C’est ce jeudi, 4 avril 2013, que débute l’exhumation des corps des victimes de la crise postélectorale. En prélude à cet événement, des cérémonies de purification ont eu lieu simultanément, le mardi 2 avril, à l’espace Ficgayo de Yopougon et au rond-point de la mairie d’Abobo.
M.Abo Kadjo Fodjo, directeur de cabinet du ministère de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques n’a pas manqué de rappeler la crise postélectorale qui a fait plus de 3000 victimes dont nombre d’entre elles ont été enterrées dans des jardins, des cours et des fosses communes. «Ces morts n’ont pu être enterrés comme il se doit, d’où leur exhumation le 4 avril 2013 pour les enterrer correctement. Il est bien vrai que nous sommes dans un Etat moderne mais, nous restons toujours africains. Nous avons nos valeurs traditionnelles qui nous tiennent à cœur. Le gouvernement est respectueux de la tradition. Dans nos traditions, lorsqu’il y a un décès, même naturel, il faut toujours purifier la terre. Il faut purifier l’environnement. Et, lorsque le sang coule, il faut également purifier la terre. A fortiori, quand un corps doit être exhumé, il y a une cérémonie de purification à faire… », a indiqué le représentant du Garde des Sceaux. Le notable Mobio Yapi David, au nom de Djoman Agbassi Jean, chef du village de Yopougon-Kouté, a imploré les ancêtres : «Que Dieu lui-même intervienne pour que tous ceux qui vont participer à cette opération sur toute l’étendue du territoire ne rencontrent pas de difficultés pendant et après l’opération».
C’est le même vœu qu’a formulé Amanho Ahouana Paul, le chef du village d’Aboboté, lors de la cérémonie de purification au rond-point de la mairie d’Abobo, qui s’est tenue, ce même jour et à la même heure. Il a insisté sur l’invitation des ancêtres à «accompagner» cette opération d’exhumation. Ce, en présence de M. Jean Fructueux Bako, directeur de cabinet adjoint, représentant le ministre de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques, M. Gnénéma Mamadou Coulibaly.
Source: Service de Communication du Ministère de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques
M.Abo Kadjo Fodjo, directeur de cabinet du ministère de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques n’a pas manqué de rappeler la crise postélectorale qui a fait plus de 3000 victimes dont nombre d’entre elles ont été enterrées dans des jardins, des cours et des fosses communes. «Ces morts n’ont pu être enterrés comme il se doit, d’où leur exhumation le 4 avril 2013 pour les enterrer correctement. Il est bien vrai que nous sommes dans un Etat moderne mais, nous restons toujours africains. Nous avons nos valeurs traditionnelles qui nous tiennent à cœur. Le gouvernement est respectueux de la tradition. Dans nos traditions, lorsqu’il y a un décès, même naturel, il faut toujours purifier la terre. Il faut purifier l’environnement. Et, lorsque le sang coule, il faut également purifier la terre. A fortiori, quand un corps doit être exhumé, il y a une cérémonie de purification à faire… », a indiqué le représentant du Garde des Sceaux. Le notable Mobio Yapi David, au nom de Djoman Agbassi Jean, chef du village de Yopougon-Kouté, a imploré les ancêtres : «Que Dieu lui-même intervienne pour que tous ceux qui vont participer à cette opération sur toute l’étendue du territoire ne rencontrent pas de difficultés pendant et après l’opération».
C’est le même vœu qu’a formulé Amanho Ahouana Paul, le chef du village d’Aboboté, lors de la cérémonie de purification au rond-point de la mairie d’Abobo, qui s’est tenue, ce même jour et à la même heure. Il a insisté sur l’invitation des ancêtres à «accompagner» cette opération d’exhumation. Ce, en présence de M. Jean Fructueux Bako, directeur de cabinet adjoint, représentant le ministre de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques, M. Gnénéma Mamadou Coulibaly.
Source: Service de Communication du Ministère de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques