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Politique Publié le mardi 18 janvier 2011 | Le Temps

La manipulation de l’opinion par Sarkozy et l’Onu

Le premier tour des élections en Côte d’Ivoire a été salué par tout le monde. Le protocole a respecté l’esprit et la lettre de la Constitution et de la loi électorale. Il convient de rappeler que sur les vingts candidatures sélectionnées par la Cei (Commission électorale indépendante), le Conseil constitutionnel en avait retenu quatorze. Selon les lois ivoiriennes, la Cei organise les élections et donne les résultats provisoires. Le Conseil constitutionnel examine par la suite la régularité des votes et proclame les résultats définitifs. Ce sont ces derniers qu’a certifié au premier tour M. Choï, Représentant du Secrétaire général de l’Onu. Au deuxième tour, M. Choï s’est précipité à certifier deux pourcentages : 54,10 % à Ouattara et 45,90 % à Gbagbo que le président de la Cei a donnés sans publier l’expression du vote des Ivoiriens. Cette imposture est soutenue par Sarkozy qui instrumentalise l’Onu en cachant à Obama la réalité du vote des Ivoiriens. Les évènements de ces derniers jours (Niger, Tunisie, …) mettent à nu la volonté de Sarkozy de perpétuer une volonté impérialiste, en soutenant des amis contre la volonté des peuples.

La dure réalité rattrape Sarkozy et l’Onu
Sur commandement de Sarkozy qui veut à tout prix placer un ami, M. Choï a choisi de mentir au monde entier sauf aux Ivoiriens qui ne se reconnaissent qu’en l’élection de Laurent Gbagbo. Les divers signaux sur le terrain le montrent. Mais dans son entêtement à embraser la Côte d’Ivoire, ce pays qui ne demande qu’à vivre en paix, Sarkozy s’active depuis bientôt deux mois à une danse de sorcier. En effet, il y a quatre jours, avec ses opérateurs Wade et Compaoré, le Président français qui ne veut pas respecter la volonté du peuple ivoirien, a organisé l’itinéraire Bouaké-Dakar-Kigali-Luanda-Dakar-Bouaké. Il s’agit de retourner la position de ses deux soutiens solides à Gbagbo (Paul Kagamé et Edouardo Dos Santos). Mais la fin de non-recevoir a été cinglante. Ces deux chefs d’Etat qui sont attachés à la souveraineté des pays ne supportent pas cette attitude à nourrir un impérialiste exacerbé après cinquante ans des indépendances de pays africains. Le manque de réel soutien à une intervention militaire au sein de la Cedeao trouble le sommeil de l’Elysée. L’Angola aux côtés de Gbagbo est donc un véritable os dans la gorge du chef des déstabilisateurs de la souveraineté de la Côte d’Ivoire.
Les Ivoiriens doivent garder leur détermination pour faire échouer tous ceux qui ne veulent pas intégrer l’évolution du monde et l’aspiration des peuples africains à vivre de façon épanouie.

Jean Christophe Soumahoro, Enseignant en France
Membre des convergences pour la paix
et le développement de l’Afrique

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