’hui. L’objectif de notre structure est de mobiliser la société civile africaine à faire bloc pour barrer la route à la Cedeao pour son intervention militaire en Côte d’Ivoire», soutient-il. Le parlement africain de la société civile est soucieux de la vie de nombreux Africains vivant en Côte d’Ivoire. «Les grandes victimes d’une intervention militaire, ce sont les civils. Notre devoir est donc de les protéger. Pour ce faire, nous allons organiser une grande conférence internationale le 19 janvier 2011 à Lomé au Togo pour exposer les raisons profondes de la crise post-électorale en Côte d’Ivoire. Nous allons condamner toute intervention militaire en Côte d’Ivoire, dénoncer l’ingérence de la France dans les affaires ivoiriennes etc.», a annoncé M. Yao Philippe Mensah. Il ne faut plus que le sang des Ivoiriens coule encore, a asséné le parlement africain de la société civile. Avant la tenue de cette conférence, une mission de cette organisation sera envoyée au Nigeria et au Sénégal (Pays hostiles à la Côte d’Ivoire) pour rencontrer les autorités de ces Etats afin de leur expliquer la crise ivoirienne. Plus de 150 participants de 14 pays sont attendus à ce rendez-vous à l’hôtel Sarakawa de Lomé au Togo. Des invités de marque sont également attendus, dont l’ex-Premier ministre togolais, Koffigoh Joseph, le Pr Dédi Séry de Côte d’Ivoire, etc. Notons que le président de cette organisation s’est fait accompagner par MM. Fiagbédou et Kessé, tous deux membres du parlement africain de la société civile.
Fabrice Tété
La société civile africaine entend faire éclater la vérité dans la crise post-électorale en Côte d’Ivoire. Le parlement africain de la société civile, dont le siège est à Lomé au Togo, veut mener ce combat. Hier, en visite à notre rédaction, les responsables de cette association panafricaine ont dévoilé un pan de leurs activités. M. Yao Philippe Mensah Dogo, premier responsable du parlement africain de la société civile, a expliqué que son organisation est venue s’enquérir de la situation «Notre organisation a observé le 1er tour de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire. On a donc été témoin de certains faits. C’est au Burkina Faso que nous avons appris ce qui se passe aujourd’hui. L’objectif de notre structure est de mobiliser la société civile africaine à faire bloc pour barrer la route à la Cedeao pour son intervention militaire en Côte d’Ivoire», soutient-il. Le parlement africain de la société civile est soucieux de la vie de nombreux Africains vivant en Côte d’Ivoire. «Les grandes victimes d’une intervention militaire, ce sont les civils. Notre devoir est donc de les protéger. Pour ce faire, nous allons organiser une grande conférence internationale le 19 janvier 2011 à Lomé au Togo pour exposer les raisons profondes de la crise post-électorale en Côte d’Ivoire. Nous allons condamner toute intervention militaire en Côte d’Ivoire, dénoncer l’ingérence de la France dans les affaires ivoiriennes etc.», a annoncé M. Yao Philippe Mensah. Il ne faut plus que le sang des Ivoiriens coule encore, a asséné le parlement africain de la société civile. Avant la tenue de cette conférence, une mission de cette organisation sera envoyée au Nigeria et au Sénégal (Pays hostiles à la Côte d’Ivoire) pour rencontrer les autorités de ces Etats afin de leur expliquer la crise ivoirienne. Plus de 150 participants de 14 pays sont attendus à ce rendez-vous à l’hôtel Sarakawa de Lomé au Togo. Des invités de marque sont également attendus, dont l’ex-Premier ministre togolais, Koffigoh Joseph, le Pr Dédi Séry de Côte d’Ivoire, etc. Notons que le président de cette organisation s’est fait accompagner par MM. Fiagbédou et Kessé, tous deux membres du parlement africain de la société civile.
Fabrice Tété