Offensive diplomatique tous azimuts. Les ministres des Affaires étrangères, SEM Gervais Kacou, et de l`Intérieur, Hamed Bakayoko étaient, en début de semaine en Angola, dans le cadre d`une mission officielle de l`Etat de Côte d`Ivoire. Les deux membres du gouvernement légitime ont rencontré le président angolais, Edwardo Dos Santos, et ont échangé sur la crise post-électorale due à l`entêtement du candidat perdant Laurent Gbagbo. Reconnu internationalement comme le principal soutien à l`ex-chef de l`Etat ivoirien, le président Dos Santos a été cependant très réceptif au message convaincant de la délégation ivoirienne conduite par SEM Gervais Kacou. La rencontre qui s`est déroulée dans la journée de mardi a été conviviale à plus d`un titre. Le chef de l`Etat angolais était réellement embarrassé face à la vérité des faits exposés par les émissaires du gouvernement. Laquelle vérité annihile les artifices visant à justifier l`aventure ambiguë de son protégé Gbagbo. Quelle position va adopter l`un des derniers représentants du communisme en Afrique après une concertation diplomatique d`une telle importance ?
L`opinion internationale reste muette comme une carpe sur la question. Secret de polichinelle : l`Angola fait partie en Afrique des soupapes de sécurité de l`ancien régime du camarade socialiste Laurent Gbagbo. Aussi, faut-il rappeler que, depuis l`arrivée des refondateurs au pouvoir, l`Angola porte assistance et secours aux troupes militaires des refondateurs. En outre, des mercenaires angolais sont régulièrement cités au nombre des tueurs en renfort à Abidjan pour défendre Gbagbo. D`aucuns disent même que des avions de guerre sont positionnés au Ghana voisin. La cerise sur le gâteau, ce serait que les services secrets angolais ont ébruité un prétendu plan d`enlèvement dont Gbagbo ferait l`objet dans l`intervention de l`Ecomog. Pour parer à cette éventualité, "le Woody de Mama" n`aurait plus de domicile fixe à Abidjan. Tantôt au Nord, tantôt au Sud, quelquefois à l`Est et souvent dans le Sud-ouest, le président usurpateur de pouvoir d`Etat ne sait plus où donner de la tête.
Comme on peut le penser, Laurent Gbagbo est devenu un casse-tête chinois pour son parrain de président, l`Angolais Dos Santos, suite à la mission des ministres Gervais Kacou et Hamed Bakayoko.
Paul Koudou
L`opinion internationale reste muette comme une carpe sur la question. Secret de polichinelle : l`Angola fait partie en Afrique des soupapes de sécurité de l`ancien régime du camarade socialiste Laurent Gbagbo. Aussi, faut-il rappeler que, depuis l`arrivée des refondateurs au pouvoir, l`Angola porte assistance et secours aux troupes militaires des refondateurs. En outre, des mercenaires angolais sont régulièrement cités au nombre des tueurs en renfort à Abidjan pour défendre Gbagbo. D`aucuns disent même que des avions de guerre sont positionnés au Ghana voisin. La cerise sur le gâteau, ce serait que les services secrets angolais ont ébruité un prétendu plan d`enlèvement dont Gbagbo ferait l`objet dans l`intervention de l`Ecomog. Pour parer à cette éventualité, "le Woody de Mama" n`aurait plus de domicile fixe à Abidjan. Tantôt au Nord, tantôt au Sud, quelquefois à l`Est et souvent dans le Sud-ouest, le président usurpateur de pouvoir d`Etat ne sait plus où donner de la tête.
Comme on peut le penser, Laurent Gbagbo est devenu un casse-tête chinois pour son parrain de président, l`Angolais Dos Santos, suite à la mission des ministres Gervais Kacou et Hamed Bakayoko.
Paul Koudou