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Politique Publié le mardi 18 janvier 2011 | Le Temps

Crise post-électorale - L’Onuci et le business des charniers

Les hommes de Choï sont prêts à tout. Même plonger leurs mains dans le sang pour lui rendre service. Mais le pot aux roses est découvert.

C’est désormais connu en Côte d’Ivoire. L’Onuci s’est donné une nouvelle et surprenante mission. Les soldats de Young Jin Choï se sont spécialisés dans la constitution de charniers, qu’ils attribuent ensuite au Président Laurent Gbagbo. Ils sont très en vue en ce moment dans cette activité. Le scénario est simple : armer des rebelles qu’ils transportent et positionnent sur des sites, à partir desquels, ils attaquent les Forces de défense et de sécurité (Fds), forces régulières ivoiriennes. Et pendant que les deux forces se livrent combat, celle de l’Onuci se joue les services de pompes funèbres. Et c’est quelques jours après que l’on apprend par-ci et par-là, qu’un charnier a été découvert à tel ou tel endroit. En réalité, c’est bien un montage qui obéit à une stratégie ficelée dans le but de nuire au pouvoir d’Abidjan. C’est pourquoi d’ailleurs, les Nations unies sont les premiers à parler de charniers aux médias occidentaux. Elles sont donc informées, à l’avance, de ce qu’elles considéreront plus tard, comme de Laurent Gbagbo. La déclaration suivante, faite par Navi Pillay, Haut commissaire aux Droits de l'Homme de l'Onu, finit de convaincre sur ce sujet. « Un troisième charnier a été découvert en Côte d'Ivoire », selon elle. En « dénonçant le meurtre de civils». Le journaliste ne croyait pas si bien dire, lorsqu’il impute tous ces coups tordus à la Cia. Dans sa volonté de faire porter au Président Laurent Gbagbo, le chapeau de tous les crimes. Si bien que paradoxalement, les tueurs sont devenus des anges et les victimes, des bourreaux. Il faut savoir cela pour comprendre le sens de l’appel d’offres aux pompes funèbres lancé en octobre 2010, par l’Onuci. C’est que depuis les affrontements du 16 décembre 2010, entre Forces de défense et sécurité (Fds) et les rebelles avec l’Onuci combattant aux côtés des rebelles, il s’est installé un véritable trafique de cadavres. L’objectif étant forcément que le Président Laurent Gbagbo soit responsable des actes qu’il n’a pas commis.
Et personne ne sait qui s’occupe des rebelles quand, dans un affrontement ceux-ci sont atteins par les balles ? Où enterre-t-on les morts ? Du côté des Fds, le problème ne se pose pas. Mais chaque fois qu’il y a une attaque rebelle, les morts des combattants armés rebelles sont repris par ces derniers ou par l’Onuci puis transportés et stockés dans un site bien précis. Puis, ils appellent les médias français pour dire qu’il y a un charnier quelque part. Evidemment, on trouvera des traces de balles sur eux, mais l’Onuci dira que ce sont des civils aux mains nues tués par les Fds. Une accusation trop facile. Pouvoir rassembler des cadavres dans un lieu à l’issue d’un combat de tirs armés et en déduire quelques jours plus tard, qu’il y a un charnier quelque part. C’est le business des charniers à vendre au Hcr Genève et au Tpi. Trop facile !

Salyff Guélasséhanda


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