La crise post électorale que connait la Côte d’Ivoire est la continuité du coup de force de la France contre le Président Laurent Gbagbo, en 2002. En enlevant de force le Président de la Commission Electorale Indépendante sous escorte de soldats de l’ONU, les Ambassadeurs de France et des Etats Unis d’Amérique se sont comporté en gangsters et putschistes pour réduire leur mission à celle de néo-impérialistes. Voir au 21e siècle un pays comme la France qui clame haut et fort être le champion de la Démocratie, fouler aux pieds les principes fondamentaux du droit international pour piétiner les institutions et la souveraineté de la Côte d’ivoire est tout simplement curieux. Certes, la Côte d’ivoire n’est pas une puissance nucléaire, mais en tant que Pays membre des Nations Unies, elle a droit au respect. Tout pays, quelle que soit sa puissance, dans ses rapports avec la Côte d’ivoire, se doit de souscrire aux principes régissant l’ONU. De ce fait, la France qui est le concepteur scientifique de la rébellion armée en Côte d’Ivoire qui a tué des milliers d’ivoiriens sous le regard passif de la Communauté internationale doit arrêter son ingérence dans les affaires ivoiriennes. Oui, la France se mêle beaucoup trop des affaires de la Côte d’ivoire et ce de façon violente et incohérente. Dans sa volonté inouïe d’imposer Alassane Ouattara à la Côte d’Ivoire, M. SARKOZY se fait l’Avocat du diable. Pendant que l’Union Africaine cherche à bien comprendre la crise postélectorale, l’Union Européenne sous la conduite de la France prend précipitamment des sanctions contre la Côte d’Ivoire. En agissant ainsi, la France veut occulter la flagrance de sa tricherie en Côte d’Ivoire, et, c’est fort regrettable pour la Communauté Internationale de s’aligner sur le mensonge de la France sans chercher à comprendre le fond de la crise. Mais ce n’est pas bien grave d’être minoritaire lorsqu’on a raison. Tôt ou tard la vérité finira par rattraper Sarkozy dans sa course contre le temps. Vu la sérénité du Président Laurent Gbagbo face aux sanctions, Sarkozy veut attaquer la Côte d’Ivoire sous le couvert de la CEDEAO pour assouvir ses desseins diaboliques en Côte d’Ivoire. Lors des élections du 28 novembre 2010, les Ivoiriens ont porté leur choix sur le Président Laurent Gbagbo, le démocrate, au détriment de Alassane Ouattara, le criminel de guerre. Et la décision du Conseil constitutionnel, juridiction suprême de la Côte d’Ivoire est là pour en témoigner. Le Président Laurent Gbagbo est donc le Président élu de la République de la Côte d’Ivoire. La France se doit de le reconnaitre et de le respecter en tant que Président de la Côte d’Ivoire. Face au mouvement de l’histoire qui s’opère en Côte d’Ivoire, M. Sarkozy joue à l’aveugle pour nager à contre-courant. L’épreuve de force que M. Sarkozy veut engager avec le Président Laurent Gbagbo marquera la fin totale de la présence française en Côte d’Ivoire. Trop c’est trop, les Ivoiriens en ont mare de l’attitude barbare des Gaullistes sur le territoire ivoirien. Aujourd’hui plus que jamais les Ivoiriens sont déterminés à défendre avec becs et ongles leur souveraineté et liberté à n’importe quel prix. M. Sarkozy doit admettre que son ami Alassane Ouattara a perdu les élections et se doit de s’aligner sur la décision du conseil constitutionnel qui a déclaré le Président Laurent Gbagbo élu Président de la République de la Côte d’Ivoire. Le FPI (Front Populaire Ivoirien) tient la France responsable de tout ce qui arrive et arrivera à la Côte d’Ivoire et prend ainsi à témoin tous les hommes et toutes les femmes épris de paix et de justice.
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
Je vous remercie.
Fait à Pretoria, le 10 Janvier 2011
Pour la Représentation du FPI en Afrique Sud
Mesmer ZOUZOUA, le Représentant
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
Je vous remercie.
Fait à Pretoria, le 10 Janvier 2011
Pour la Représentation du FPI en Afrique Sud
Mesmer ZOUZOUA, le Représentant
