Approvisionnement des marches/ marie Odette Lorougnon (députe d’Attecoube) - «C’est le travail qui donnera un sens à notre souveraineté»

«Il faut que l’Ivoirien mange à sa faim». Cette phrase, Marie Odette Lorougnon, député d’Attécoubé, en fait son crédo. Ainsi, avec son bâton de pèlerin, la présidente de l’organisation des femmes du Front populaire ivoirien (Offpi), n’a plus de repos. Depuis près d’un mois, elle sillonne avec son équipe, tous les marchés du District d’Abidjan afin de remobiliser et galvaniser les braves femmes de ces espaces à redoubler d’ardeur dans le travail. Après la commune d’Abobo, elle a visité l’association des femmes vendeuses de poissons et d’attiéké et les femmes Bété du marché «Aka Bléhoué» à Yopougon. Pour les premières citées, Marie Odette Lorougnon leur a adressé les félicitations du chef de l’Etat en leur demandant de redoubler d’ardeur dans le travail. Parce que selon elle, l’attiéké fait aujourd’hui, la promotion de la Côte d’Ivoire. «Je suis venue ici pour vous féliciter et vous demander de travailler plus. Parce qu’à cause de l’attiéké, la Côte d’Ivoire est connue en Europe. Notamment, en Angleterre et en France. C’est le travail qui donnera un sens à notre souveraineté». En outre, la présidente de l’Offpi a demandé aux femmes de rester sereine et de ne pas avoir peur au regard de ce qui se passe actuellement en Côte d’Ivoire. Car, c’est Gbagbo Laurent qui est le Président de la Côte d’Ivoire. Elle leur a dit d’être loin des chants de sirène. Les ennemis de la République. Parce que selon elle, il est inacceptable qu’on tue des jeunes policiers pour être Président de la République. Car la vie humaine est sacrée. La député d’Attécoubé a souligné qu’aujourd’hui, on ne peut pas imposer un Président aux Ivoiriens. Parce que la Côte d’Ivoire est un Etat souverain qui a ses lois. Il faut donc les respecter. C’est pour cela, Marie-Odette Lorougnon a demandé à Sarkozy et à Obama de respecter la Côte d’Ivoire. La dernière étape de ce jour a été le marché des femmes Bété dénommé marché «Aka Bléhoué». A cet espace, Marie-Odette Lorougnon a exprimé sa joie de voir ses sœurs ouvrir un marché de vivriers à l’instar des femmes Gouro, précurseurs de ce secteur en Côte d’Ivoire. Parce que selon elle, c’est le travail qui rend autonome l’homme et par-delà contribue à l’indépendance économique d’un pays.

Renaud Djatchi