Le porte-parole de l’équipe gouvernementale du Président Laurent Gbagbo conduite par le Professeur Aké N’gbo était l’invité, le jeudi 13 janvier 2011, de la radio anglaise BBC. Ahoua Don Mello est formel quant à une forte présence des rebelles dans la commune d’Abobo.
Les habitants d’Abobo favorables à Alassane Ouattara disent qu’ils sont harcelés par les forces loyalistes à cause de leur appartenance politique…
Le problème c’est que, on constate que des civils sont armés et habitent les quartiers de cette commune. Et ces civils d’après les enquêtes de la police sont des rebelles qui se sont infiltrés dans les quartiers et qui ont été hébergés. Evidemment, cela démontre la complicité une fois de plus entre le candidat Ouattara et sa branche armée.
Vous êtes donc catégorique et formel, les affrontements qu’il y a eu à Abobo ont opposé des éléments des ex-rebelles aux forces loyalistes…
Nous sommes catégoriques et formels. Ces armes lourdes sont détenues par des rebelles infiltrés depuis le nord de la Côte d’Ivoire.
Quel bilan faites-vous de ces affrontements ?
Pour le moment, je ne peux pas vous faire un bilan exhaustif. Mais disons que nous avons eu des pertes dans le milieu des Forces de défense et de sécurité qui ont été attaquées à l’arme lourde.
On parle de cinq policiers tués…
Exactement.
Qu’est ce que les policiers faisaient dans ce quartier quand même ?
(Rires). La police, son rôle, c’est quoi, c’est le maintien de l’ordre. Et dans leur rôle de maintien de l’ordre, ils ont été attaqués.
Mais, il semble qu’il n’y avait pas de manifestations à Abobo…
Le maintien de l’ordre de la police se trouve pratiquement dans tous les quartiers d’Abidjan. Nous sommes dans une période d’insécurité. Et donc, le rôle de la police, c’est d’assurer la sécurité des citoyens.
La situation se complique de plus en plus. Les affrontements se multiplient à Abidjan. Quelle perspective de sortie de crise ?
Evitons d’imposer une démocratie par la force. Il y a des solutions pacifiques à la résolution du contentieux électoral, utilisons ces solutions pacifiques pour aller progressivement vers une sortie de crise pacifique.
R.Dibi
Les habitants d’Abobo favorables à Alassane Ouattara disent qu’ils sont harcelés par les forces loyalistes à cause de leur appartenance politique…
Le problème c’est que, on constate que des civils sont armés et habitent les quartiers de cette commune. Et ces civils d’après les enquêtes de la police sont des rebelles qui se sont infiltrés dans les quartiers et qui ont été hébergés. Evidemment, cela démontre la complicité une fois de plus entre le candidat Ouattara et sa branche armée.
Vous êtes donc catégorique et formel, les affrontements qu’il y a eu à Abobo ont opposé des éléments des ex-rebelles aux forces loyalistes…
Nous sommes catégoriques et formels. Ces armes lourdes sont détenues par des rebelles infiltrés depuis le nord de la Côte d’Ivoire.
Quel bilan faites-vous de ces affrontements ?
Pour le moment, je ne peux pas vous faire un bilan exhaustif. Mais disons que nous avons eu des pertes dans le milieu des Forces de défense et de sécurité qui ont été attaquées à l’arme lourde.
On parle de cinq policiers tués…
Exactement.
Qu’est ce que les policiers faisaient dans ce quartier quand même ?
(Rires). La police, son rôle, c’est quoi, c’est le maintien de l’ordre. Et dans leur rôle de maintien de l’ordre, ils ont été attaqués.
Mais, il semble qu’il n’y avait pas de manifestations à Abobo…
Le maintien de l’ordre de la police se trouve pratiquement dans tous les quartiers d’Abidjan. Nous sommes dans une période d’insécurité. Et donc, le rôle de la police, c’est d’assurer la sécurité des citoyens.
La situation se complique de plus en plus. Les affrontements se multiplient à Abidjan. Quelle perspective de sortie de crise ?
Evitons d’imposer une démocratie par la force. Il y a des solutions pacifiques à la résolution du contentieux électoral, utilisons ces solutions pacifiques pour aller progressivement vers une sortie de crise pacifique.
R.Dibi