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Politique Publié le samedi 15 janvier 2011 | L’Inter

Ban Ki-moon, secrétaire général de l`ONU: « Nous ne nous laisserons pas intimider »

Le chef de l’ONU Ban Ki-moon a estimé vendredi que la confrontation des Nations unies avec Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire envoyait « un signal fort » pour la démocratie en Afrique. M. Ban a exprimé sa mise en garde la plus directe à ce jour sur le fait que M. Gbagbo pourrait répondre devant un tribunal international des attaques lancées contre les forces de maintien de la paix et les civils. Plus de 200 personnes sont mortes depuis l’élection présidentielle du 28 novembre et ses résultats certifiés par l’ONU que M. Gbagbo a refusé de reconnaître. « Les Nations unies ne seront pas dissuadées de remplir leur mission en Côte d’Ivoire, nous ne nous laisserons pas intimider », a déclaré M. Ban lors d’une conférence de presse. « Nous envoyons un signal fort de soutien pour la démocratie à travers l’Afrique ». Mais les discussions pour renforcer la mission de maintien de la paix dans ce pays a suscité des plaintes de certains pays du Conseil de sécurité à propos du « langage politique » d’un projet de résolution, ont indiqué des diplomates. Tandis que certains pays ont exprimé des doutes à propos d’une menace d’intervention militaire brandie par la Cédéao (Communauté économique des pays d’Afrique de l’Ouest), M. Ban a déclaré: « Nous nous tenons aux côtés de la Cédéao et de l’Union africaine pour respecter la volonté du peuple de Côte d’Ivoire ». Le secrétaire général a formulé une nouvelle demande à Laurent Gbagbo de rendre le pouvoir à Alassane Ouattara, le vainqueur de l’élection présidentielle reconnu par la communauté internationale. Il est « indiscutable » que M. Ouattara a gagné les élections. « L’ancien président Laurent Gbagbo doit se retirer », a-t-il dit. Il a souligné que les attaques contre les forces de maintien de la paix relevaient de poursuites en vertu de la loi internationale. Il y a des informations crédibles sur des graves violations des droits de l’homme » et sur le fait que « l’ancien président et ceux autour de lui incitent leurs partisans à la violence, a expliqué M. Ban. « Je suis profondément inquiet de la détérioration de la situation et de l’augmentation d’incidents violents prenant pour cible les civils et la mission des Nations unies », a-t-il dit. « Pour dire les choses clairement, les attaques contre les civils de même que contre les forces de maintien de la paix constituent des crimes en vertu de la loi internationale. Il en va de même pour les incitations à commettre de tels crimes », a ajouté M. Ban, rappelant que la Cour pénale internationale avait déclaré son intention d’ouvrir une enquête. M. Ban a indiqué que le Conseil de sécurité discute actuellement de ses propositions en vue de renforcer la mission sur le terrain. L’ONU souhaite envoyer jusqu’à 2.000 soldats supplémentaires en Côte d’Ivoire. Mais une réunion au Conseil de sécurité pour voter sur ce sujet vendredi a été repoussé à mardi, selon des diplomates. La Russie, la Chine et certains pays africains du Conseil de sécurité divergent sur l’opportunité de cette résolution.

(AFP)
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