x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le jeudi 13 janvier 2011 | Ivoire-Presse

Assistance à peuple en danger : Voici pourquoi il faut appliquer droit d`ingérence en Côte d`Ivoire

© Ivoire-Presse Par DR
Crise post-électorale : après les violents combats, le calme revenu à Abobo
A FDS soldier, loyal to incumbent president Laurent Gbagbo, walks at a checkpoint in the Abobo district of Abidjan on January 13, 2011. Ivory Coast`s main city Abidjan was reportedly calm overnight after strongman Laurent Ggabo on Wednesday slapped a curfew on a district loyal to his presidential rival following two nights of deadly unrest. Residents told AFP on Thursday morning they heard neither gunfire nor explosions in the northern districts of Abobo and Anyama where many people voted for Gbagbo`s rival Alassane Ouattara in a November election.
Depuis une décennie, la population ivoirienne ne vit plus, si ce n'est dans la terreur et la misère. Un groupuscule de terroristes tient les rênes du pays, lui rendant la vie extrêmement pénible. Tous les signaux d’alarme, tous les appels au secours en direction de la communauté internationale ont été ignorés ou mal interprétés. Un pouvoir sanguinaire et incapable a ainsi pu voler dix ans de la vie d’un peuple entier.

Au vu de ce qui se passe depuis la proclamation de la victoire du Dr Alassane Ouattara, on a l'impression de revivre un remake des élections calamiteuses entre le dictateur Gbagbo et le Général Guéi avec son lot de problèmes, son ballet diplomatique interminable pour aboutir sur de longues années à la signature d’accords jamais respectés par le célèbre boulanger d’Abidjan. Des médiateurs de la CEDEAO sont bien venus le rencontrer pour lui demander de lâcher les rênes du pouvoir, mais il fallait s'attendre à ce qu'il refuse. L’ancien président ne cherche qu’à gagner du temps pour acheter des armes et des consciences, et payer des mercenaires pour tuer la contestation dans l’œuf et se maintenir contre la volonté du peuple au pouvoir. Gbagbo amuse la galerie avec des singeries toujours plus débiles les unes que les autres.

Gbagbo et la triste minorité qu’il représente parlent d'ingérence de la communauté internationale dans les affaires ivoiriens ? Parce que les Etats Unis et la France qu'ils traitent d’impérialiste lui demandent de respecter la décision du peuple souverain de Côte d’Ivoire ? Il n'y a que les dictateurs, les tyrans, en un mot les dirigeants voyous pour qui la vie humaine n'a aucune valeur qui puissent penser que politique rime avec malhonnêteté. Lorsqu'il s'agit de lui, il n'y a pas d'ingérence, mais quand ce sont les autres, il crie au loup.

L’homme a dit aux généraux d’Abidjan : « Si je tombe, vous tombez aussi ». Depuis, ces derniers ont décidé de retourner l’armée contre le peuple ivoirien. Parmi ceux qui répondront aussi de leurs actes le moment venu, l’ancien chef de l’Eglise catholique, «Monseigneur» Agré, plus politicien qu'homme d'église. Ce fidèle complice du dictateur Gbagbo, grand mécréant devant l'Eternel a vu sa soutane souillée entre autres forfaitures, par l'assassinat du général Robert Guéi.

On pourrait citer également Jean Christophe Cambadélis et Jack Lang, ces «paumés» du parti socialiste français qui sont venu se remplir les poches pendant la campagne électorale. Pourquoi ne pas citer deux autres conseillers occultes de notre boulanger national ? Marcel Ceccaldi, proche de Jean Marie Le Pen, et Jean François Probst, ancien collaborateur de Chirac qui profite de la situation pour régler ses comptes avec Sarkozy. Il a vainement essayé d’allumer le feu de la guerre ethno-religieuse, à en croire sa sortie sur une modeste radio de la Baule, kernews 91.5 FM: «Les rebelles du Nord sont manipulés par l'extérieur, et pas seulement par l'Islam avec Alqaeda, des islamistes du nord de l'Afrique qui voudraient bien pousser jusqu'au Sud...». Enfin, et non des moindres, Roland Dumas et Jacques Vergès. Combien de centaines de millions de francs ont récompensé leur dernier séjour sur les bords de la lagune Ebrié ? Bien malin qui pourrait le dire. Grâce à toutes ces âmes généreuses – et la liste n’est pas exhaustive – Laurent Gbagbo a encore réussi à faire tuer plus d’une centaine de ses concitoyens et à retarder l’installation du Président élu.

Combien d'incidents, de morts ou de charniers faut-il donc comptabiliser pour nécessiter l’intervention armée de la communauté internationale dans un pays ? Les pays de la sous région et les organisations internationales ont beaucoup privilégier la diplomatie, il faut bien faire cesser le carnage un jour ou l’autre. A ce niveau, mieux vaut tôt que tard. Parce qu’une vie, une seule, a une valeur inestimable. Pourquoi ne pas la sauver tant que cela est possible ? Aucun pays n’évolue en vase clos sur cette terre. Lorsque le monde entier est témoin des souffrances de tout un peuple dans un pays comme la Côte d’Ivoire, c’est un devoir pour lui de s’ingérer dans ses affaires internes. Encore que, ici, les faits sont si clairs. Il y a eu élection. Le peuple s’est exprimé à une majorité écrasante. Un candidat a été élu. Il doit prendre fonction. Le mauvais perdant (LMP) doit s’incliner. Basta !

K. L. Aicha,
Attachée de presse à Paris (France)
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ