Développement du tourisme et de l’artisanat dans le Zanzan - Sécré Richard appelle au réveil

«La situation de crise n’est pas une excuse au développement du Tourisme et de l’Artisanat. Nous devons ensemble faire preuve d’imagination afin de promouvoir ce secteur d’activité qui représente un pan important de l’économie nationale pour ce qu’il recèle comme potentialité en termes de création de richesse et d’emplois. Et cela passe nécessairement par une organisation réelle de tous les secteurs d’activités», s’est exprimé Kouamé Sécré Richard, ministre du Tourisme et de l’Artisanat de Côte d’ivoire lors de la rencontre le vendredi dernier, avec les responsables en charge de son département , les operateurs économiques et les artisans de la Région du Zanzan. Qui, se plaignaient-ils, «la crise nous affecte durablement et nous ne pouvons pas faire de recette parce qu’il n’y a plus de visiteurs». Une rencontre qui lui a permis de toucher du doigt les difficultés des operateurs économiques de son ministère dans la ville aux mille mosquées et aussi de rassurer les artisans de la fin de leur calvaire car «la chambre des métiers doit sortir de l’informel en mettant fin à l’administration provisoire pour que les artisans se retrouvent dans leur maison qu’ils connaissent», a t-il renchéri. Pour le tout nouveau ministre du Tourisme, il faut que les infrastructures répondent aux normes internationales afin que «nous ne fassions pas de publicité mensongère en rapport avec nos réelles offres en termes de produits touristiques». c’est pourquoi, très bientôt, un contrôle sera effectué par les agents de son ministère en vue de faire l’état des lieux. Il les invitera par la suite à croire en leur capacité à développer le tourisme intérieur qui constituera sans nul doute, «le levain qui fera levé la patte». Surtout la Région du Zanzan avec ses nombreux atouts touristiques et qui se trouve être frontalière avec le Ghana et le Burkina-Faso, doit pouvoir être une destination de choix. «N’attendez pas seulement les visiteurs qui viennent d’Abidjan. C’est un avantage pour vous d’être entre deux frontières», leur a-t-il conseillé.

Pascal Assibondry
Correspondant Régional