L’actuel président nigérian Goodluck Jonathan sera le candidat du principal parti politique nigérian, le PDP, en vue de l’élection présidentielle du mois d’avril. La formation n'a jamais perdu une telle élection depuis 1999. La voie est libre pour Goodluck Jonathan. En remportant les primaires au sein du Parti démocratique du peuple (PDP), ultra-dominant sur la scène politique nigériane, il est devenu le grand favori de l’élection présidentielle, qui doit se tenir le 9 avril prochain. Depuis la fin du règne des militaires, en 1999, ce parti n’a jamais perdu une élection.
"Invitation à l’anarchie"
Son principal concurrent, le musulman originaire du Nord Atiku Abubakar, n’a pas pu faire mieux que 805 voix, contre 2 736 pour Goodluck Jonathan, un chrétien du Sud, qui l’a remporté dans plusieurs États clés du Nord du pays.
Le principal argument d’Atiku Abubakar, la règle non écrite du PDP qui veut que le Nord et le Sud du pays doivent disposer alternativement de deux mandats présidentiels (alors que le dernier président musulman, Umaru Yar’Adua, est décédé au cours de son premier mandat) n’a donc pas suffi.
Le candidat malheureux acceptera-t-il sa défaite ? Ses déclarations ont jeté un doute sur cette éventualité. «Si les règles peuvent être rejetées par toute personne qui se pense assez puissant pour le faire, alors c’est une invitation à l’anarchie », a-t-il affirmé d’après l’agence Reuters après le vote.
"Invitation à l’anarchie"
Son principal concurrent, le musulman originaire du Nord Atiku Abubakar, n’a pas pu faire mieux que 805 voix, contre 2 736 pour Goodluck Jonathan, un chrétien du Sud, qui l’a remporté dans plusieurs États clés du Nord du pays.
Le principal argument d’Atiku Abubakar, la règle non écrite du PDP qui veut que le Nord et le Sud du pays doivent disposer alternativement de deux mandats présidentiels (alors que le dernier président musulman, Umaru Yar’Adua, est décédé au cours de son premier mandat) n’a donc pas suffi.
Le candidat malheureux acceptera-t-il sa défaite ? Ses déclarations ont jeté un doute sur cette éventualité. «Si les règles peuvent être rejetées par toute personne qui se pense assez puissant pour le faire, alors c’est une invitation à l’anarchie », a-t-il affirmé d’après l’agence Reuters après le vote.