Les mauvaises nouvelles s'accumulent pour le clan Gbagbo. Après les institutions de Brettons Wood, c'est au tour du Fonds mondial de lutte contre le SIDA de geler ses programmes en Côte d'Ivoire. Dans un point de presse tenu mardi dernier, à Genève, la porte-parole du Fonds, Véronique Taveau a expliqué les motifs d'une telle décision. « En raison de l'instabilité politique actuelle du pays, le secrétariat du Fonds mondial a décidé de prendre un certain nombre de mesures parmi lesquelles, le gel des déboursements aux récipiendaires principaux des programmes du Fonds et ce, jusqu'à nouvel ordre », a-t-elle annoncé. Par cette décision, le Fonds prive la Côte d'Ivoire, de près de 63 millions d'euros (Plus de 41 milliards de Fcfa) . Une somme essentiellement consacrée à la lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme. Et c'est Dr Christine Adjobi qui fait les frais de cette décision. En effet, son ministère, dans le gouvernement illégal de Laurent Gbagbo, a pour rôle essentiel de coordonner les différents financements. Mais, il est soupçonné par beaucoup de personnes d'être une caisse noire pour le clan Gbagbo et plus précisément, pour l'ex- première dame Simone Gbagbo. Nul doute qu'en gelant le financement de ces trois programmes, le Fonds veut éviter que son argent ne soit utilisé comme un trésor de guerre par « des hors-la-loi ». C'est à juste titre que renforçant le contrôle à tous les niveaux de mise en œuvre du programme, la porte-parole du Fonds a expliqué que « les organisations gérant les programmes financés par le Fonds telles que l'ONG Care, le programme de lutte contre le paludisme et le programme nationale de lutte contre la tuberculose doivent désormais avoir l'aval du secrétariat du Fonds avant de dépenser de l'argent ». Un cinglant désaveu donc pour le régime moribond de Laurent Gbagbo.
Cependant, ne voulant pas pénaliser la population, l'organisation basée à Genève a promis de « faire en sorte que les programmes pour le paludisme et la tuberculose nécessitant une intervention d'urgence puissent être fiancés ». Le paludisme faut-il le rappeler, est la première cause de mortalité en Côte d'Ivoire. Quant à la tuberculose, son association avec le VIH SIDA rend difficile la lutte contre la pandémie du siècle.
Dao Maïmouna
Cependant, ne voulant pas pénaliser la population, l'organisation basée à Genève a promis de « faire en sorte que les programmes pour le paludisme et la tuberculose nécessitant une intervention d'urgence puissent être fiancés ». Le paludisme faut-il le rappeler, est la première cause de mortalité en Côte d'Ivoire. Quant à la tuberculose, son association avec le VIH SIDA rend difficile la lutte contre la pandémie du siècle.
Dao Maïmouna
