ABIDJAN - Deux véhicules de l'ONU ont été incendiés et trois endommagés jeudi à Abidjan par des partisans de Laurent Gbagbo, a affirmé la force onusienne en Côte d'Ivoire (Onuci), un bilan récusé par le gouvernement Gbagbo qui n'a évoqué qu'un seul véhicule brûlé.
Jeudi, "les forces civiles et militaires du camp du président Gbagbo ont commencé à attaquer des véhicules de l'Onuci à Abidjan. Ainsi, deux véhicules de l'Onuci ont été brûlés et trois autres ont été endommagés, dont une ambulance", indique un communiqué de l'Onuci.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a condamné de son côté "un total de six incidents" jeudi, soulignant qu'il s'agissait de "crimes selon la loi internationale".
Selon l'Onuci, "le malade que l'ambulance transportait à l'hôpital a été blessé à la tête". La mission n'a pas donné de précisions sur les circonstances des attaques.
Le porte-parole adjoint de l'Onuci, Kenneth Blackman, avait auparavant affirmé à l'AFP que "trois véhicules" avaient été incendiés dans la matinée par des partisans de M. Gbagbo.
Dans le quartier de Cocody-Riviera (est), la carcasse d'un 4X4 de la police
onusienne incendié était stationnée en début d'après-midi sur le bas-côté
d'une voie, a constaté un photographe de l'AFP.
Le ministère de l'Intérieur du gouvernement Gbagbo n'a fait état que d'un véhicule de l'Onuci brûlé.
"Nous avons dénombré un seul véhicule incendié par des habitants dans les environs du rond-point de la Riviera II", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère Abdoulaye Traoré.
Dans la nuit de mardi à mercredi, dans le quartier d'Abobo (nord) qui a été le théâtre de violences meurtrières, trois Casques bleus avaient été "légèrement blessés" dans une "embuscade" des forces pro-Gbagbo, a accusé l'ONU.
Dans "son hostilité à l'égard de l'Onuci", le camp Gbagbo est passé "de la
propagande verbale" aux "attaques physiques", selon le communiqué de la force onusienne.
Le président sortant Laurent Gbagbo, que l'ONU appelle à céder le pouvoir à son rival Alassane Ouattara qu'elle reconnaît comme vainqueur de l'élection de novembre, a exigé le départ de l'Onuci.
Jeudi, "les forces civiles et militaires du camp du président Gbagbo ont commencé à attaquer des véhicules de l'Onuci à Abidjan. Ainsi, deux véhicules de l'Onuci ont été brûlés et trois autres ont été endommagés, dont une ambulance", indique un communiqué de l'Onuci.
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a condamné de son côté "un total de six incidents" jeudi, soulignant qu'il s'agissait de "crimes selon la loi internationale".
Selon l'Onuci, "le malade que l'ambulance transportait à l'hôpital a été blessé à la tête". La mission n'a pas donné de précisions sur les circonstances des attaques.
Le porte-parole adjoint de l'Onuci, Kenneth Blackman, avait auparavant affirmé à l'AFP que "trois véhicules" avaient été incendiés dans la matinée par des partisans de M. Gbagbo.
Dans le quartier de Cocody-Riviera (est), la carcasse d'un 4X4 de la police
onusienne incendié était stationnée en début d'après-midi sur le bas-côté
d'une voie, a constaté un photographe de l'AFP.
Le ministère de l'Intérieur du gouvernement Gbagbo n'a fait état que d'un véhicule de l'Onuci brûlé.
"Nous avons dénombré un seul véhicule incendié par des habitants dans les environs du rond-point de la Riviera II", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère Abdoulaye Traoré.
Dans la nuit de mardi à mercredi, dans le quartier d'Abobo (nord) qui a été le théâtre de violences meurtrières, trois Casques bleus avaient été "légèrement blessés" dans une "embuscade" des forces pro-Gbagbo, a accusé l'ONU.
Dans "son hostilité à l'égard de l'Onuci", le camp Gbagbo est passé "de la
propagande verbale" aux "attaques physiques", selon le communiqué de la force onusienne.
Le président sortant Laurent Gbagbo, que l'ONU appelle à céder le pouvoir à son rival Alassane Ouattara qu'elle reconnaît comme vainqueur de l'élection de novembre, a exigé le départ de l'Onuci.