ABIDJAN - Alassane Ouattara, président élu selon la Commission électorale indépendante (CEI) de la Côte d`Ivoire, dénonce une "lenteur excessive" dans la mise en œuvre des décisions de l`Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) visant à empêcher des décaissements par son rival Laurent Gbagbo auprès de la Banque centrale des Etats de l`Afrique de l`ouest (BCEAO).
Selon un communiqué de M. Ouattara publié samedi, "les instructions de l`UEMOA se mettaient en place avec une lenteur excessive" en raison "d`obstructions diverses" du gouverneur de la BCEAO, l`Ivoirien Philippe Dacoury-Tabley ainsi que du directeur de la BCEAO pour la Côte d`Ivoire, Denis N`gbé.
Lors de sa session extraordinaire, tenue le 23 décembre dernier à Bissau, le conseil des ministres de l`UEMOA avait instruit la BCEAO de ne reconnaître "que la signature du gouvernement de M. Ouattara" pour tout décaissement sur les comptes du Trésor ivoirien logés à la banque ouest africaine.
"Des représentants non habilités ont opéré des décaissements pour plus de 70 milliards FCFA sur les comptes du Trésor à la BCEAO" depuis le 23 décembre dernier, dénonce le texte.
Une réunion des chefs d`Etat de l`UEMOA devrait se tenir le 22 janvier à Bamako (Mali) sur les instructions de la session extraordinaire du conseil des ministres.
Selon un communiqué de M. Ouattara publié samedi, "les instructions de l`UEMOA se mettaient en place avec une lenteur excessive" en raison "d`obstructions diverses" du gouverneur de la BCEAO, l`Ivoirien Philippe Dacoury-Tabley ainsi que du directeur de la BCEAO pour la Côte d`Ivoire, Denis N`gbé.
Lors de sa session extraordinaire, tenue le 23 décembre dernier à Bissau, le conseil des ministres de l`UEMOA avait instruit la BCEAO de ne reconnaître "que la signature du gouvernement de M. Ouattara" pour tout décaissement sur les comptes du Trésor ivoirien logés à la banque ouest africaine.
"Des représentants non habilités ont opéré des décaissements pour plus de 70 milliards FCFA sur les comptes du Trésor à la BCEAO" depuis le 23 décembre dernier, dénonce le texte.
Une réunion des chefs d`Etat de l`UEMOA devrait se tenir le 22 janvier à Bamako (Mali) sur les instructions de la session extraordinaire du conseil des ministres.